Le lobby gay est partout, même chez les Scouts de France

Publié par le 28 Juil, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Le lobby gay est partout, même chez les Scouts de France

Le lobby gay aura bientôt coché toutes les cases !

Il y a tout juste vingt ans, le PACS était voté sans grande opposition. Il s’agissait alors de corriger certaines discriminations entre les couples homos et hétéros.

Il y a 6 ans, le mariage homosexuel était voté malgré une résistance pugnace d’une grande partie des Français opposés notamment à l’adoption pleinière incluse dans la loi et donc au droit à l’enfant.

Aujourd’hui, la PMA va être votée et malgré toutes les assurances, la GPA suivra à coup sûr avec la prochaine majorité de gauche de nouveau au pouvoir.

Compte tenu de la modestie de la population homosexuelle, c’est bien la puissance du lobby gay qui a permis toutes ces « avancées » pour certains, dévoiement du droit pour d’autres.

Le lobby gay est partout. Un de mes précédents articles (En Europe, le lobby gay s’impose) illustrait son activisme dans les instances européennes.

Il y avait peut-être un sanctuaire dans lequel on pensait que le lobby gay aurait du mal à s’introduire, c’est le scoutisme. Et bien non !

Un article de Valeurs actuelles nous apprend que lors du dernier jamboree des Scouts de France, une lettre a été envoyée à Emmanuel Macron, lettre qui précisait les cinq thématiques prioritaires aux yeux des Scouts de France.

Parmi ces thématiques, figurait … la cause LGBT !

Voici cet article :

Jamboree très gay-friendly chez les Scouts de France

Scout toujours … gay ? A l’occasion de la visite de Jean-Michel Blanquer à leur grand rassemblement, le 23 juillet, la cause LGBT a été portée par les Scouts de France jusqu’au président de la République. Une provocation pour une partie de l’église de France qui tente de mobiliser l’opinion contre la PMA pour toutes et la GPA.

Fin juillet dans les Yvelines, dans le parc du château de Jambville, plus de 20 000 Scouts et Guides de France de 11 à 14 ans se réunissent pour leur jamboree (congrès général scout) dans une chaude ambiance de colonie de vacances, voire plus si affinités comme le laisse à penser un « espace de prévention » avec un logo représentant deux amoureux (non genrés), disposé à l’entrée. La première association de scoutisme français, forte de 85 000 membres, fondée par le père Jacques Sevin en 1920, s’est donné pour thème « Connecte », un ambitieux « programme d’éducation aux médias et au numérique ».

La lettre de la discorde

Pourtant lorsque Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, vient rencontrer les adolescents, une délégation de guides et scouts lui remet une lettre à destination du président de la République sans aucun rapport avec le numérique. Sur le compte Twitter de l’association, on apprend que le propos de la lettre concerne cinq thématiques « qui leur tiennent à cœur », à savoir, « l’éducation pour tous, la cause #LGBT, l#environnement, l’égalité des chances, et le #harcelementscolaire ». Sans surprise Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, relaye le message avec un mot de félicitation. Elle est suivie par Gabriel Attal, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, qui a fait le déplacement à Jambville peu après son ministre. L’association LGBT « chrétienne » David et Jonathan salue également l’initiative.

Bien que le Pape François ait béni le jamboree dans un courrier écrit par le cardinal Parolin, et que Mgr de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France soit venu présider la grand’messe, le message ne passe pas auprès de l’évêque de Gap, Mgr Malle, toujours très actif sur les réseaux sociaux et membre du conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France. « Triste que l’idéologie #LGBT soit présente dans ce beau rassemblement des @sgdf ». Le chef de l’église des Hautes-Alpes, qui s’est formé chez les Scouts d’Europe, ne le sait peut-être pas mais il vient de mettre le pied dans l’un des nouveaux terreaux « gay friendly » du catholicisme français, déjà très durement touché par les scandales homosexuels. « La défense de l’égalité et des droits LGBT n’est pas une idéologie Monseigneur » réplique aussitôt Edouard Bailhache, community manager de l’association, qui loue au contraire « la maturité » des jeunes dont il a la charge. Présent à Jambville, Bailhache fait partie de l’entourage de l’équipe dirigeante des scouts de France en tant que principal collaborateur sur les réseaux sociaux de François Mandil, délégué national pour la communication et les relations extérieures et véritable porte-parole des Scouts de France, qui n’a jamais caché ses convictions sur ce sujet.

