
Oui, c’est bien à un suicide de l’Europe auquel nous assistons avec la mise en oeuvre du « Pacte vert » !
Le Green deal en langage technocratique bruxellois.
Alors que les peuples européens rejettent massivement la voiture électrique, la Commission européenne maintient son interdiction de la commercialisation des véhicules à moteur thermique après 2025 !
Il est hallucinant de constater qu’une décision politique va impliquer, sans doute pour la première fois depuis des décennies, voire des siècles, une régression technologique puisque l’industrie automobile ne dispose pas de solutions techniques viables pour se conformer à la loi sans qu’on réduise le service rendu.
Et tout ça pour réduire la production d’un CO2 dont il est aujourd’hui prouvé qu’il n’est pas responsable du réchauffement climatique.
D’ailleurs, peu de pays ont décidé d’interdire les moteurs thermiques comme l’illustre cette carte du monde :
Je relaye ici une intervention de Guillaume Bigot, le député européen du Rassemblement national, qui présente son rapport sur le Pacte vert. Voici le verbatim suivi de la vidéo de Guillaume Bigot.
On peut résumer l’exposé de Guillaume Bigot avec ces 3 I qui caractérisent le pacte vert :
- Irréaliste car l’industrie est incapable d’assurer une telle réduction de la production de CO2,
- Injuste car il demande les mêmes efforts à tous les pays qu’ils émettent peu ou beaucoup de CO2 !
- Insoutenable car l’industrie automobile européenne est incapable de produire en quantité ces véhicules électriques et c’est la Chine qui en profitera !
J’ajouterai qu’en pratique on va assister à une délocalisation des industries vers des pays qui n’appliquent pas ce pacte vert et que le CO2 y sera produit en plus grande quantité qu’en Europe !
Chers amis,
Vous entendez parler dans l’actualité de l’explosion de notre endettement, de l’augmentation des taxes, des impôts, de l’enfer réglementaire. Vous entendez parler de la hausse des factures énergétiques, et vous subissez surtout la hausse des factures énergétiques. Et finalement, personne ne relie tous ces points.
Je l’ai fait. Derrière tous ces phénomènes, tous ces phénomènes nous ramènent à ce qu’on appelle le pacte vert, ou le Green Deal pour parler européen. Ce n’est pas un seul texte, c’est 50 textes qui ont été adoptés à la suite de ce paquet écologique européen qui est rentré en vigueur le 24 juin 2021.
Il était, à mon avis, fondamental de vous en dire un mot. C’est le travail que j’ai fait en tant que parlementaire, puisque j’ai rédigé un rapport que je mettrai à disposition des citoyens. Et ce rapport, en fait, éclaire une réalité stupéfiante.
Par exemple, depuis 2017, pas moins de 600 milliards d’euros – je dis bien 600 milliards d’euros – ont été dépensés au titre de la transition énergétique. Et les nouvelles dépenses qui sont envisagées par le plan de programmation pour l’énergie sont au moins de 200 milliards d’euros. Vous imaginez ? C’est un argent évidemment qu’on n’a pas, qu’on empærunte.
200 milliards d’euros. Aujourd’hui, on dépense la bagatelle de 47 milliards d’euros. Alors j’arrête avec ces centaines de milliards d’euros qui donnent le tournis.
Juste pour vous donner une idée, ce qu’ils envisagent de faire, c’est pour réaliser leur transition énergétique en Europe et atteindre l’objectif d’une baisse de 55 % des émissions de CO2 jusqu’en 2030, ils envisagent là tout de suite et maintenant, de mettre sur la table l’équivalent de deux fois le budget de l’éducation nationale. Ils envisagent d’endetter pour une période inférieure à 10 ans de 100 000 euros les ménages français. C’est juste stupéfiant.
Ce Green Deal, en réalité, de quoi s’agit-il ? Eh bien, il y a des mesures en matière de décarbonation. Il faut favoriser les énergies renouvelables. Il y a des mesures en matière agricole.
Il faut réduire les émissions de CO2 dans l’agriculture. Il y a des mesures en matière réglementaire. Il faut que toutes les entreprises, du jour au lendemain, se conforment à des cahiers des charges qui sont complètement surréalistes.
Il y a évidemment des mesures en matière de déploiement des économies d’énergie, vous le savez, avec ma prime Renov’. Mais ce pacte vert ou ce Green Deal, on peut dire que c’est le pacte des quatre I.
