Il s’accroche au perchoir …

Publié par le 14 Sep, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Il s’accroche au perchoir …

Décidément, le Nouveau monde est pire que l’ancien !

Quelles sont les personnalités qui ont concouru, dans l’ombre d’Emmanuel Macron, à la création de la République en marche et qui en sont aujourd’hui les principales têtes d’affiche ?

On peut retenir principalement le quarteron représenté ci-contre qui tient plus des Pieds nickelés que des quatre mousquetaires :

  • C’est d’abord Castaner qui a plutôt brillé en vidant des shots de tequila dans les boîtes de nuit que comme premier flic de France !
  • C’est ensuite Gilles Le Gendre, vous savez, celui qui pense que la République en marche a été trop intelligente, trop fine pour être comprise des Français …
  • Il y a aussi Benjamin Griveaux, le candidat à la mairie de Paris, qui demande à ses concurrents de se rallier à lui, après les avoir copieusement insultés !
  • J’ai gardé Richard Ferrand pour la fin car il représente à lui tout seul la grande arnaque du Nouveau Monde.

Richard Ferrand se croyait tiré d’affaire après que le procureur de la république ait classé (complaisamment ?) sans suite une première  plainte pour prise illégale d’intérêt, déposée par l’association Anticor.

Après avoir été débarqué du gouvernement à cause de cette plainte, Jupiter lui avait trouvé comme point de chute – excusez du peu ! – le perchoir de l’Assemblée nationale. Les députés-godillots de la République en marche avaient voté pour lui sans états d’âme. Mais voilà qu’une deuxième plainte aboutit, cette fois, à une mise en examen par le Parquet national financier.

Dans une véritable démocratie, le président de l’Assemblée nationale, quatrième personnage de l’Etat, aurait immédiatement démissionné mais pas en Macronie où seul Jupiter décide !

Les proches de Jupiter ont assuré que Richard Ferrand avait tout le soutien de l’Elysée et d’ailleurs, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a tenté de défendre l’homme :

C’est un homme loyal, droit, qui a eu un parcours politique exemplaire. Richard Ferrand c’est un homme qui comme beaucoup d’autre a fait un choix qui n’est pas évident, quitter sa famille politique, en cohérence avec ses idées. Dans la vie d’un homme c’est quelque chose qu’il faut noter.

On peut légitimement se demander quel est le rapport entre sa vie politique et cette affaire judiciaire en cours. Par ailleurs, parler de loyauté pour un homme qui a lâché le Parti socialiste en pleine déroute, ne manque pas de culot. Sibeth Ndiaye nous dit que Richard Ferrand a rejoint Emmanuel Macron « en cohérence avec ses idées » alors doit-on comprendre que Richard Ferrand est resté au PS pendant des décennies en contradiction avec ces mêmes idées ?

A propos de cohérence de ses idées …

Valeurs actuelles, dans cet article, rappelle à Richard Ferrand ses positions antérieures, notamment pendant l’affaire Fillon :

Le président de l’Assemblée nationale, qui refuse de démissionner malgré une mise en examen, avait pourtant exhorté François Fillon à renoncer à l’élection présidentielle en 2017. Une prise de position aujourd’hui moquée.

C’est pourtant lui, dès le 14 avril 2017 et la mise en examen de François Fillon dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse, qui avait exhorté l’ancien Premier ministre à renoncer à l’élection présidentielle.

« Il a définitivement perdu toute autorité morale »

« Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale », avait alors écrit Richard Ferrand sur Twitter. Ou encore, trois jours plus tard : « Nous disons à @FrancoisFillon qu’il a définitivement perdu toute autorité morale pour diriger l’Etat et parler au nom de la France. »

Rappelons par ailleurs les déclarations d’Édouard Philippe, le 30 mai 2017. Alors ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand avait été visé par une enquête préliminaire dans l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne. « Un ministre qui serait mis en examen devrait démissionner, il n’y a aucune ambiguïté là-dessus », avait assuré le Premier ministre. Une mise en examen aujourd’hui effective, même si le président de l’Assemblée nationale n’est pas membre du gouvernement.

L’arrogance de l’exécutif est devenu insupportable aux yeux des Français, les Gilets jaunes l’ont prouvé ! Il me semble qu’Emmanuel Macron joue avec le feu dans le contexte social brûlant qui s’annonce …

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