La droite outragée, la droite brisée, la droite martyrisée mais …

Publié par le 19 Juin, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La droite outragée, la droite brisée, la droite martyrisée mais …

Que le général de Gaulle me pardonne de lui emprunter sa célèbre déclaration prononcée le 25 août 1944 devant l’Hôtel de ville de Paris qui depuis, a abrité des locataires beaucoup moins prestigieux …

Après le calvaire subi par la droite durant l’année 2017, j’avais besoin de me raccrocher à un petit plaisir, une petite oasis dans les ruines du paysage politique dévasté qu’offre la droite française.

D’où ce titre qui m’est venu à l’idée après quelques défaites aux législatives d’opposantes honnies :

La descente aux enfers de la droite n’a été qu’une suite ininterrompue de traumatismes :

  • Ce furent d’abord les primaires de droite qui vit :
    • Une juppémania insolente qui enflamma la presse,
    • L’élimination de Nicolas Sarkozy bien aidée par 650 000 gauchistes venus renier leurs valeurs en signant la charte des valeurs de droite.
  • Ce fut ensuite le déchainement de la presse contre François Fillon,
  • Il y eut aussi l’extraordinaire célérité et l’étonnante efficacité de la justice à s’emparer de l’affaire,
  • Il y eut ce dévoiement de la justice qui alimentait constamment la presse grâce à des fuites constantes.
  • On vit cette même justice refuser d’enquêter sur l’évanouissement d’une partie du patrimoine du candidat Emmanuel Macron,
  • On observa la totale inertie de la justice concernant Richard Ferrand qui retarda au maximum l’ouverture d’une enquête,
  • On vit des responsables politiques de droite, tromper la confiance de leurs électeurs en allant à la soupe gouvernementale,
  • Nous en vîmes d’autres dire qu’ils soutiendraient Macron sans connaître son programme,
  • Et finalement, on assista au tsunami du mouvement En Marche ! qui submerga l’assemblée nationale.

A droite, nous avons effectivement été outragés, brisés, martyrisés !

Nous en sommes arrivés à nous réjouir de petits plaisirs … Et parmi eux, les défaites d’Aurélie Filippetti, de Marisol Touraine, de Najat Vallaud-Belkacem-Belkacem et, cerise sur le gâteau, de Natha­lie Kosciusko-Mori­zet, sont venues mettre un peu de baume sur nos plaies encore à vif !

On me reprochera une certaine misogynie puisque j’ai sélectionné quatre femmes mais il faut bien reconnaître qu’à gauche le sectarisme le plus fort est très bien représenté dans la gent féminine.

On notera que contrairement à ce qu’on entend, ce ne sont pas les générations les plus anciennes qui ont été sanctionnées !

Les trois premières « nominées » ont bien démontré leur sectarisme durant le quinquennat de Hollande. Aurélie Filippetti, à la culture, et Marisol Touraine au ministère de la santé où elle se mit à dos quasiment toutes les professions de santé. Son irresponsable génération du tiers payant restera comme l’une des mesures les plus démagogiques du quinquennat Hollande.

On décernera une mention spéciale à la « khmer rose », Najat Vallaud-Belkacem-Belkacem, dont la défaite a dû réjouir le coeur des sympathisants de droite. Jean-Michel Blanquer est très occupé à défaire toutes les mesures de nivellement par le bas prises par cette femme.

Quant à Natha­lie Kosciusko-Mori­zet, après avoir fait perdre la droite dans la conquête de la mairie Paris, elle s’illustre dans la perte d’une circonscription imperdable, celle de François Fillon ! Même son agression arrivée bien à propos – et qui a rappelé à certains le faux attentat organisé par François Mitterrand – n’a pas réussi à la sauver !

Il ne manque à mon bonheur qu’une défaite  : celle de Christiane Taubira qui eut finalement la sagesse de prendre du recul avant l’anéantissement final du parti socialiste.

Voici un article qui, j’en conviens, ne restera pas dans les annales mais il m’a bien défoulé … Et j’en avais bien besoin !

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