Dieu merci, on échappera à l’éloge de BB par Macron !

Publié par le 31 Déc, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Dieu merci, on échappera à l’éloge de BB par Macron !

Ce n’est pas Dieu qu’il convient de remercier mais les proches de Brigitte Bardot qui comme le dit la presse :

« n’ont pas donné suite à la proposition
d’hommage national proposé par Macron »

Car à l’évidence, Brigitte Bardot détestait ce président en tout point opposé à ce qu’elle était et représentait !

Il incarne ce progressisme mortifère plein de haine envers la France alors qu’elle était conservatrice au bon sens du terme, c’est à dire respectueuse de ses racines et de son identité.

C’est sur l’immigration qu’elle s’est le plus opposée à Macron alors qu’elle partageait l’opinion de la majorité des Français et que lui battait record sur record en matière d’immigration légale.

Il aurait donc été indécent d’entendre Macron se mettre
en vedette une fois de plus en rendant hommage à BB !

Voici un article de Valeurs actuelles qui rend légitimement un hommage à Brigitte Bardot puisqu’elle devait largement partager les idées véhiculées par le magazine :

Brigitte Bardot, une certaine idée
de la femme donc de la France

BB était l’incarnation de la France, de la liberté à l’état brut et du courage sacrificiel, un modèle de beauté pour l’humanité,

salue le député RN du Territoire de Belfort, Guillaume Bigot.

Brigitte Bardot nous a quittés. Ce n’est pas seulement une star de cinéma qui s’en va, ni même une icône planétaire ; c’est une allégorie vivante de notre nation qui tire sa révérence. Car BB, c’était la France. C’était la beauté et cette impertinence, c’était l’élégance et la liberté. C’était une certaine manière de tenir tête au monde, le menton haut, les pieds nus, avec une sincérité tout aussi désarmante que son sourire.

Aujourd’hui, la plus belle femme du monde a rejoint les étoiles, laissant derrière elle une traîne de toiles étincelantes et un pays orphelin. Orphelin de sa muse la plus incandescente, celle qui fut, tour à tour, l’enfant chérie et l’enfant terrible de la République.

Lorsqu’elle surgit sur les écrans en 1956 dans Et Dieu… créa la femme, Brigitte Bardot ne jouait pas un rôle ; elle était une révolution. Dans cette scène mythique où elle danse un mambo effréné, oublieuse des regards, vibrante de vie, elle a offert à la France d’après-guerre un vent de liberté. Elle a libéré les corps et les esprits bien avant les slogans de Mai 68, non par des thèses fastidieuses, mais par la grâce de sa présence. Elle était la liberté à l’état brut, sauvage, indomptable.

BB, c’était aussi l’art et la séduction, héritière de cette longue tradition française où le rapport entre les hommes et les femmes était fait de charme, de jeu et d’esprit. Elle appartenait à la France de Marivaux et de Musset, à ce pays où la beauté est célébrée comme un trésor national. Elle a porté à travers le monde ce « je-ne-sais-quoi » qui fascine les peuples : une allure, une moue boudeuse devenue légendaire, une façon d’être à la fois inaccessible et pourtant si familière.

BB, c’était la douceur à l’égard des
faibles et la force à l’égard des forts.

Mais derrière l’icône de papier glacé, il y avait le caractère trempé et farouchement indépendant. Comment ne pas évoquer sa rencontre avec le Général de Gaulle ? En 1967, invitée à l’Élysée, elle s’y présente en tenue de hussard, pantalon et veste à brandebourgs, bravant le protocole avec un panache inouï. Le Général, amusé, s’était exclamé : « Chic, un militaire ! » Il avait reconnu en elle cette vitalité française qu’il chérissait tant.

Entre le chef de la France Libre et la star indomptable, il y avait cette même fibre rebelle, ce même refus de plier. C’est lui qui, le premier, souhaitera le choix de Brigitte Bardot pour prêter ses traits à Marianne. Elle aimait dire :

Je suis une femme libre. Je me suis toujours battue pour ma liberté, c’est mon bien le plus précieux. 

Cette phrase n’était pas une posture, c’était le fil rouge de son existence.

La véritable grandeur de Brigitte Bardot réside peut-être ailleurs encore. Elle réside dans cette seconde vie qu’elle a choisie, loin des projecteurs, dans le silence et l’action. BB, c’était la douceur à l’égard des faibles et la force à l’égard des forts. En 1973, en pleine gloire, elle a eu le courage inouï de tourner le dos au cinéma pour se consacrer à ceux qui n’ont pas de voix : les animaux.

Elle a prouvé que la compassion n’est pas
une mièvrerie, mais une vertu combattive.

On se souvient de cette image bouleversante, sur la banquise canadienne, une star planétaire allongée dans la neige, serrant un blanchon contre elle, les yeux embués de larmes, défiant les gouvernements et les lobbys industriels. Elle a prouvé que la compassion n’est pas
une mièvrerie, mais une vertu combattive. Elle a mis sa célébrité, son argent, son énergie au service d’une cause alors méprisée, avec une ténacité admirable. Elle a fait sienne cette maxime de dignité :

J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes ;
je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux.

Aujourd’hui, la France perd l’une de ses plus belles étoiles.

Mais les étoiles ne meurent jamais : leur lumière continue de voyager à travers l’espace et le temps. La sienne brillera éternellement dans le cœur de tous ceux qui aiment ce pays et ce qu’il représente de plus beau. Brigitte Bardot nous laisse en héritage une exigence : celle de ne jamais renoncer à notre liberté, de protéger la beauté du monde, et de garder au cœur cette fierté d’être français.

La France est le seul pays à se figurer à la fois dans une forme géométrique (l’Hexagone) et sous les traits d’une jolie femme (Marianne). La France est une certaine idée universelle mais aussi une série de sublimes paysages uniques qu’il faut aimer suivant les conseils de Lavisse. La France n’est pas une terre d’amour platonique ou un système platonicien séparant l’esprit de la chair mais, au contraire, une nation charnelle offrant sa fureur et sa poitrine au vent de l’histoire.

Adieu Brigitte. Vous avez été la plus belle femme du monde, mais vous étiez surtout, et avant tout, l’incarnation parfaite de la France.

Guillaume Bigot pour Valeurs actuelles.

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