Eric Zemmour, magistral contre la Justice

Publié par le 7 Sep, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Eric Zemmour, magistral contre la Justice

Il y a exactement deux jours je m’en prenais au laxisme de la Justice dans un article intitulé :

En attendant la prochaine victime

En toute modestie, et sans crainte d’être attaqué pour plagiat, je me permets de citer ma conclusion :

On parle de fracture entre les élites et le peuple, mais entre la Justice et les Français honnêtes, c’est un gouffre qui s’est creusé ! 

La Justice est l’un des piliers majeurs de la démocratie. Quand la logique, le bon sens, la notion même de bien et de mal semblent exclus des décisions de justice, ce pilier est ébranlé !

Eric Zemmour vient de publier un article qui enfonce le même clou, qui pour Eric devient un véritable pieu ! En rapprochant deux faits de justice aussi choquant l’un que l’autre, il démontre le parti pris évident de la justice actuelle et le deux poids deux mesures qui est bien souvent la règle :

« Cette justice française qui donne le permis de tuer »


Le meurtrier afghan et sa victime, Timothy (19 ans)

Cʼest un puzzle. Le puzzle dʼune certaine conception de la justice, dʼune certaine philosophie de la vie en société. Un jour, des militants identitaires sont condamnés à six mois de prison pour avoir voulu bloquer (pacifiquement) la frontière entre la France et lʼItalie. Quelque temps plus tard, un Afghan tue au couteau dans les rues de Villeurbanne.

On apprend alors que ce brave homme avait obtenu le droit dʼasile, non parce quʼil était menacé personnellement, mais parce que son pays était en guerre. Il avait été rejeté dʼAllemagne, dʼItalie et de Norvège. Mais la France doit toujours faire mieux que les autres. La Cour nationale du droit dʼasile peut être fière dʼelle: il était urgent de protéger cet Afghan du risque dʼêtre tué dans son pays pour lui permettre de tuer dans le nôtre.

Dans lʼancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourdʼhui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison. Et le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de fraternité … Dans lʼancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient .Allah Akbar et plantent un couteau dans le ventre des passants.

Dans lʼancien monde, lʼEtat avait pour mission de protéger les citoyens français à nʼimporte quel prix. Cʼétait sa légitimité. Dʼailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourdʼhui, lʼessentiel pour lʼEtat est dʼéviter tout « amalgame ». De protéger lʼétranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger lʼislam de toute « stigmatisation » même si nos compatriotes sont massacrés en son nom. La justice devrait – ce serait plus clair – rendre désormais ses jugements au nom de lʼHumanité. Ou au nom dʼAllah ?

Dans le monde ancien, le droit dʼasile, cʼétait Hugo à Guernesey ou Soljenitsyne dans le Vermont.

Aujourdʼhui, cʼest un réservoir inépuisable de combattants dʼAllah. Dans le monde ancien, on renvoyait les délinquants étrangers et les déboutés du droit dʼasile dans leur pays. Dans le monde nouveau, on adopte des lois pour éviter à ces pauvres petits les affres de la « double peine ».

Le renversement de perspective est sidérant.

Dans les années 70, les membres du Syndicat de la magistrature distribuaient à la sortie de leur école la fameuse « harangue de Baudot » qui enjoignait de juger avec partialité, de privilégier le pauvre contre le riche, la femme contre lʼhomme, lʼenfant contre le père, lʼouvrier contre le patron, lʼimmigré contre le Français.

Cinquante ans plus tard, ils peuvent regarder
avec une légitime fierté lʼoeuvre accomplie.

Eric Zemmour pour Le Figaro.

La fameuse non, la sinistre « harangue de Baudot » est consultable ici.

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