I d’abord comme irréaliste. La première chose qu’il faut comprendre avec ce pacte vert, c’est que l’objectif lui-même qui a été donné par l’Union européenne de réduire à un rythme très, très, très accéléré les émissions de CO2 dans l’Union européenne, cette modification de trajectoire, on parlait de baisse de 40 % des émissions de CO2 par rapport à 1990 jusqu’en 2030, ils ont décidé de passer de moins 40 % à moins 55 %.
C’est absolument incroyable. Alors pour arriver à ce résultat, il faudrait passer d’une réduction naturelle des émissions de CO2 en Europe actuellement de 2 % par an de diminution à un rythme, tenez-vous bien, plus du double, c’est-à-dire de 5 % de baisse de CO2. Or, je me suis renseigné, baisser de 5 % les émissions de CO2, ce ne serait possible que si nous étions finalement à l’échelle de l’Europe reconfinés à nouveau.
La seule, la dernière fois où on a eu une baisse de 5 % des émissions de CO2, c’est précisément pendant la pandémie et pendant le confinement. Donc ils sont en train de programmer une sorte de confinement climatique jusqu’en 2030. Évidemment, ça n’arrivera pas, c’est un objectif complètement irréaliste.
Deuxième I de ce pacte vert, ce pacte vert, il n’est pas seulement irréaliste, il est surtout injuste. Il est injuste parce qu’il demande quasiment les mêmes efforts aux différents pays qui ne sont pas du tout autant émetteurs de CO2. Par exemple, la France émet deux fois moins de CO2 que l’Allemagne puisqu’elle a gardé du nucléaire.
Il n’empêche que la France et l’Allemagne vont devoir également diminuer de 50 % leurs émissions de CO2. Vous imaginez à quel point ça va créer de la concurrence déloyale et ça va abîmer nos industries et nos entreprises. Mais ça n’a pas d’importance puisque nous raisonnons en européen, n’est-ce pas ?
Troisième constat, le pacte vert, il est financièrement, économiquement et socialement totalement insoutenable.
Il y a mille façons de le montrer. Dans le secteur automobile, par exemple, nous en sommes aujourd’hui à moins de 10 millions de véhicules électriques en Europe. Pour atteindre les objectifs du pacte vert, il faudrait que de 2025 à 2030, on passe de 10 millions à 30 millions.
Or, on sait très bien, on le voit partout et notamment en France, que la vente des véhicules électriques parce qu’ils sont trop chers marque le pas. Pour la première fois, on a eu une baisse de plus de 6 % de la vente des véhicules électriques en 2024. Mais surtout, on sait bien que les producteurs européens, les constructeurs européens automobiles ne sont pas prêts du tout.
Et donc, ce sont les Chinois qui vont déferler, qui ont déjà commencé à déferler et à se frotter les mains. Tous les instruments de la décarbonation, qu’il s’agisse, je l’ai dit, des voitures électriques, bien évidemment, des batteries qui sont nécessaires, mais des éoliennes ou du photovoltaïque, 70 % de ce matériel est importé et 80 % de ces 70 % vient directement de Chine.
Maintenant, dans l’agriculture, c’est très intéressant. Dans l’agriculture, que se passe-t-il ? Eh bien, la même chose que dans l’industrie, c’est-à-dire que puisqu’on alourdit considérablement le fardeau économique, juridique, réglementaire qui pèse sur les producteurs européens, eh bien, les producteurs européens, eh bien, ils vont se délocaliser. L’essentiel de la baisse des émissions de CO2 qu’on constate grâce à ce Green Deal n’est pas du tout grâce à ce Green Deal, ou plutôt, il est à cause de ce Green Deal. Parce qu’il y a le Green Deal, alors, les industriels sont obligés de se délocaliser.
Et pour l’essentiel, la baisse du CO2 qu’on constate en Europe depuis plusieurs années, elle est due à la désindustrialisation. C’est la même chose, en fait. C’est ce qu’on appelle le phénomène de fuite de carbone.
Dans l’agriculture, par exemple, ces fuites de carbone, qu’est-ce qu’elles vont occasionner ? Eh bien, il y a une université aux Pays-Bas qui a calculé que la baisse de la production en Europe va être entre 10, 20, voire 30 % pour certains produits en raison de toutes ces contraintes qui ont été installées par le Pacte Vert. Alors, ça veut dire aussi quoi ? Ça veut dire que les prix des produits agricoles vont augmenter. Mais ça veut dire également que les importations vont augmenter.
