Islam, islamisme : ces mots interdits de la gauche !

Publié par le 24 Nov, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Islam, islamisme : ces mots interdits de la gauche !

Avant de vous laisser avec une remarquable interview pointant ce refus de la gauche de nommer la réalité, je souhaite dénoncer la présence indécente de certaines personnalités de gauche à la marche blanche organisée après l’assassinat de Mehdi Kessaci, jeune frère d’un militant se battant contre le narcotrafic.

De nombreuses personnalités de gauche se sont précipitées pour assister à cette marche blanche, comme Yaël Braun-Pivet, Eric Dupont-Moretti et Benoit Payan.

Si la maire de Marseille est légitime à assister à cette manifestation à la mémoire de l’un de ses administrés, les deux autres n’avaient rien à y faire.

La présidente de l’Assemblée nationale est une militante affichée du macronisme et porte donc une lourde responsabilité dans l’invasion migratoire et le narcotrafic en filiation directe avec l’immigration.

Quant à Eric Dupont-Moretti, il est doublement indésirable dans un tel hommage.

D’abord, pour n’avoir rien fait contre l’immigration invasive quand il était Garde des sceaux et ensuite pour voir réprimandé des magistrats marseillais qui avertissaient que la bataille contre le narcotrafic était en passe d’être perdue !

Mais il a pire !

Toute cette gauche n’avait pas le droit moral de participer à cette marche blanche alors qu’elle n’a jamais jugé bon de se déplacer pour des cérémonies similaires organisées pour le jeune Thomas à Crépol, pour la petite Lola, torturée, violée et assassinée par une jeune OQTF, pour la jeune Philippine, et le petit Elias et pour bien d’autres !

Pire, cette gauche, sans foi ni loi, hurlait à la récupération quand la droite rendait hommage à ces victimes !

Ce deux poids, deux mesures appelle une terrible question :

Faut-il comprendre qu’il faut que les victimes aient un prénom à consonance arabo-musulmane pour que la gauche se déplace ?

Les jeunes victimes de l’immigration ayant un prénom français doivent-elles être ignorées et leurs meurtres classés dans les faits divers ?

Voici un article de The Epoch Times qui dénonce le refus de la gauche de nommer les choses qui ne cadrent pas avec le récit de la diversité heureuse :

Anne-Sophie Nogaret : « Dès qu’il s’agit de dénoncer le terrorisme islamiste, nous assistons à une série de contorsions visant à masquer la réalité »

Ce jeudi 13 novembre, la France a rendu hommage aux 132 morts et aux centaines de blessés des attentats islamistes du 13 novembre 2015. Mais pour Anne-Sophie Nogaret, dix ans après ces attaques terroristes, une idéologie empreinte de naïveté empêche de nommer correctement l’ennemi.


Anne-Sophie Nogaret est une ancienne professeure de philosophie et auteure de la newsletter « Le Petit Minaret Illustré ». Ces dix dernières années, les attentats islamistes ont continué de frapper notre territoire, et rien n’a changé, déplore-t-elle.

Epoch Times – Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur cette norme idéologique qui empêche de nommer l’islamisme et que vous dénoncez dans le Journal du Dimanche ?

Anne-Sophie Nogaret – C’est une norme idéologique que l’on retrouve dans tous les discours publics officiels et dans les médias, et qui ne correspond pas forcément à ce que pensent la plupart des Français.

Dès qu’il s’agit de dénoncer le terrorisme islamiste, nous assistons à une série de contorsions visant à masquer la réalité. Les exemples ne manquent pas. Lors de l’hommage à l’officier de gendarmerie Arnaud Beltrame, égorgé par un islamiste en 2018, on disait qu’il avait été « victime de son héroïsme ».

Une mairie écologiste d’une ville de province a installé une plaque en hommage à Samuel Paty, sauf qu’il était écrit sur la plaque : « Samuel Paty, victime du terrorisme ». Mais de quel terrorisme ? Visiblement, certaines vérités dérangent.
 

N’est-ce pas surprenant qu’en 2025, le fait de désigner l’islamisme comme un ennemi soit toujours un tabou ?

Non puisque ces dix dernières années, les attentats islamistes, y compris « low cost », ont continué de frapper notre territoire, et rien n’a changé.

L’auteur de l’attaque à la voiture-bélier à l’île d’Oléron le 5 novembre a prononcé plusieurs fois « Allah Akbar » lors de son interpellation, mais le motif terroriste n’a pas été retenu.

Depuis dix ans, et même bien avant, le terrorisme islamiste ne cesse de montrer chaque jour sa dangerosité.

Selon son avocate, Salah Abdeslam, seul membre vivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015, souhaiterait s’engager dans une démarche de dialogue avec des victimes des attentats. Quelle est votre analyse ?

C’est grotesque ! Je ne crois pas qu’on puisse déradicaliser les gens comme Salah Abdeslam. Ces islamistes sont totalement convaincus par leur idéologie et leur cause.

Je ne suis pas dans la tête d’Abdeslam, mais je pense qu’il voit simplement cette démarche de dialogue comme un moyen de faire parler de lui, et peut-être finalement, de se moquer de nous, de notre naïveté.

Il y a une forme de cynisme …

C’est un personnage d’autant plus cynique qu’il n’est pas du tout un djihadiste repenti, bien au contraire. Nous avons d’ailleurs appris il y a quelques jours qu’il détenait illégalement une clé USB dans laquelle se trouvait du contenu djihadiste …

« L’État a multiplié les plans, les dispositifs, les acronymes. Mais rien n’a stoppé la progression lente et méthodique de l’islamisme sur notre sol. Dix ans après les attentats, nous avons appris à vivre avec le danger », déplorait Olivier Fisher, victime des attentats et assistant parlementaire RN dans une tribune publiée dans Le Figaro. Partagez-vous ce constat ? Les Français se sont-ils malheureusement habitués à la menace ?

Cela dépend des générations. Concernant les gens issus de ma génération, je ne dirais pas qu’ils se sont habitués à la menace en soi, mais qu’ils se sont habitués à ne pas en parler.

Beaucoup de personnes, par exemple, me disent sur les réseaux sociaux ou via ma newsletter qu’ils sont d’accord avec mes analyses, mais qu’ils n’osent pas « liker » mes publications ou exprimer leur opinion publiquement par peur de connaître une forme de mort sociale et professionnelle.

Propos recueillis par Julien Herrero pour The Epoch Times.

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