La démocratie a t-elle dérivé vers une dictature douce ? (3)

Publié par le 13 Août, 2022 dans Blog | 3 commentaires

La démocratie a t-elle dérivé vers une dictature douce ? (3)

Voici la troisième partie de l’analyse proposée par Michel Geoffroy et publiée sur le site de Polemia (partie 1 ici et partie 2 là):

La France de Macron,
une dictature post-démocratique

La fin des libertés collectives, terreau de la soft dictature post-démocratique

Ceux qui vantent les libertés individuelles dont nous bénéficions, pour récuser la dictature, oublient opportunément également que les libertés collectives – et au premier chef la souveraineté des peuples – ont été déconstruites par les post-démocrates libéraux. Lesquels ne conçoivent la liberté que comme un individualisme absolu, indifférent au bien commun …

… c’est-à-dire dans un sens exclusivement libéral et marchand car on n’autorise que ce que le marché peut satisfaire.

Or, quand les libertés collectives disparaissent, les libertés individuelles ne peuvent durer longtemps, comme le démontre le sort des « démocraties populaires » soumises au régime de la souveraineté limitée soviétique.

Ce que démontrent aussi de nos jours la déconstruction des frontières et la dérégulation de l’immigration, qui conduisent de plus en plus à réduire la liberté d’opinion des autochtones. En France, le gouvernement a dissous l’association Génération identitaire sous le prétexte que sa critique de l’immigration constituait, selon le parquet, une incitation à la haine, créant un précédent redoutable. Car, vis-à-vis de l’immigration, les autochtones n’auront désormais plus qu’un droit : celui de se taire et d’accueillir toujours plus d’immigrants.

Emmanuel Macron ne se prive d’ailleurs pas d’allonger la liste des prétendues fautes imputables aux Français ! En post-démocratie, donner la parole au peuple – ce qui est de plus en plus rare – se trouve dévalué sous le vocable « populisme ». Et lui donner la priorité devient hautement discriminatoire !

Un nouveau pouvoir sans limite

L’avènement de la post-démocratie, qu’incarne l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron, signifie surtout que les catégories classiques de la science politique n’ont plus cours en France : les principes d’équilibre et de séparation des pouvoirs, de souveraineté populaire, de responsabilité politique, de suprématie de la loi sont devenus obsolètes. Dans ces conditions, invoquer les élections ou la république pour réfuter la dictature, comme si nous étions en 1958, repose sur une supercherie.

Car l’autorité est désormais de plus en plus économique et technologique, et non plus politique : ce qui signifie qu’elle n’est plus limitée par les contraintes inhérentes à la responsabilité politique et à l’adhésion populaire. En d’autres termes, on se trouve confronté à un pouvoir que de moins en moins de pouvoirs viennent refréner, à rebours de ce que préconisait Montesquieu.
La crise du coronavirus a renforcé cette tendance à la marginalisation des institutions politiques, réduites au rôle de chambre d’écho des prescriptions des « experts » médicaux, des médecins de plateau télé, des comités Théodule et de Big Pharma.

De même, les médias, devenus propriété des puissances économiques et financières, ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir mais, désormais, d’instrument du pouvoir, ce qu’ont d’ailleurs très bien compris les Gilets jaunes ou les manifestants anti-passe sanitaire !

Car les médias servent désormais à façonner l’opinion dans le sens que souhaite l’oligarchie, et non à défendre les libertés publiques.

Or un pouvoir que plus rien ne vient refréner bascule tôt ou tard dans la dictature et l’oppression. Nous sommes justement en train de vivre ce moment.

Michel Geoffroy pour Polemia.

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3 Réponses à “La démocratie a t-elle dérivé vers une dictature douce ? (3)”

  1. Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies: ils sentent le besoin d’être conduits et l’envie de rester libres. Ne pouvant détruire ni l’un ni l’autre de ces instincts contraires, ils s’efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelque relâche. Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux mêmes choisi leurs tuteurs. Chaque individu souffre qu’on l’attache, parce qu’il voit que ce n’est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne.
    Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.

    Alexis de Tocqueville.

    Les moyens modernes sont terrifiants, ils sont la source d’un savoir infini pour qui sait chercher, mais ils donnent aussi des moyens de coercition abominable.

  2. Voila la dictature « qu’ils » préparent pour demain, la pandemie en fait parti et pour vous situer le personnage, je rappelle qu’il a été le conseiller de 4 president depuis mitterand, voici un aspect impitoyable de la nature de ce personnage :

    Jacques Attali : « L’avenir de la vie » 1981 – Extrait
    11 Avril 2021, 07:21am
    Jacques Attali : "L’avenir de la vie" 1981 – Extrait
    « À l’avenir il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu’il dépasse 60- ­65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Ensuite les faibles puis les inutiles qui n’apportent rien à la société car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides.Une euthanasie ciblant ces groupes ; l’euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure.

    On ne pourra bien sûr pas exécuter les gens ou faire des camps. Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c’est pour leur bien. La population trop nombreuse, et pour la plupart inutile, c’est quelque chose d’économiquement trop coûteux. Sociétalement, il est également bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement.

    On ne pourra pas non plus faire passer des tests d’intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien ! Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités. Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux ­mêmes à l’abattoir. »

    (Extrait de l’Avenir de la vie, Jacques Attali, 1981)

    Comprenez qu’il n’est pas seul a établir un tel plan, et que la place de ces personnages est de nature a pouvoir réaliser leur plan machiavelique.

  3. C’est tout le systme que suit la goche debile et les progressistes debile, qui elimine progressisment les libertées, aidées en cela par la pseudo justice.

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