Edwy Plenel : jusqu’au bout de l’outrance …

Publié par le 14 Août, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Edwy Plenel : jusqu’au bout de l’outrance …

Peu d’hommes peuvent se prévaloir de diffuser autour d’eux autant de rejet, voire de haine qu’Edwy Plenel.

Il fait tout pour et entretient en permanence un sens aigu de la provocation. Quand il déclare :

« C’est une immense chance pour la France
d’être le premier pays musulman d’Europe !
 »

Que cherche t-il ? A convaincre les Français des bienfaits de l’immigration ? A complaire aux islamistes radicaux ?

Ou juste à provoquer la colère du peuple de droite ?

Après que Valeurs actuelles ait consacré un dossier entier à Mediapart et à son meneur Edwy Plenel, ce dernier a répondu violemment, sur un plateau de télévision, en attaquant le magazine, allant jusqu’à le rendre responsable du récent attentat anti-mexicain d’El Paso !

Plus c’est gros plus ça passe ! Le pire est que ce personnage peut énoncer des contre-vérités sans qu’aucun des journalistes qui l’interviewent n’osent émettre la moindre remarque !

L’avocat et polémiste Gilles-William Goldnadel ose, quant à lui, s’en prendre au gourou des islamo-gauchistes qui sévissent en France. Il le fait bien évidemment dans les colonnes du Club de Valeurs actuelles :

Plenel et ses leçons de morale ou l’impudeur maximale

Pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, la sortie d’Edwy Plenel associant Valeurs actuelles à l’attentat d’El Paso, aux États-Unis la semaine dernière, montre une fois encore l’impunité à deux vitesses qui règne dans certains médias.

La semaine dernière, sur une télévision périphérique, certains ont vu peut-être Edwy Plenel accuser Valeurs Actuelles de faire la promotion du Grand Remplacement sous l’argument crétin que l’hebdomadaire avait consacré des articles à la théorie et à ses théoriciens. Un peu comme si on reprochait la pluie aux météorologues. Pour faire bonne mesure, le pape de l’islamo-gauchisme suggérait en conséquence quelques relations entre le magazine et l’attentat anti-mexicain d’El Paso.

Très sincèrement, à ce degré de sotte malveillance, je n’aurais pas consacré mon énergie électronique de cette semaine à cette vilaine flatulence sans importance.

Ce qui est plus intéressant, c’est de quoi cette nauséabonde vilenie est le nom pour parler comme Alain Badiou, autre camarade de jeux du journaliste précité.

Et si je cite ici ce grand auteur, c’est aussi parce qu’il concerne la première de mes remarques : L’impunité. Badiou a défendu le totalitarisme génocidaire Khmer rouge, il défend régulièrement le totalitarisme communiste maoïste ou stalinien qui a fait des millions de victimes. Mais il est toujours persona grata dans l’audiovisuel de service public.

Edwy Plenel et Alain Badiou

Plenel a applaudi, sous pseudonyme, au massacre des jeunes athlètes israéliens aux jeux olympiques de Munich par un groupe terroriste palestinien. Il a traîné dans la fange Charlie Hebdo lorsque celui-ci a critiqué Tariq Ramadan pour ses divers errements, y compris sexuels — ne serait-ce que pour sa tartuferie — en considérant que le journal satirique n’attaquait le prédicateur islamiste « que parce qu’il était arabe ». Et je fais grâce à Monsieur Plenel des victimes médiatiques à qui lui n’a pas fait grâce, lorsqu’il les a accusés injustement.

Et pourtant, Monsieur Edwy, encore qu’il ait perdu un peu de sa superbe, est toujours traité avec une relative obséquiosité, comme par cette journaliste qui lui laissait

déverser ses immondices sur Valeurs Actuelles.

Ce sont précisément les raisons de cette impunité qui m’ont fait cette semaine prendre la plume. Elles sont multiples et additionnelles : Le fait que bien entendu le système médiatique soit encore largement tenu par un personnel idéologisé à gauche de manière pavlovienne plus que réfléchi et qui engendre le phénomène de coterie. C’est ainsi par exemple que Médiapart, en dépit de la déchéance de Plenel pour les raisons qui précèdent, continue d’être un journal d’investigation de référence. Après tout, Minute aussi sortait des affaires parfois intéressantes, avec le même tort symétrique d’épargner ses amis. Cohabite le fait également que le pseudo antifascisme militant et obsessionnel a empêché, grâce à la vigilance de ses cerbères influents, dont notre individu étudié, que soit diligenté le procès du communisme et de ses horreurs.

Mais il y a un troisième facteur explicatif, d’ordre psychologique celui-là, qui explique que Monsieur Plenel se croit encore en mesure de donner des leçons de morale en dépit de ce qui précède : l’impudeur maximale de l’extrême gauche et son absence de tout complexe, mémoire ou principe. Et c’est ce défaut moral qui tourne à la qualité politique qui lui permet toutes les audaces.

À notre époque de guerre civile idéologique biaisée de moyenne intensité, il me tarde de rédiger un vade-mecum de polémologie médiatique. J’y conseillerai à mes amis de passer de la défense en contre à la contre-attaque. Et de la colère à la causticité. Plutôt que de passer notre temps à répondre à Plenel et à ses amis, et de réfuter leurs accusations stupides de racisme ou de xénophobie, il serait bon de commencer à s’intéresser sérieusement à leur passé comme à leur présent. Le premier est accablant. Le second, pour autant que nous le voulions, est derrière eux.

Gilles-William Goldnadel pour Le Club de Valeurs actuelles.

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