La “Bidenmania“ frappe même dans Les Echos !

Publié par le 13 Mai, 2021 dans Blog | 5 commentaires

La “Bidenmania“ frappe même dans Les Echos !

Je vous soumets un texte que j’ai trouvé dans l’édition Week-end du magazine économique Les Echos.

Cet organe de presse est habituellement plutôt sérieux et mesuré et ne prend que très rarement des positions politiques très tranchées.

L’auteur de l’article en question est Marc Dugain et j’ai été fasciné par la prose dithyrambique de son article qui nous présente Joe Biden pratiquement comme un génie.

Visiblement son admiration pour Joe Biden n’a d’égale que sa détestation de Donald Trump.

Marc Dugain

Voici la phrase sidérante qui résume bien sa tribune :

Les éloges ne manquent pas concernant Joe Biden et après Trump qui brigue le titre du Président le plus pathétique depuis Bush junior, on le voit bien rentrer dans l’histoire aux côtés de Roosevelt, la grande figure démocrate de la crise de 29 et de la dernière guerre mondiale, mais aussi de Kennedy dont il faut se souvenir qu’il a évité l’affrontement nucléaire entre les deux grands blocs de l’époque.

On sent immédiatement le parti pris gauchisant qui porte aux pinacles les présidents Démocrates et voue aux gémonies leurs homologues Républicains !

Comme le fait, à chaque élection américaine, la majorité de la presse française !

Mais oser classer Biden entre Roosevelt et Kennedy, il fallait oser !  

Pour un président dont certains observateurs disent que ses capacités cognitives ont baissé de moitié. Il faut une presse entièrement dévouée aux Démocrates pour avoir minimisé ses défaillances intellectuelles lors de sa première conférence de presse.

Voici le texte complet de Marc Dugain dont je vous laisse apprécier le réalisme et l’impartialité :

La chronique de Marc Dugain : l’exemple américain

Je me souviens d’avoir essayé de me débarrasser d’un rosier qui gênait dans mon jardin en le mettant en pièces. L’année suivante, au lieu d’avoir disparu, il est ressorti, flamboyant comme jamais. C’est un peu ce qui s’est passé avec la démocratie américaine. Foulée par Trump et ses adeptes, on s’est demandé si elle résisterait à ce déchaînement de haine, de bêtise, d’esprit de conspiration qui a conduit Trump à refuser le résultat des élections de 2020. Son admiration pour Poutine, qui lui a drôlement rendu service au moment du scrutin et tout au long de son mandat, l’avait conduit à rêver du même destin, devenir président à vie quel que soit le résultat des urnes. Mais la démocratie américaine est solide malgré ses imperfections.

Elle renaît avec un homme qui se dit qu’être élu à son âge lui permet d’avoir pour son pays un autre horizon que la prochaine élection, de passer outre le déclin naturel de sa vue pour regarder loin et tenter de mener son pays vers un équilibre nécessaire entre ceux qui réussissent et ceux qui n’ont pas l’opportunité de le faire. Les éloges ne manquent pas concernant Joe Biden et, après Trump qui brigue le titre du président le plus pathétique depuis Bush junior, on le voit bien rentrer dans l’histoire aux côtés de Roosevelt, la grande figure démocrate de la crise de 29 et de la dernière guerre mondiale, mais aussi de Kennedy dont il faut se souvenir qu’il a évité l’affrontement nucléaire entre les deux grands blocs de l’époque.

Joe Biden a mis fin, en tout cas provisoirement, à l’expansion politique d’un mouvement populiste démagogique en apportant des réponses concrètes aux Américains qui vivent plus près du cauchemar que du rêve. Il peut désamorcer cette rancoeur profonde instrumentalisée par l’ancien tartuffe de la Maison-Blanche. Une fois encore, l’Amérique a montré l’exemple de la capacité des démocraties à s’affranchir du piège populiste à un moment de notre histoire où la tentation est grande.

