Le bien commun est menacé par les intérêts individuels

Publié par le 27 Fév, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Le bien commun est menacé par les intérêts individuels

Dans l’idéologie de gauche, il y a des choses,
qui m’étonnent par leur totale incohérence !

Je n’en citerai que deux :

1 – Comment le Parti socialiste a t-il pu être européen ? L’Europe est éminemment libérale, en désaccord idéologique intégral avec la doctrine socialiste ? Cette incohérence avait d’ailleurs éclaté lors de la campagne pour la Constitution européenne durant laquelle le PS s’était littéralement coupé en deux !

2 – Comment la gauche, censée préférer l’intérêt de la communauté à celui de l’individu, peut-elle se perdre dans les réformes sociétales qui favorisent l’individu (mariage, adoption pour tous, PMA, bientôt GPA) ? C’est un comportement qu’on trouve plutôt chez les libéraux libertaires ! Plus grave encore, la gauche prône un communautarisme qui met à mal la cohésion nationale.

Concernant ce second point, on trouve sur le site de LIGNE ¦ DROITE, un Think tank de droite, un article qui dénonce la suprématie des intérêts individuels sur l’intérêt commun :

Assurer la primauté du bien commun sur les intérêts privés

Sous l’influence des idéologies néolibérale, libertaire et  droits-de-l’hommiste, les principes sur lesquels reposait notre système politique ont été progressivement pervertis, ce qui a conduit à une dictature des intérêts particuliers et au désordre politique et social. Ligne droite dénonce cette évolution mortifère et considère que la France doit se donner comme grande ambition de rétablir la primauté du Bien commun.

Les idéologies destructrices du bien commun

Dans cette déconstruction de notre système politique, l’idéologie des droits de l’homme a joué un rôle particulièrement néfaste. Elle présuppose en effet que des « droits » politiques, comme la liberté ou la résistance à l’oppression, puissent exister préalablement à tout ordre politique. Elle prétend en outre que tous les hommes disposeraient naturellement de ces « droits », en dehors de toute société. L’idéologie des droits de l’homme nie par conséquent la nature politique de l’homme et conduit à l’individualisme. La Révolution française avait tempéré cette tendance en affirmant parallèlement la notion de devoirs et celle de citoyen. Mais l’idéologie des droits de l’homme a abandonné ces références, permettant ainsi de déconstruire la citoyenneté et l’État-nation, par exemple pour accorder aux étrangers et aux immigrants les mêmes droits qu’aux citoyens.

Cette conception, élaborée au XVIIIe siècle, rejoint la doctrine libérale qui repose également sur un individualisme méthodologique radical. Le libéralisme ne considère en effet la société que comme un agrégat d’intérêts individuels. À rebours de la sagesse traditionnelle des nations, il prétend au surplus que l’optimum social résulterait, non pas du respect des vertus morales et civiques, mais au contraire du fait que chaque individu poursuivrait librement son intérêt égoïste. Tel est le message contenu dans la célèbre Fable des abeilles de Bernard Mandeville, parue en 1714 : les vices privés, comme la recherche du profit individuel, c’est-à-dire l’égoïsme, produisent des effets publics bénéfiques. Les libéraux nient par conséquent qu’il puisse exister un intérêt général : ils ne reconnaissent que l’intérêt individuel qui se manifeste sur le marché.

Quant au libertarisme, né de la révolution culturelle des années soixante, il postule que tout ordre social est répressif par nature et qu’il convient par conséquent de le déconstruire, afin de « libérer » l’homme. L’assouvissement de tous les désirs humains (« jouissons sans contrainte ») étant réputé conduire au bonheur.

Le désordre post-démocratique

Ces différentes idéologies se sont combinées entre elles dans la seconde moitié du XXe siècle pour assurer progressivement la primauté des intérêts particuliers sur le bien Commun et bâtir un désordre politique et social que l’on peut qualifier de post-démocratique. La plupart des institutions publiques qui portaient le bien Commun ont en effet été délégitimées et déconstruites et, au premier chef, l’État dans ses différentes composantes : l’instruction publique, le service militaire, les normes juridiques et la justice. Le civisme a dès lors régressé lui aussi.

Quant au système juridique, il a adopté l’idéologie individualiste des droits de l’homme et s’est servi du principe fallacieux de « non-discrimination » comme d’une arme idéologique pour déconstruire la citoyenneté, les préférences légitimes qui vont avec et, d’une façon générale, toutes les institutions à caractère holiste. Il figure d’ailleurs au cœur des principes de l’Europe de Bruxelles !

Grâce à cette arme idéologique, les minorités imposent désormais leurs intérêts particuliers à la majorité de la population. À rebours de la démocratie, la loi est de moins en moins l’expression de la volonté générale et de plus en plus le paravent d’intérêts particuliers. L’idée même que les minorités doivent être respectées en tant que telles et que leurs moindres désirs doivent être exaucés — idée qui aurait fait hausser les épaules à nos ancêtres — s’est même imposée, comme l’a démontré la loi Taubira sur le mariage des homosexuels.

