
Avec la retraite à 60 ans, les 35 heures et le droit du sol, la fraude sociale est l’un des vieux tabous de la gauche.
Dès qu’un gouvernement suggère de s’en prendre à la fraude sociale, c’est une levée de bouclier de la gauche qui propose de s’en prendre plutôt à la fraude fiscale.
Pour la gauche, ce sont les riches qui fraudent le fisc tandis que la fraude sociale est associée aux pauvres. Ce qui d’ailleurs est une stigmatisation caractérisée des pauvres !
Mais il n’y a pas que la gauche qui traine des tabous en matière de fraude sociale, tous les pouvoirs, droite et gauche confondues, ont toujours refusé de lutter contre cette fraude.
Et ce n’est pas le gouvernement de François Bayrou qui va révolutionner les pratiques dans ce domaine alors, pourtant, qu’il recherche 43 milliards d’économies !
Quand on constate que dans le discours de politique générale de Bayrou, axé sur la recherche d’économies, le mot « immigration » n’a pas été prononcé, on peut être sûr que les vrais causes de la gabegie sociale et de la fraude sociale ne seront pas traitées !
L’ancien magistrat Charles Prats a énormément travaillé sur la fraude sociale en collaboration avec la sénatrice Nathalie Boulet. Il l’évalue à 50 milliards d’euros par an !
Il faut relire ce précédent article :
Va t-on, oui ou non, enfin écouter Charles Prats ?
qui donne beaucoup de pistes d’économie.
Il y aurait des mesures très simples qui permettraient de mettre fin à une bonne partie de la fraude sociale dont voici quelques unes :
Le contrôle des cartes Vitale
La Cour des comptes a validé le fait qu’il y a 75,3 millions de personnes qui touchent des prestations sociales alors qu’il n’y a que 67 millions d’arabisants en France !
L’Algérie est pointée du doigt pour abriter de nombreux fraudeurs.
Et d’ailleurs, il est légitime de se demander pourquoi ce pays semble protégé dans le domaine de la fraude sociale comme il l’est dans le traitement des OQTF. Les pouvoirs successifs n’achètent-ils pas la paix sociale dans les quartiers sensibles en laissant perdurer la fraude sociale en Algérie.
Une enquête portant sur un échantillon de 2600 personnes très âgées vivant en Algérie et touchant une retraite, seuls 60 % ont pu être identifiés.
Il y aurait une mesure relativement simple à prendre pour éradiquer cette fraude qui consisterait à faire valider dans les consulats français en Algérie l’existence réelle des retraités par un contrôle de présence physique des bénéficiaires.
Le croisement des fichiers
Les différents organismes officiels ne se parlent pas. Ainsi, les services qui gèrent l’immigration et les étrangers n’échangent pas leurs fichiers avec la Sécurité sociale et les caisses de retraite. Ainsi, quand un titre de séjour arrive à échéance, la sécurité sociale n’est pas avertie et continue à verser les prestations sociales !
On sait qu’au moins 500 000 personnes sont dans ce cas ! La solution pour mettre fin à ce scandale est pourtant simple avec des croisements informatiques de fichiers. Les syndicats s’y opposent et la gauche quand elle était au pouvoir a légiféré pour interdire ce genre de relations entre fichiers.
On observe le même problème avec la CMU. On évalue à 2,4 millions de personnes ceux qui touchent la CMU alors qu’ils ne remplissent plus les conditions pour y avoir droit !
Charles Prats rappelle que la Sécurité sociale, elle-même, évalue la fraude sociale à 5 % se son budget (de 900 milliards d’euros !). C’est ainsi une économie potentielle de 45 milliards d’euros alors que le gouvernement en cherche … 43 !
Voici la vidéo d’un débat édifiant entre l’ancien magistrat Charles Prats, Nathalie Goulet et deux gauchistes qui sont de véritables caricatures, même sur le plan physique. Vous noterez la pauvreté voire l’absence de leurs arguments pour contester les chiffres officiels rappelés par Charle Prats.
@ndonglilas♬ son original – Ndong Eurydice




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