En France, certains militaires et gendarmes se verraient bien contribuer à rétablir l’ordre. Sauf que l’idée qu’ils se font de l’ordre ressemble à une guerre civile. La déception, il faut l’accepter, est consubstantiel à la démocratie. Emmanuel Macron n’a pas vraiment tenu les promesses qui avaient suscité un véritable enthousiasme pour lui. Comme beaucoup de ses prédécesseurs, il a trouvé qu’il était plus convenable de renoncer que de s’obstiner, nourrissant involontairement un courant extrême qui refuse d’accepter que ce qui ne va pas dans les démocraties c’est nous, essentiellement nous, nos égoïsmes et nos contradictions.

La dernière fois qu’on a connu un régime autoritaire, on n’est pas allé chercher un gendarme aigri ni un général frustré, on a fait ça bien, on a mis un maréchal à la tête de l’État. Et on sait ce que cela a donné. Alors tant qu’à être dirigé par un vieil homme qui n’a plus rien à perdre d’autre que son honneur, autant préférer le profil de Biden à celui de Pétain.

Marc Dugain pour Les Echos Week-end.

Je termine en reprenant un autre extrait de son panégyrique “bidenien“ :

Il [Joe Biden] peut désamorcer cette rancoeur profonde instrumentalisée par l’ancien tartuffe de la Maison-Blanche.

Un tartuffe, c’est quelqu’un qui dissimule sa vrai nature, qui est hypocrite et fourbe. On peut charger Donald Trump de beaucoup de défauts mais sûrement pas de tartufferie ! C’est à l’inverse son côté “cash“, brut de décoffrage, brutal, transgressif qu’on lui reproche.

Mais Marc Dugain n’est pas à ça près. Il voulait juste déverser sa bile sur Donald Trump et glorifier Joe Biden.

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5 Réponses à “La “Bidenmania“ frappe même dans Les Echos !”

  1. Richard Mauden dit:

    Le magazine économique Les Echos est un organe de presse LREM-mollo-centriste habituellement ni sérieux et ni mesuré et qui ne prend que très rarement des positions politiques sages, saines et équilibrées.

  2. Que vient faire Marc Dugain dans un journal économique, il est romancier, et ses ouvrages sont plutôt bons, comme la chambre des officiers.

  3. Ne mettez pas :

    On « sent » immédiatement le parti pris gauchisant qui porte aux pinacles les présidents Démocrates et voue aux gémonies leurs homologues Républicains !
    .
    .
    Le mot sentiment, sentir, sont des mots pouvant preter a des fantasmes, a quelques choses de mal raisonné… La dictatures des mots pour interpreter tels fait est une nouvelle fois une invention de la goche…
    Cela leur permets, a defaut d’etre sincere et d’argumenter, de pretendre que la personnes se trompe, qu’elle a plutot le sentiment…

    Il faut sortir de cette imbecilitée propagandiste fabriquée par la goche, que d’utiliser le sentiment en remplacement de : j’ai observé, j’ai analysé, j’ai raisonné,
    ces mots s’appuis sur une construction mentale basé sur un raisonnement plus approfondi, contrairement aux sentiment, sur lequel les gogochistes veulent enfermer le peuple, pour mieux le berner, de meme en pseudo justice.

    Les zozos de goche veulent limiter au maximum le raisonnement des peuples, pour le remplacer par l’instint, pour mieux l’asservir a sa propagande mensongere.
    .
    .

    Mettez ceci:
    On « voit » immédiatement le parti pris gauchisant qui porte aux pinacles les présidents Démocrates et voue aux gémonies leurs homologues Républicains !
    .
    .
    La goche, la plus con du monde n’en est pas moins la plus menteuse, la plus manipulatrice au monde.

  4. biden n’est pas a la hauteur, tout le monde le voit sauf les fêles, la goche…

  5. il suffit de regarder Fox News pour voir les « réussites négatives  » de sleepy Joe…

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