
Je me souviendrai longtemps de l’humiliation que j’avais subie, durant la crise du covid, dans un restaurant qui m’avait refoulé après un test de QR Code négatif !
Après l’injection de deux doses de vaccins ARN Messager, on m’avait diagnostiqué un myocardite, ce qui m’avait fait rejeter toute nouvelle injection !
Ajouté aux contraintes des confinements avec ses sinistres autorisations de sortie, cette humiliation par un simple test QR Code, m’avait alarmé sur les dangers que pouvaient représenter ces technologies numériques qui pourraient facilement déboucher sur le crédit social à la chinoise.
C’est la raison pour laquelle je suis un opposant frontal à la disparition de l’argent liquide et à l’avènement de l’euro numérique.
Je ne veux pas que l’Etat suive en détail mes dépenses et qu’il m’interdise l’achat d’un billet d’avion parce que mon bilan carbone a atteint son plafond ou que je n’ai pas reçu ma septième dose de vaccin ou pire que je viens de renouveler mon adhésion à Reconquête !
Bien évidemment, l’Union européenne, à l’origine du passeport vaccinal sous QR Code, n’est jamais avare de mesures liberticides et veut nous imposer l’euro numérique.
C’est d’ailleurs un débat mondial et je rends grâce à nos amis suisses qui se préparent à rejeter l’argent numérique comme le rapporte cet article de Boulevard Voltaire :
En Suisse, l’argent restera toujours liquide :
enfin du bon sens !
En France, Gérald Darmanin proposait, il n’y a pas si longtemps, d’interdire l’argent liquide pour pouvoir lutter plus efficacement contre le narcotrafic. Il reconnut peu après que serait difficile à mettre en oeuvre … Pas fou. Mais, entre nous, c’est un peu la même manœuvre que celle qui consiste à renforcer la reconnaissance faciale par caméra pour lutter contre les émeutes.
Pour faire court, en France, la criminalité est, pour la classe politique, un simple prétexte pour supprimer toujours un peu plus les libertés des honnêtes gens.
En Suisse, apparemment, ce n’est pas tout à fait pareil. On sait que nos voisins helvétiques ont une conception très pure de la démocratie participative : le référendum d’initiative citoyenne est, chez eux, une chose très courante. Ainsi le Mouvement Suisse pour la Liberté, un collectif attaché au maintien des libertés individuelles, vient-il de déposer une proposition de référendum intitulée « Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets ». Voilà, c’est simple, c’est clair, c’est propre : c’est suisse. Les auteurs de cette proposition veulent que la Confédération garantisse, « en quantité suffisante », de l’argent sous sa forme habituelle – c’est-à-dire liquide. Le gouvernement suisse préfère le terme de « numéraire » et se défausse sur la banque centrale, mais le Parlement, lui, a bien compris ce qui était en jeu et soutient cette proposition.
Dictature bruxelloise
On sait que l’avènement de la monnaie numérique est un sujet qui fait régulièrement surface dans les débats au sein de la zone euro. Christine Lagarde, qui dirige la BCE, a déjà lancé l’idée de son côté : Darmanin n’est donc pas seul. Certains, que le pouvoir n’hésite évidemment pas à qualifier de complotistes, pressentent déjà ce qui se joue derrière ce projet : la fin des économies planquées dans la maison, la fin de la circulation des capitaux en dehors de l’œil intrusif de l’État, la possibilité de bloquer les comptes des mal-pensants. Le Mouvement Suisse pour la Liberté est probablement dans cette dynamique rance et nauséabonde, lui aussi, puisqu’il avait déjà proposé un autre texte, refusé en 2024, afin d’empêcher toute vaccination obligatoire. Il s’appuyait pour cela sur les abus – objectifs, relevés pendant la tyrannie éclairée sanitaire du Covid-19, qui avait permis au pouvoir, en France, d’édicter des lois ou décrets pour interdire aux gens de se déplacer sans un masque en papier, ou de boire des cafés debout. Rétrospectivement, on se dit qu’il est tout de même bien commode que de telles associations citoyennes existent, quand la léthargie saisit le troupeau des contribuables.
On ne sait pas encore si cette proposition passera, mais le soutien du Parlement est en soi une bonne nouvelle pour nos amis suisses. Une question demeure : et nous, alors ? On en est où avec cette histoire de référendum ? On en est où, avec nos pétitions et nos manifestations de simple bon sens qui ne servent à rien (700.000 signatures et des millions de gens dans les rues au moment du mariage pour tous) ? On en est où, avec la résistance contre un pouvoir politique qui nous méprise, nous déteste et semble souhaiter (de moins en moins secrètement) la disparition pure et simple de son peuple autochtone ?
On ne peut que se féliciter de l’existence d’un tel projet si près de nous, mais on ne peut que regretter la dictature bruxelloise, qui empêche la préservation des libertés fondamentales, qui écrase systématiquement toute velléité de résistance à l’oppression. C’est bien ça, le problème au fond :
les Suisses peuvent se permettre d’être libres parce qu’ils n’appartiennent pas à l’UE.
Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.




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