Frédéric Taddéi est obligé de se réfugier
sur RT, la télé de Poutine ! Oh my God !

Publié par le 29 Sep, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Frédéric Taddéi est obligé de se réfugier sur RT, la télé de Poutine ! Oh my God !

En France, la gauche et les médias sont toujours prêts
à se mobiliser pour défendre les pauvres migrants,
pour excuser les délinquants ou pour agonir les patrons !

Mais quand il s’agit de défendre la liberté d’opinion ou la liberté d’expression, peu de voix s’élèvent dans ces milieux-là qui trouvent normal d’empêcher Eric Zemmour de s’exprimer.

L’information a récemment circulé que le polémiste était désormais interdit sur le service public de l’audiovisuel. A droite, quelques voix se sont élevées mais à gauche on a savouré en s’étonnant que cela n’ait pas été décidé plus tôt !

Mais l’opprobre de gauche ne frappe pas que les polémistes clivants comme Eric Zemmour. La nouvelle de la suppression de l’émission de Frédéric Taddéi, « Ce soir ou jamais », il y a quelques mois n’avaient pas mobilisé les journalistes ! Pourtant c’était la dernière émission de VRAI débat qui disparaissait des antennes du service public !

Mais ce qu’on vient d’apprendre, à propos de Frédéric Taddéi, à savoir son arrivée sur la chaine russe Russia Today (RT France), aurait dû faire l’effet d’une bombe. Qu’un grand journaliste – un des derniers en France – soit obligé de rejoindre un média étranger pour pouvoir s’exprimer sur les ondes françaises est hallucinant au « pays des droits de l’homme » !

Mais la plupart des journalistes ne s’intéressent pas aux causes de ce transfert sulfureux. Ils se contentent de crier à la trahison et de trouver scandaleux qu’un journaliste français ose collaborer avec un tel média. Ils dénoncent le fait qu’il s’agit d’une chaîne pro-Poutine, alors qu’eux-mêmes n’invitent jamais des pro-Poutine dans les débats sur la Russie. Mais, ça n’a rien à voir vous diront-ils !

Je vous propose, à titre d’exemple caricatural, la vidéo de l’interview de Frédéric Taddéi par une journaliste de France Inter, Sonia Devillers, qui se drape dans les habits de procureur pour tenter de coincer l’accusé Taddéi.

Il est fort de café d’entendre une journaliste de la radio la plus partiale de France (surnommée par certains : France Sphincter), accuser un confrère de collaborer avec un média où la pluralité ne serait pas le point fort !

Je vous laisse savourer les réponses parfois pleines d’une ironie mordante de Frédéric Taddéi. Mais il n’est pas certain que la journaliste ait compris que c’était finalement elle et tous ces journalistes plus ou moins gauchisants qui ont été mis sur la sellette par l’interviewé !

Avant de vous livrer la vidéo, voici quelques extraits jouissifs :

La question que vous devriez me poser Sonia Devillers, c’est comment se fait-il que Frédéric Taddéi soit obligé, pour faire ce qu’il a fait pendant dix ans, totalement librement sur France 2, et avec beaucoup de succès, d’aller aujourd’hui le faire sur une chaine russe !

Vous n’avez plus de vrais débats à la télévision française et ça n’a l’air de gêner aucun journaliste !

Notre vision de la démocratie, ce que vous appelez : LA démocratie, qui a l’air d’être une et indivisible, a beaucoup évolué avec le temps. On a vécu longtemps sous l’apartheid, où les femmes n’avaient pas le droit de vote, et on appelait ça quand même la démocratie ! Pour nous, sous le général de Gaulle, on était en démocratie et pourtant l’ORTF lui était réservée.

Si de Gaulle revenait aujourd’hui, vous seriez obligé de lui dire que c’était une démocratie autoritaire et vous le regarderiez un peu comme Poutine !

Je vous envie d’avoir la certitude que nous, occidentaux, pratiquons un journalisme impartial, à une altitude extraordinaire, sans jamais aucun préjugé, aucun parti pris. On est les champions de la démocratie. Nous on fait de l’information, et tous les autres, absolument tous les autres, font de la propagande ! 

Vous avez raison : dans les prisons françaises, il n’y a que des coupables. Les prisons Françaises ne sont jamais condamnées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. On est absolument irréprochables dans ce domaine. Le président de la République n’a pas le pouvoir de faire exécuter des gens ! On est dans une démocratie formidable !

Quand j’étais adolescent, on autorisait de plus en plus de choses. Aujourd’hui, on en interdit de plus en plus ! Il se trouve d’ailleurs que les journalistes français ont beaucoup le réflexe d’interdire … Moralement, professionnellement, juridiquement, ils veulent interdire !

Si j’ai bien compris, Le Media a analysé un événement en Syrie très différemment de la quasi totalité des médias français qui, sur la Syrie, comme chacun sait, sont les seuls à obéir à un journalisme totalement impartial !

Et il conclut magistralement :

Attention, en tant que journalistes, il faut qu’on se méfie de nous-mêmes. Pas seulement des employeurs, de l’Etat, de la machine, des milliardaires … Non, méfions-nous de nous-mêmes ! De nos convictions, de nos opinions, de nos a priori, de nos préjugés, de notre idéologie!

A mon humble avis, Frédéric Taddéi adressait toutes ces recommandations en premier lieu à la journaliste qui lui faisait face !

Pour terminer, je ne résiste pas à la jubilation de vous repasser une fois de plus la vidéo illustrant parfaitement ce que la liberté d’expression signifie pour un journaliste de France Inter, Patrick Cohen.

Vous aurez bien noté au bout de 2 minutes après l’interpellation d’Alessandra Sublet : « Mais enfin, Patrick, on a bien le droit de penser ce qu’on veut !  »

Le cri du coeur de Patrick Cohen: «  NON ! »

En conclusion : « nous sommes pour la totale liberté d’expression … des idées de gauche ! »

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