Vous avez le même phénomène dans l’industrie. C’est ce qu’on appelle des fuites de carbone. C’est-à-dire que plus vous mettez des contraintes avec des amendes, avec une réglementation lourde pour décarboner l’industrie en Europe, et moins il y a de décarbonation de l’industrie en Europe.
Il y a simplement plus d’industries en Europe. C’est-à-dire que les industriels ferment les usines ici pour les ouvrir aux États-Unis, qui sont devenus attractifs grâce aux mesures de Biden et de Trump, ou bien évidemment dans les pays asiatiques. C’est ça, la réalité de la décarbonation.
Ça ne fonctionne pas. Ou plutôt, si ça fonctionne, ça fonctionne sous la forme de la destruction de la production en Europe et, au contraire, l’augmentation des importations et donc l’augmentation de la production dans des pays. Dans des pays, en réalité, et c’est toute l’ironie de ce système, dans des pays qui sont beaucoup plus émetteurs de CO2 que nous.
Enfin, le quatrième « i », c’est là où il faut ouvrir les yeux. C’est que c’est inefficace. Inefficace.
Alors pourquoi c’est inefficace ? Quand bien même nous arriverions, à force de délocalisation, à force de ne plus rien produire, à force de ne plus rien consommer et à force finalement de reproduire l’effet du confinement dans l’UE, à avoir zéro émission de CO2 en 2050 et à réduire de 55 % jusqu’en 2030. Quel serait l’effet sur le réchauffement climatique à l’échelle mondiale ? Quel serait l’effet sur les émissions de CO2 à l’échelle mondiale ? Réponse. Au mieux, nul.
Alors vous allez dire « Mais c’est du complotisme. Pourquoi vous dites ça ? ». Mais ce n’est pas moi qui le dis. J’ai, lors de mon travail parlementaire, pu auditionner le plus haut fonctionnaire au sein de la Commission européenne qui est chargé du climat, le directeur général climat.
Alors je vais simplement citer ce qu’il m’a dit :
La politique climatique de décarbonation de l’UE, n’est plus une politique pour sauver la planète. Et oui, ce n’est plus une politique pour sauver la planète.
D’abord parce que l’UE pèse à peine 6 % des émissions et parce qu’en plus, plus on met en œuvre ce pacte vert, comme je vous l’ai expliqué, et puis on a ces fameuses fuites de carbone, c’est-à-dire que nous, on réduit un peu le CO2, mais en compensation, ce que nous allons importer, ça émettra beaucoup plus de CO2. Voilà la réalité absolument édifiante. Mettre à plat le continent européen, désindustrialiser le continent européen, endetter le continent européen, mettre à l’os les agriculteurs, creuser les inégalités, effondrer la croissance économique, et tout ça pour quoi ? Et bien en réalité, ce paradis vert que nous vend l’UE, à coût de centaines de milliards d’euros pour les contribuables français, ce paradis vert, il est peut-être pavé de bonnes intentions, mais il n’est pas du tout une bonne nouvelle pour la planète puisqu’il aboutit paradoxalement à augmenter les émissions de CO2.
Alors qu’est-ce que j’ai proposé à l’Assemblée nationale et à mes collègues députés ? Trois choses très simples. Premièrement, ralentir le rythme de cette transition au lieu de passer d’une réduction de moins 55 % des émissions jusqu’en 2030, on propose de passer à moins 40 %. C’est-à-dire un rythme qui est déjà celui qu’on observe dans l’UE et c’est bien suffisant.
Ce que nous demandons, ce n’est pas qu’il n’y ait plus aucun effort de transition énergétique. Ce n’est pas une mauvaise idée de baisser le CO2, ce n’est pas une mauvaise idée de moins dépendre des énergies fossiles et de développer d’autres sources d’énergie. C’est très bien.
Le problème, c’est que ces autres énergies-là, elles ne sont pas prêtes d’abord à l’échelle industrielle, c’est évident pour le cas de l’hydrogène, et elles ne sont pas prêtes non plus au coût des énergies fossiles. Donc ça ne fonctionne pas, ce n’est pas réaliste. En fait, ce qu’on reproche à l’UE, ce n’est pas d’aller dans la direction de la réduction des émissions de CO2, c’est d’aller dans une direction qui n’a pas été pensée à l’avance, avec pas suffisamment d’études techniques et d’études scientifiques en amont, et surtout, les impacts sociaux, économiques, industriels n’ont pas été pensés, n’ont pas été prévus.
