Ian Brossat, les guillemets de la honte !

Publié par le 28 Août, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Ian Brossat, les guillemets de la honte !

Le nazisme a eu son procès, à Nuremberg, en 1945 !

Un procès largement justifié par les 10 millions de victimes du nazisme, dont 6 millions de juifs exterminés dans les camps de concentration.,

A l’inverse, avec 100 millions de morts, en URSS, en Chine, au Vietnam, au Cambodge et à Cuba, soit 10 fois plus que le nazisme, le communisme n’a jamais eu à rendre des comptes à la communauté internationale !

A quand un Nuremberg 2 dédié aux crimes du communisme ?

Cela donne une idée de la puissance du magistère de la gauche en Europe et en France !

Il fallait, à la gauche et aux communistes, un sens certain de l’impunité et du cynisme pour que des décennies après les horreurs perpétrées par le communisme, un parti politique français ait conservé le nom de : Parti communiste français !

Et même aujourd’hui, le sénateur communiste Ian Brossat peut dénigrer, à la tribune, l’initiative de la ville de Saint-Raphaël d’ériger une stèle aux victimes du communisme.

Il se permet même de mettre l’expression « victimes du communisme » entre guillemets !

C’est ce que rapporte Arnaud Florac dans cet article de Boulevard Voltaire :

Ian Brossat et les victimes du communisme :
la laideur morale à son apogée

Le sénateur communiste de Paris et porte-parole du PCF a besoin de guillemets pour évoquer 100 millions de morts.

L’« affaire » – puisque, désormais, c’en est une – de la stèle de Saint-Raphaël, (voir photo en médaillon) en mémoire des victimes du communisme, n’en finit pas de connaître des rebondissements. Cette fois, c’est Ian Brossat, sénateur de Paris et porte-parole du Parti communiste français, qui s’est fendu d’une tribune dans L’Humanité, publiée le 19 août, et a donné, le 25 août, une interview filmée, qualifiant cette stèle de « révisionniste ». La tribune est plus intéressante : les écrits restent. Voyons donc.

Pour commencer, hors tribune et en fin d’article, un bandeau du journal communiste rappelle à la fois que L’Huma donne « une information impartiale » (ben voyons !) et a besoin de dons pour survivre (alors que ses subventions par le contribuable se chiffrent déjà en millions). Mensonge à tous les étages : le ton est donné.

La tribune de M. Brossat mélange tout, comme il est de coutume chez ces gens, afin de faire passer des messages frauduleux et d’effacer la trace des horreurs du communisme.

Reprenons tout cela calmement.

Laideur morale et goût du sang

On commence fort avec cette assertion grandiose :

Les seules victimes du communisme en France sont les nazis et les collabos.

Pas tout à fait : on peut citer les ouvriers des usines d’armement qui, pendant la guerre d’Indochine, sabotaient les munitions destinées à nos soldats ; on peut citer les porteurs de valise de la guerre d’Algérie, indirectement responsables de dizaines de morts innocents ; ou, encore plus poignant, le massacre de ce couple de jeunes mariés, arrêtés sur le parvis de l’église en 1944 par des maquisards, et dont la femme sera fusillée le lendemain, en robe blanche.

C’est cela, le visage du communisme en France, comme partout ailleurs : laideur morale et goût du sang.

Passons sur la suggestion démagogique d’ériger, à la place, un monument à l’armée d’Afrique, libératrice de la Côte d’Azur : le souvenir monstrueux des « maroquinades » du corps expéditionnaire français en Italie (Crimes de 1944 en Ciociara — Wikipédia), popularisé par La Ciociara de Vittorio de Sica, avec Sophia Loren, rendrait cela un peu compliqué.

L’argument majeur de M. Brossat consiste à réfuter Le Livre noir du communisme (Robert Laffont), paru en 1997, et qui avançait le chiffre de 100 millions de morts. Malheureusement, malgré le parti pris idéologique assumé de l’introduction de Stéphane Courtois, coordinateur de l’ouvrage et ancien communiste touché par la grâce, il ne s’agit pas du seul ouvrage qui recense patiemment les atrocités des régimes communistes. Par ailleurs, comme l’avait justement dit à l’époque Laurent Joffrin, dans Libération (un journaliste et un journal peu suspects de nazisme), « à 50 ou 60 millions de morts au lieu de 80, le communisme deviendrait-il présentable ? » Cette question reste sans réponse, dans les rangs du PCF.

Aveuglement idéologique

Un autre argument serait celui de la multiplicité des régimes étudiés : en d’autres termes, il ne faudrait pas réduire le communisme aux crimes des régimes russe, chinois, cambodgien, cubain, nicaraguayen, nord-coréen… Bref, si tous les régimes communistes sont criminels, ce n’est pas de la faute du communisme. À ce niveau d’aveuglement, on est dans la psychologie clinique : c’est comme si un quelconque illuminé refusait qu’on résume le national-socialisme à l’échec de son expérience allemande …

Pour Ian Brossat, alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir (on connaît le truc : les heures sombres, la bête immonde et son ventre fécond, vêtue d’une chemise brune et de bottes qui claquent), « il faut brouiller les repères hérités de la Seconde Guerre mondiale qui avait fait du nazisme le mal absolu ». Non, il ne faut rien brouiller, M. Brossat : il faut clarifier. L’horreur intrinsèque de l’idéologie communiste ne rend pas le nazisme acceptable. La « bête immonde » a deux visages : un rouge et un brun. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

La conclusion, d’un complotisme stupide (en gros : critiquer le communisme, c’est vouloir supprimer toute opposition au capitalisme), ne mérite pas qu’on s’y attarde. À part, peut-être, pour dire ceci : le clivage gauche-droite est mort pour tout le monde, sauf pour les vieux cocos, sans distinction d’âge apparemment. Le clivage qui traverse la société (tout le monde l’a compris, sauf les gauchistes) est entre patriotes et mondialistes. Et Ian Brossat, en étant mondialiste comme tous les communistes, est, fût-ce à son corps défendant, dans le camp du Capital.

Écœurante de laideur morale, nauséabonde de mauvaise foi, risible d’aveuglement, cette tribune d’apparatchik rappelle les procès de Moscou …

… et nous rappelle que le PCF est la dernière métastase du cancer communiste en Europe. Espérons que ça ne durera pas.

Bonne fin de vacances quand même !

Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.

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