De fait et conformément au vieux rêve libéral, la société tout entière est devenue une sorte de marché chaotique où différentes « communautés » et groupes d’intérêts s’affrontent pour capter à leur profit une part de la souveraineté et de la richesse nationales.

Quant au libertarisme, né de la révolution culturelle des années soixante, il postule que tout ordre social est répressif par nature et qu’il convient par conséquent de le déconstruire, afin de « libérer » l’homme. L’assouvissement de tous les désirs humains (« jouissons sans contrainte ») étant réputé conduire au bonheur.

Le désordre post-démocratique

Ces différentes idéologies se sont combinées entre elles dans la seconde moitié du XXe siècle pour assurer progressivement la primauté des intérêts particuliers sur le bien Commun et bâtir un désordre politique et social que l’on peut qualifier de post-démocratique. La plupart des institutions publiques qui portaient le bien Commun ont en effet été délégitimées et déconstruites et, au premier chef, l’État dans ses différentes composantes : l’instruction publique, le service militaire, les normes juridiques et la justice. Le civisme a dès lors régressé lui aussi.

Quant au système juridique, il a adopté l’idéologie individualiste des droits de l’homme et s’est servi du principe fallacieux de « non-discrimination » comme d’une arme idéologique pour déconstruire la citoyenneté, les préférences légitimes qui vont avec et, d’une façon générale, toutes les institutions à caractère holiste. Il figure d’ailleurs au cœur des principes de l’Europe de Bruxelles !

Grâce à cette arme idéologique, les minorités imposent désormais leurs intérêts particuliers à la majorité de la population. À rebours de la démocratie, la loi est de moins en moins l’expression de la volonté générale et de plus en plus le paravent d’intérêts particuliers. L’idée même que les minorités doivent être respectées en tant que telles et que leurs moindres désirs doivent être exaucés — idée qui aurait fait hausser les épaules à nos ancêtres — s’est même imposée, comme l’a démontré la loi Taubira sur le mariage des homosexuels.

De fait et conformément au vieux rêve libéral, la société tout entière est devenue une sorte de marché chaotique où différentes « communautés » et groupes d’intérêts s’affrontent pour capter à leur profit une part de la souveraineté et de la richesse nationales.

La démocratie à rétablir

Ligne droite ne se satisfait pas de cette décadence de la société politique et appelle à une véritable révolution culturelle pour remettre le bien commun au centre de l’action publique.

Il faut pour cela commencer par rebâtir la démocratie, c’est-à-dire la souveraineté du politique comme expression de la volonté des citoyens. Cela implique notamment de mettre un terme au gouvernement des juges et de rétablir la primauté des législateurs élus sur les magistrats inamovibles. Pour cette raison, le principe de supériorité des traités internationaux sur la loi nationale doit aussi être remis en cause.

Les différentes féodalités administratives, syndicales ou économiques qui imposent leurs intérêts et leurs préférences au reste de la population doivent être remises à leur place par des mesures législatives appropriées et, si besoin est, après approbation populaire par référendum. Les positions abusivement dominantes doivent être démantelées. L’activité des organisations étrangères comme les ONG par exemple, doit aussi être mieux contrôlée. Le financement public des associations privées doit être proscrit et les conditions dans lesquelles les associations et groupements particuliers peuvent se constituer partie civile dans des instances judiciaires sont à revoir. Le financement étranger des cultes doit être interdit.

La lutte contre tout ce qui divise

Tout ce qui encourage la division de la communauté nationale, comme le régionalisme sécessionniste, la haine sociale ou la violence religieuse, doit par ailleurs être sanctionné. De même, il convient de lutter contre la destruction des traditions, du patrimoine, des mœurs et des valeurs de notre civilisation.

La puissance publique doit de son côté prendre en charge des politiques visant à assurer la pérennité et le développement de notre civilisation : notamment une politique familiale favorable à la natalité européenne, la promotion de la qualité de l’enseignement et de la recherche, l’équilibre du territoire, la valorisation du patrimoine national et un système de santé et de protection sociale performant.

Un service civique doit être mis en place afin que tous les jeunes Français, sans considération d’origine ni de classe sociale, consacrent obligatoirement une partie de leur temps à des actions d’intérêt national. La garde nationale récemment créée devra être transformée et considérablement développée afin de permettre aux citoyens de concourir, sur une base volontaire, à des actions de sécurité civile et de défense du territoire.

À rebours de la conception abstraite des droits de l’homme, le bien commun doit enfin s’incarner dans la mise en œuvre du principe de préférence : préférence européenne de civilisation comme préférence nationale dans l’accès aux prestations publiques et à l’emploi.

Une révolution culturelle pour restaurer le bien commun

La disparition du bien commun n’est pas une fatalité, mais la conséquence de l’idéologie du Système. C’est pourquoi Ligne droite propose une véritable révolution culturelle pour remettre le bien commun au centre de l’action publique.

LIGNE ¦ DROITE

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