Moi, c’est moi ! Et lui, c’est lui !
A part quelques ministres venus profiter des dernières voitures à cocarde avec chauffeurs, la Macronie voit tous les anciens supporters de Macron, le lâcher jour après jour.
C’est Gabriel Attal, qui n’a toujours pas pardonné à Macron d’avoir interrompu sa carrière prometteuse, par une dissolution imbécile, qui déclare qu’il « ne comprend plus les décisions de Macron ».
C’est Edouard Philippe qui oublie que c’est Macron qui l’a sorti de l’anonymat de la mairie du Havre, pour le parachuter à Matignon, qui appelle à sa démission immédiate.
Et maintenant, on apprend que son ministre de l’économie durant 7 ans, Bruno Le Maire est en train de la lâcher … En fait, pour Bruno Le Maire, il s’agit juste d’un retour à la case départ après deux tête-à-queue successifs.
Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler les sévères critiques qu’il portait contre le candidat à l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron :
Mais quelques mois après, après tous ces compliments, il trahissait les Républicains et rejoignait l’équipe gouvernementale de Macron !
Voici un article de la Gazette du Tocsin qui rapporte la dernière trahison de Bruno Le Maire, à l’encontre de Macron :
Bruno Le Maire révèle qu’Emmanuel Macron a
sciemment dissimulé le dérapage des comptes publics !
Bruno Le Maire fait éclater au grand jour la dissimulation du dérapage des comptes publics par Emmanuel Macron. François Cocq fait le point.
Cette information est passée quasiment inaperçue et pourtant, il s’agit bien d’un véritable séisme.
Hier sur France 5, Emmanuel Macron a été publiquement accusé par l’un de ses plus proches collaborateurs, Bruno Le Maire, d’avoir sciemment dissimulé le dérapage des comptes publics avant les élections européennes de 2024.
Une lettre révélée par l’ancien ministre de l’Économie, datée du 6 avril 2024 et estampillée « Secret », ne laisse place à aucun doute : elle affirme que la chute des recettes fiscales en 2023 a porté notre déficit à 5,5 %, au lieu des 4,9 % escomptés. Pourtant, Macron a choisi de ne rien révéler aux Français ni au Parlement, refusant, deux jours plus tard, toute loi de finances rectificative devant les chefs de sa majorité :
Je ne vois pas l’intérêt d’une loi de finances rectificative.
Ce que constate notre chroniqueur politique, c’est le court-circuitage du fonctionnement de l’État par le président actuel. François Cocq martèle :
La chaîne de commandement de l’État a été rompue ; elle explose au niveau du dernier rouage, celui du monarque présidentiel. D’une certaine manière, Macron joue contre l’État.
Une décision inique qui démontre à quel point le locataire de l’Élysée est prêt à tout sacrifier pour de bas intérêts politiciens.
Rappelons que cette dissimulation est actée quelques mois avant la dissolution par laquelle Emmanuel Macron espérait transférer le pouvoir au Rassemblement national, comme l’a révélé le journaliste du Figaro, Wally Bordas, dans son dernier ouvrage, Palais Bourbier.
Et François Cocq de rappeler à l’opposition, dont la duperie vient d’être exposée publiquement, son devoir parlementaire :
Dans n’importe quel autre pays, on pousserait le président vers la sortie.
De là à accuser Jupiter de trahison des intérêts nationaux, il n’y a qu’un pas …
Voici la vidéo de l’interview de François Cocq :




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