Ils détruisent toutes nos valeurs

Publié par le 3 Nov, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Ils détruisent toutes nos valeurs

Les médias sont en grande partie ligués
pour détruire les valeurs qui ont forgé la France.

L’incroyable couverture médiatique – sur toutes les radios, et sur tous les plateaux télé -, de la publication d’un livre qui assure la promotion d’une pratique formellement interdite en France témoigne de ce parti pris soi-disant « progressiste » de la presse. Je fais allusion au livre de Marc-Olivier Fogiel qui déballe impudiquement la façon dont il est allé loué en Californie l’utérus de deux femmes.

Qu’est-ce donc sinon une propagande éhontée, et à peine déguisée,
pour nous préparer, dans le futur, à la légalisation de la GPA ?

Dans un excellent article, de Causeur, Sophie de Menthon dénonce la décadence médiatique dont est victime la France. Mais ce matin, je veux relayer un édito d’Yves de Kerdrel paru dans un numéro récent de Valeurs actuelles. Un édito qui dénonce l’inversion des valeurs imposée, à marche forcée, par le Système et ses médias :

De l’hébergement des migrants encouragé par l’État à la promotion de la GPA, notre pays est plongé dans une inversion de ces valeurs qui servent de pierres angulaires à la civilisation.

Au tout début de son mandat, Emmanuel Macron s’est attiré les foudres du pays, notamment de son propre électorat, en rabotant – de manière il est vrai assez inconséquente – de 5 euros par mois le montant de l’aide personnalisée au logement. Il s’agit d’une allocation qui permet aux personnes les moins aisées, en particulier les étudiants ou les retraités, de financer la location d’un logement décent. Des millions de Français ont été impactés par cette mesure aussi radicale qu’humiliante. Ces mêmes Français ont appris la semaine passée que les députés avaient approuvé l’attribution d’un crédit d’impôt de 5 euros pour chaque nuitée offerte par l’un de nos compatriotes à un migrant. Il est même prévu que cet hébergement puisse durer dix mois. Ceux qui logent des immigrés en situation irrégulière bénéficieraient ainsi d’une réduction d’impôt de 1 500 euros par an. Il faut espérer que les sénateurs, dans leur grande sagesse, votent désormais contre cet amendement. Mais le simple fait que la représentation nationale ait fait voter un tel amendement qui favorise l’hébergement des migrants, alors que tant de Français sont sans abri témoigne de l’inversion des valeurs dans laquelle est plongé notre pays.

On me dira que cela est le fait de quelques députés novices. Mais sur un tout autre plan nous assistons à la même inversion des valeurs. Depuis quelques jours il n’est plus possible d’ouvrir un journal ou de regarder une émission de télévision sans être abreuvé de la promotion de l’animateur de radio Marc-Olivier Fogiel pour le livre dans lequel il explique, par le menu détail, comment, sans reculer devant la marchandisation du corps d’une femme, lui et son compagnon ont pu avoir deux petites filles. Le magazine Paris Match a mis en scène cette « famille » d’un nouveau genre. Et tout est fait pour que chaque Français applaudisse la vedette médiatique pour avoir fait valoir son « droit à l’enfant« . A-t-on oublié que la gestation pour autrui est interdite en France ? Ce qui a amené notre saltimbanque national à devoir aller jusqu’en Californie pour avoir recours à la GPA. Mais personne ne semble gêné par le fait que son ouvrage est un essai d’évangélisation en faveur d’une pratique qui est condamnée dans notre pays. Et si elle est répréhensible, c’est parce qu’elle transforme l’enfant en objet et l’utérus d’une femme, plus ou moins anonyme, en bien marchand.

Il faut être un vieux réactionnaire comme votre serviteur
pour s’émouvoir d’une telle inversion des valeurs.

Voilà trois semaines, l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron, qui fut sénateur et maire de Lyon, Gérard Collomb, devenu ministre de l’Intérieur par la grâce de Jupiter, a poussé un cri d’alarme lors de sa passation de pouvoirs. Il a mis en garde contre la multiplication des territoires perdus de la République et le risque de guerre civile qui vise d’abord certains quartiers, mais ensuite tout le pays. Celui qui a été pendant dix-sept mois le premier flic de France et qui a eu tous les matins sur son bureau la liste de tous les incidents dans nos cités a voulu prévenir son successeur et prendre le pays à témoin. Résultat : plutôt que d’écouter son alerte et d’en tirer les conséquences, la plupart des médias ont expliqué qu’il s’agissait des propos d’un vieux monsieur, dépressif, voire gâteux.

Quand personne ne veut écouter celui qui a été la personnalité la mieux informée de France, cela signifie que nos dirigeants ont décidé de planter leur tête dans le sable plutôt que de restaurer l’État de droit.

« L’ordre juste »n’est plus une valeur actuelle au pays de Clemenceau, de Jules Ferry et du général de Gaulle. Toutes ces trahisons faites aux valeurs de notre civilisation font écho à ce « déclin du courage » que Soljenitsyne évoquait dans son fameux discours de Harvard. Avant de rappeler que ce déclin « a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ».

Yves de Kerdrel pour Valeurs actuelles.

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