
En principe quand une personnalité entre au Panthéon, il conviendrait d’observer une certaine réserve voire du respect en s’abstenant de toute critique de l’entrant …
Sauf quand on conteste le choix de cette personnalité pour entrer dans ce temple des Grand Hommes ! Et qu’on considère qu’il s’agit d’un choix purement politique.
Les Français considèrent majoritairement que la justice ne les protège plus, qu’elle a plus de considération pour les délinquants que pour les victimes et qu’elle s’oppose à tout contrôle de l’immigration.
Quand ils se souviennent que la justice d’aujourd’hui est imprégnée d’une idéologie qui a été promue et mise en oeuvre par Robert Badinter, ils peuvent légitimement considérer que son entrée au Panthéon est une nouvelle provocation de Macron et plus largement, de la gauche.
J’avais sévèrement jugé cette entrée au Panthéon de Badinter dans ce précédent article :
Un imposteur en fait entrer un autre au Panthéon
La classe politique est restée largement impassible face à cette entrée contestable à l’exception de Marion Maréchal et d’Eric Zemmour dont voici le tweet percutant :
La patrie n’est pas reconnaissante …
Robert Badinter, dont la tombe a été profanée lâchement, est bien sûr l’incarnation d’une époque révolue où les politiques avaient une culture qui donnait de la tenue au débat.
Mais l’hommage au Panthéon dépasse les destins individuels. C’est un choix éminemment politique. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante. C’est ce qu’il y a écrit au fronton du Panthéon. C’est sous cette glorieuse épitaphe que Robert Badinter va y entrer aujourd’hui.
Mais la patrie n’est pas reconnaissante à l’homme qui a aboli la peine de mort pour les criminels endurcis, mais pas pour les victimes.
La patrie n’est pas reconnaissante au ministre de la Justice qui, dès son arrivée place Vendôme en mai 1981, a vidé les prisons. Combien de vols, de viols, de meurtres, combien de victimes éplorées ont-elles pâti de cette fausse générosité ?
La patrie n’est pas reconnaissante au socialiste qui a noyauté tous les rouages de son ministère avec les militants du Syndicat de la magistrature, qui, depuis quarante ans, ont contaminé la justice française de leur idéologie sectaire, laxiste et victimaire.
La patrie n’est pas reconnaissante au président du Conseil constitutionnel qui a achevé sa transformation en une Cour suprême à l’américaine, qui ne respecte ni la lettre ni l’esprit des institutions voulues par le Général de Gaulle, et qui a fait que notre Ve République n’est plus une démocratie dont le souverain serait le peuple, mais une théocratie où neuf juges-prêtres règnent sur la France au nom de la religion des droits de l’homme.
Entre ici, Robert Badinter, t’accueillera tout à l’heure Emmanuel Macron. Logique filiation. Celui-ci est le petit-fils de celui-là.
Macron est le produit de Badinter : c’est le même humanisme abâtardi en humanitarisme, et le même universalisme abâtardi en mondialisme, qui tuent la France.
Éric Zemmour sur X.




Suivre @ChrisBalboa78