La Suède est en guerre

Publié par le 18 Août, 2019 dans Blog | 0 commentaire

La Suède est en guerre

Sans vouloir accabler les migrants, il est évident que lorsque des populations étrangères arrivent en masse dans une région, l’intégration est difficile. Dans les pays où le chômage est important, elle devient même impossible. On assiste alors à une ghettoïsation et inéluctablement à une augmentation de la délinquance.

C’est ce qu’on observe dans les pays qui ont ouvert imprudemment en grand les portes à l’immigration tels que l’Allemagne ou la Suède.

Voici des extraits d’un article du Gatestone Institute qui décrit l’augmentation spectaculaire de la délinquance armée en Suède.

(Source image : iStock)

En 2018, la Suède a connu un nombre record de fusillades mortelles, 306 en tout. Quarante-cinq personnes ont été tuées et cent trente-cinq autres blessées. Ces crimes ont eu lieu un peu partout dans le pays, mais un bon nombre d’entre eux est concentré au sud du pays, près de Malmö. En mars, le Centre national de police scientifique suédois a estimé que depuis 2012, le nombre de meurtres ou de tentatives de meurtre par armes à feu a augmenté de près de 100%.

Au cours des six premiers mois de 2018, presque une fusillade sur deux a eu lieu en « zone sensible », également appelée no-go-zone. En 2017, un rapport de police « Utsatta områden 2017 » (« Zones sensibles 2017 ») a révélé qu’il existe 61 ghettos de ce type en Suède. Ces territoires abritent une population d’origine essentiellement non-européenne et ont donné naissance à environ 200 réseaux criminels, soit un ensemble d’environ 5 000 criminels.

Dans le rapport de 2017, la police écrit que les conflits ethniques qui se produisent ici ou là dans le monde, ont été importés dans lesdites zones « sensibles » :

« … la justice [suédoise] et la société [suédoise] ne comprennent pas ces conflits, ni ne savent comment les traiter. La présence des rapatriés de Syrie, de sympathisants de groupes terroristes tels que l’État islamique, Al-Qaïda et al-Shabaab ainsi que les imams qui gèrent des mosquées salafistes, tout cela contribue à la tension entre ces groupes et avec les autres habitants des zones sensibles. Depuis l’été 2014, date de proclamation d’un califat en Syrie et en Irak, les contradictions sectaires se sont multipliées, notamment entre sunnites, chiites, chrétiens d’Orient et nationalistes kurdes ».

En 2019, les fusillades se sont poursuivies au même rythme. Le 10 juin, à Malmö, – 300 000 habitants environ, dont un tiers « nés à l’étranger » selon les statistiques de la ville -, un homme de 25 ans a été abattu devant un bureau des services d’aide sociale. Le même jour, à la gare centrale de Malmö, la police a abattu un homme qui affirmait détenir une bombe dans son sac et qui se comportait de manière menaçante. Ce soir-là aussi, deux hommes ont été abattus à Lorensborg, un quartier de Malmö. Plus tard dans la nuit, deux explosions ont secoué la ville.

En raison du nombre de fusillades, le malaise des fonctionnaires municipaux s’est accru au point que la municipalité de Malmö a publié un guide pour apprendre aux employés municipaux – soins à domicile, centres de réadaptation et la location de logements à court terme… – les bons gestes, ceux qui permettent de se déplacer en sécurité sur le trajets domicile-travail.

Ce guide intitulé « Sécurité personnelle – conseils et astuces pour éviter les situations indésirables », conseille les employés municipaux ainsi :

« Planifiez votre itinéraire – connaissez votre quartier … essayez de réduire les délais entre le moment où vous stationnez votre vélo/voiture et votre destination finale ». En outre, « avant de quitter un bâtiment, inspectez l’extérieur et évaluez les risques d’une situation qui pourrait vous placer au cœur d’une situation indésirable … éloignez-vous des personnes considérées comme potentiellement menaçantes ou dangereuses et augmentez la distance avec autrui si personne n’est à proximité ».

Après avoir lu ces directives, un employé municipal a accusé la mairie d’hypocrisie : « Aux médias, la municipalité dit que tout va bien, alors que ce n’est pas le cas. Ensuite, ils envoient des courriers comme celui-là à leurs employés ».

Les consignes municipales en matière de sécurité semblent davantage correspondre à une zone de guerre civile comme Beyrouth, plutôt qu’à une ville comme Malmö, autrefois pacifique.

Le 1er juillet, le chef de la police nationale, Anders Thornberg, a déclaré que la situation était « extrêmement grave ». Il a expliqué que la police n’avait pas perdu le contrôle des gangs mais que sa tâche principale consistait à enrayer la croissance du nombre de jeunes criminels. « Pour chaque jeune qui se fait tirer dessus, 10 à 15 autres sont prêts à prendre le relais », a-t-il déclaré. Quelques jours plus tard, il a ajouté que les Suédois allaient devoir s’habituer à vivre avec des fusillades :

« Nous pensons que la situation [les fusillades et l’extrême violence] pourrait durer de cinq à dix ans dans les zones particulièrement sensibles », a déclaréThornberg. « Ces violences sont liées à la drogue. La drogue a pénétré la société et les gens ordinaires en consomment. Le marché existe et les gangs vont continuer à se battre pour le contrôler ».

Une sociologue de la faculté de droit de Malmö, Ingela Kolfjord s’est dite « convaincue qu’il s’agit de jeunes qui n’ont pas trouvé leur place dans la société, qui savent qu’ils ne sont pas acceptés, que la société s’est durcie et qu’ils sont constamment vus comme « l’autre ». Les incendies de voitures ne sont pas simplement une façon de montrer leur mécontentement, mais une façon de montrer qu’ils sont frustrés, désespérés et en colère ».

Le 2 juillet, le gouvernement a présenté des propositions de lutte contre la violence armée qui passent par un durcissement des peines pour la possession illégale d’explosifs et l’autorisation donnée aux douanes de bloquer tout colis suspecté de contenir des armes ou des explosifs.

Le 6 juin, jour de la fête nationale suédoise, le Premier ministre Stefan Löfven, a reconnu que la Suède « connaissait encore de graves problèmes de société » mais il a ajouté : « dans le passé, très peu de choses étaient meilleures qu’aujourd’hui, en Suède »:

« Même si nous rêvons du bon vieux temps comme d’une période idyllique avec nos maisonnettes rouges et nos prairies verdoyantes, force est de reconnaître que très peu de choses étaient mieux qu’aujourd’hui. Le jour de la fête nationale, nous devrions nous féliciter de ce que notre pays a accompli. Nous avons construit un pays fort, où nous prenons soin de chacun. La société assume ses responsabilités et personne n’est abandonné ».

Malheureusement, nombreux sont les Suédois qui se sentent terriblement laissés pour compte dans un pays qui prend de plus en plus l’apparence d’une zone de guerre.

Judith Bergman, chroniqueuse, avocate et analyste politique,  Distinguished Senior Fellow de l’Institut Gatestone.

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