Jamais on ne tolèrerait ça d’un homme de droite !

Publié par le 9 Juin, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Jamais on ne tolèrerait ça d’un homme de droite !

Ah, que j’aurais aimé être dans le Camp du Bien !

Comme ce serait enthousiasmant d’être persuadé, non seulement d’avoir raison, mais en plus d’être convaincu d’oeuvrer pour la justice et le bonheur du peuple …

Comme ce serait confortable de se sentir presque partout en bonne compagnie … Dans les médias qui chanteraient la même chanson que moi, dans les prétoires où mes adversaires politiques seraient toujours condamnés et mes amis systématiquement relaxés …

J’aurais adoré parler le politiquement correct dans le texte et penser naturellement comme les bien-pensants !

J’aurais aimé trouver formidable de dénaturer le mariage, génial de fabriquer des enfants sans père, et ravi de me battre pour qu’on puisse bientôt louer le ventre des femmes …

Quelle griserie ce doit être de se sentir progressiste, pour toujours plus d’avancées sociales et sociétales !

Quel nirvana de penser que supprimer les frontières évite pour toujours les guerres !

Quel confort d’esprit de se sentir toujours du côté des faibles, des pauvres !

Quelle félicité de ne voir dans le migrant qu’une chance pour la France et dans l’islam qu’une pure religion d’amour et de lumière !

Mais, voila, le constat est là, je suis de droite et conservateur !
Et je tiens un blog appelé avec provocation : « A droite, fièrement ! »

Ce qui m’a amené à cette réflexion, c’est la dernière tribune antiraciste de Virginie Despentes et surtout l’article que lui a consacré Jean Messiha dans Valeurs actuelles.

Dans cet article, les contre-vérités du discours antiraciste sont légion ! Et pourtant le journaliste de Libération Daniel Schneidermann a osé écrire pour l’excuser :

« Virginie Despentes a factuellement tort, mais elle a politiquement raison. »

A gauche, quand on atteint le pouvoir, on a l’arrogance facile et une idée très spéciale de la démocratie !

Cela rappelle, en 1981, le député PS André Laignel, crier à la face de la minorité de droite :

« Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires ! »

Jean Messiha dénonce le propos de Virginie Despentes et rappelle aussi sa déclaration scandaleuse au lendemain du massacre de l’équipe de Charlie Hebdo par les frères Kouachi :

J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux.

J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage.

J’ai aimé aussi leur désespoir. Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus les armes à la main hurler ‘on a vengé le Prophète’ et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas.

Et je m’interroge … Cette déclaration est abjecte et obscène ! Pourquoi cette femme n’a t-elle pas été condamnée pour incitation au terrorisme ?

On a trainé Eric Zemmour devant les tribunaux pour mille fois moins que ça ! Parce qu’il est de droite ?

Et on trouverait mille autres exemples !

Est-ce qu’une personnalité de droite aurait pu avouer sur le plateau d’Apostrophes qu’il adorait se faire déshabiller par des enfants de 5 ans puis faire tranquillement toute une carrière de député européen et trahir sa jeunesse trotskiste en finissant comme cireur de pompe du libéral Macron sur les plateaux de LCI ?

On a excommunié Nadine Morano pour 10 000 fois moins que ça !

A propos de Nadine Morano, est-ce qu’un comique de droite aurait pu traiter Christiane Taubira de conne et de salope sans être condamné pour incitation à la haine raciale. Mais Guy Bedos, lui, a été relaxé ?

Je m’arrête là pour ne pas lasser …

Oui le racisme antiblanc existe ! Je l’ai rencontré ! Il s’appelle Virginie Despentes !

Je termine par la conclusion de l’article de Jean Messiha que je fais mienne :

Enfin, mes amis blancs, quand on vous pointe ignominieusement du doigt pensez à ce monde dans lequel nous vivons. Pensez à l’Europe, aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie et à la Nouvelle Zélande, à ces pays vers lesquels se précipitent les « Noirs » et les « Arabes » de Virginie Despentes qui n’ont qu’un seul rêve : y vivre. Pensez au reste du monde et dites-vous : nous pouvons être fiers de ce que nous sommes et de ce que nous avons construits.

Jean Messiha pour Valeurs actuelles.

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