« Nous devons bien sûr éduquer à la différence, au refus des violences, mais pas seulement. Il est important de ne pas présenter les mariages ou familles hétérosexuelles comme le seul horizon évident et naturel. Ne pas invisibiliser des situations qui existent, c’est aussi faciliter la construction de l’estime de soi de tous les jeunes », avait-il ainsi déclaré le 17 mai, lors de la journée mondiale contre l’homophobie, au micro de la Radio catholique de France (RCF). « L’homophobie commence déjà quand on occulte la possibilité d’être heureux avec une différence. Les LGBT n’ont pas tant besoin qu’on leur fasse une place comme si c’étaient des nécessiteux mais qu’on reconnaisse celle qu’ils ont déjà. Chacun, chacune, telle qu’il est, est une richesse par sa différence. »

Qui sont ces nouveaux dirigeants des Scouts de France ? Le chroniqueur à RCF est délégué national des scouts et guides de France depuis le 1er octobre 2014. Son parcours est déjà très chargé politiquement. Lorsqu’il prend ses fonctions, il vient de quitter le conseil municipal de Pontarlier dans le Doubs où il a été investi par Europe-Ecologie-Les-Verts. Candidat malheureux aux législatives de 2012, après l’échec de la candidature présidentielle d’Eva Joly, il se recycle dans la nébuleuse associative de la gauche de la gauche et devient président du CNAJEP, fédération qui, d’après son site « réunit plus de 70 mouvements nationaux de jeunesse et d’éducation populaire, qui rassemblent près 100 000 associations locales, mobilisent plus de 500 000 jeunes engagés dans des projets et concernent plus de 10 millions de personnes ». Sur son blog, François Mandil se raconte : « Petit-fils de militaires d’extrême droite pro-Algérie française et de Juifs apatrides réfugiés en Turquie pendant cinq siècles, j’ai quand même fait ma première communion à Notre-Dame à Versailles. » Plus tard, il fréquentera le MJS des Yvelines puis rejoindra les Verts : « Ce qui m’a notamment amené à prendre un abonnement au tribunal pour désobéissance civique au désespoir de ma maman. »

Drapeaux arc-en-ciel et écriture inclusive

Édouard Bailhache de son côté a démarré au bureau national de l’UMP-lycée, syndicat lancé notamment par Roger Karoutchi et Benjamin Lancar, alors président des Jeunes populaires. Étudiant à Sciences-po Strasbourg, il se rapproche de Fabienne Keller, la maire centriste de la ville puis du mouvement Agir, satellite d’En Marche présidé par le ministre de la culture, Franck Riester. Il est ensuite chargé de communication à la commission européenne à Strasbourg début 2019. Le jeune militant affiche volontiers un drapeau arc-en-ciel sur la présentation de son profil Twitter, sur lequel il pose en uniforme des scouts de France tout en participant activement à la campagne des européennes de Renaissance, la liste menée par Nathalie Loiseau. Le 17 juin, il exulte : « c’est le #PrideMonth, et la PMA va enfin être votée en France grâce au gouvernement d’@EPhilippePM et à la mobilisation des associations LGBT depuis des années ». Sur le compte twitter officiel des scouts et guides de France, il s’essaye parfois à l’écriture inclusive. La déléguée à l’international Elise Drouet semble quant à elle plus portée vers la défense de « l’égalité de genre ». Certaines guides ont d’ailleurs arboré une banderole à l’effigie d’Emma Watson, l’actrice et militante féministe britannique.

S’il a tenu à préciser que « la cause LGBT » n’était pas un thème du camp de Jambville et que le terme même de « cause » n’était pas très adéquat, François Mandil n’a pas fait supprimer le tweet de son community manager. Cet épisode rappelle la gay pride parisienne de 2017, quand le média en ligne Streetpress s’était réjoui qu’une délégation scoute soit présente. Parmi elle, un certain Quentin, grand gaillard chargé de communication aux Scouts de France. L’association s’était bien gardée de lui reprocher son initiative. Plus que jamais, l’histoire presque centenaire des Scouts et Guides de France s’écrit en arc-en-ciel.

Michel Chevillé pour Valeurs actuelles.

La seule question qui vaille après la lecture de cet article est la suivante :

la cause LGBT est-elle arrivée « spontanément » dans les 5 thématiques prioritaires du mouvement scout ou leur a t-elle été suggérée par quelqu’un de l’encadrement ?

J’ai une petite idée … Et vous ?

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