L’Arcom, occupée à surveiller les médias Bolloré
n’avait pas de temps pour sauver Jean Pormanove !

Publié par le 23 Août, 2025 dans Blog | 0 commentaire

L’Arcom, occupée à surveiller les médias Bolloré n’avait pas de temps pour sauver Jean Pormanove !

Le parti-pris gauchiste de l’Arcom, prouvé par la fermeture autoritaire de C8, n’était-il pas suffisant pour remettre en cause cette institution aux mains de la Macronie ?

L’institution liberticide vient de nous donner une autre raison impérieuse pour en exiger la suppression !

Il se passe des choses terribles sur la plateforme Kick où se succèdent scènes de violences et d’humiliation.

Mais il est tellement plus facile de scruter les éventuels dérapages d’un Goldnadel ou d’un Kevin, d’un Pascal Praud ou d’une Elisabeth Lévy !

Mais, cette fois-ci, il a eu mort d’homme !

C’est ce que nous rapporte Jean Kast dans cet article de Boulevard Voltaire :

Mort en direct du streamer « Jean Pormanove » :
où était l’Arcom ?

Qui a tué Jean Pormanove ?

C’est dans la nuit du 17 au 18 août août 2025, à Contes, près de Nice, que ce streamer français a rendu son dernier souffle. De son vrai nom Raphaël Graven, l’homme animait une chaîne sur la plate-forme Kick où il se mettait en scène, subissant en direct les violences et les humiliations d’autres streamers. Des centaines de milliers de personnes s’étaient abonnées à son compte, avides d’assister au supplice de cet ancien militaire. « JP » n’hésitait pas à accepter des défis toujours plus malsains et dangereux. Tout récemment, il avait enduré « 10 jours et nuits de torture », une épreuve comprenant des violences physiques extrêmes et l’ingestion de produits toxiques.

Dans un communiqué transmis au Figaro, le parquet de Nice a confirmé le décès du streamer et indiqué avoir « ouvert une enquête en recherche des causes de la mort ». Deux individus sont tout particulièrement dans le viseur de la Justice : deux jeunes, connus sous les pseudos de « Naruto » et « Safine ».

Les autorités savaient

À l’annonce de la mort tragique du quadragénaire, le ministre délégué à l’intelligence artificielle et au Numérique a vivement réagi, sur X, demandant des comptes à la plate-forme Kick :

Jean Pormanove a été humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plate-forme Kick. La responsabilité des plates-formes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n’a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs.

Sauf que cette réaction indignée arrive bien tard. Trop tard. Comme l’indique une note corrective ajoutée en complément du tweet du ministre, les services de l’État avaient été alertés dès le mois de décembre 2024 par un article de Mediapart quant à l’existence de vidéos diffusées en direct où Jean Pormanove et une autre personne handicapée subissaient de violents sévices.

Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu,

déploraient nos confrères, mardi 19 août, peu après la mort du malheureux streamer.

Le silence de l’Arcom

Et quid de l’Arcom, si prompte, d’ordinaire, à sanctionner le moindre dérapage verbal sur certaines antennes ?

J’ai saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos,

a fait valoir Clara Chappaz, le 19 août. En réalité, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique avait déjà été saisie. Dès février 2025, la LDH lui avait demandé de sévir face à la « modération laxiste de Kick ».

La défaillance de l’ARCOM apparaît flagrante,

observait Marion Maréchal, mardi, sur X.

Pourquoi rien n’a-t-il été fait pour mettre un terme aux tortures infligées au malheureux JP ? L’Arcom n’est-elle pas censée lutter contre la « haine en ligne » ?

Nous nous assurons que les plates-formes mettent bien en œuvre, de façon transparente et équilibrée, leurs obligations de signalement ou encore de modération,

assure pourtant l’Autorité, sur son site officiel, affirmant :

son respect des grands objectifs de politique publique en matière de lutte contre les contenus illicites et préjudiciables et de protection du public …

Sollicitée, l’Arcom a tenté de se justifier via un long communiqué de presse transmis à notre rédaction. L’organisme évoque un « très vif émoi » à l’annonce du décès de Raphaël Graven. Sans répondre précisément aux accusations, il souligne la « responsabilité pénale des protagonistes » ainsi que « la responsabilité des plates-formes à l’égard des contenus illicites ». L’Arcom reconnaît avoir été saisie par la LDH, il y a plusieurs mois, mais affirme y avoir donné suite en engageant « des échanges avec ses homologues allemands et la Commission européenne s’agissant du cas de la plate-forme Kick.com ».
Quelle est la nature exacte de ces « échanges » ? Quand ont-ils eu lieu précisément ? Le mystère reste entier. Une chose est sûre : l’Arcom annonce à l’occasion de ce drame qu’elle « intensifiera » son engagement dans le cadre de l’Observatoire de la haine et de la mise en œuvre du règlement européen sur les services numériques.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

Dans une démocratie digne de ce nom, le président de l’Arcom ou sa ministre de tutelle aurait sauté …

… mais pas en Macronie !

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