Donc c’est ça le problème. Il ne s’agit pas d’éliminer l’effort pour réduire le CO2, mais de le ralentir par rapport à quelque chose qui est réaliste. Deuxième point, si on continue sur ce rythme de réduction frénétique des émissions de CO2, tout en ouvrant grand, ce qui est le cas aujourd’hui, les frontières de l’UE au plan commercial à des produits qui, eux, ne contrôlent absolument pas les émissions de CO2, comme je vous l’ai expliqué, on aura un double effet.
On va s’appauvrir, mais on va en plus réchauffer la planète à un rythme accéléré. Donc, pour ça, l’UE nous dit oui, mais nous avons pensé un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. En fait, une sorte de protectionnisme climatique.
Effectivement, l’UE l’a prévu, il n’est pas encore entré en vigueur, il entrera en vigueur en 2026. Mais dans le cadre de ce travail parlementaire, ce que j’ai identifié, c’est très simple. C’est qu’en fait, les mécanismes qui sont prévus par l’UE, comme toujours, sont infiniment trop complexes.
Ils ne fonctionneront pas. D’abord, parce qu’ils seront trop difficiles à mettre en œuvre, trop difficiles à contrôler. Je ne rentre pas dans le détail, c’est épouvantablement technique.
Deuxièmement, parce que c’est tellement facile de contourner ce qui est prévu par l’UE aujourd’hui, ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Prenons un exemple. Ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, il ne va concerner que des matières premières.
Par exemple, si vous importez du ciment, alors oui, vous appliquez une sorte de tarif douanier de carbone. Par contre, si vous importez un produit fini qui a, lui, incorporé du CO2 fabriqué en Chine, là, vous n’aurez pas de mécanisme d’ajustement aux frontières. Donc, vous comprenez immédiatement que ces produits finis, au lieu d’exporter vers l’UE des matières premières qu’utilisent d’ailleurs nos industriels, les industriels vont directement délocaliser.
C’est ça qui commence à se produire et c’est ça qui va se produire de plus en plus. Donc, ce mécanisme d’ajustement aux frontières carbone, il faut le revoir. Il faut au minimum inclure les produits finis.
Et enfin, troisièmement, il faut ajuster les objectifs de réduction d’émission de CO2 au minimum à ce que font les pays en matière d’émission de CO2. Ça n’a aucun sens de demander à un pays comme la France, qui est déjà très vertueux sur le plan du CO2, de faire le même effort que l’Allemagne, qui pollue et qui émet deux fois plus de CO2. Et puis, bien évidemment, il faut penser le financement de ces mesures.
Là, il s’agit juste, simplement, d’une fuite en avant. Une fuite en avant d’autant plus dangereuse que l’UE, en plus, comme vous le savez, interdit à la BCE de refinancer la dette. Donc là, on est en train de creuser massivement la dette alors même que nous sommes au bord du gouffre et au pied du mur financier, économique, technologique et aussi climatique.
L’UE, avec son pacte vert, n’a rien trouvé de mieux à faire que ce que faisaient les maoïstes, c’est-à-dire le grand bond en avant, ce qui s’appelle le Green Deal. Il faut impérativement, impérativement que les citoyens en prennent conscience et bloquent cette folie verte. En réalité, on comprend que l’UE, qui n’est rien d’autre qu’un phénomène d’accélération de la mondialisation à une échelle inconnue sur les autres continents, aux États-Unis et en Amérique du Nord en général, en Chine et en Asie en général, les pays se protègent un minimum.
Ici, il n’y a quasiment aucune protection. C’est la zone la plus dérégulée au plan financier, au plan commercial, au plan migratoire du monde. Au lieu de remettre en cause ce qui est finalement l’alpha et l’oméga de l’UE, c’est-à-dire la mondialisation, l’UE a inventé ce Green Deal, qui lui permet en fait d’avoir bonne conscience tout en maintenant en place la mondialisation.
C’est un moyen pour parler du CO2, c’est un moyen de ne pas parler de ce qui crée le CO2, de ce qui est à l’origine de l’explosion du CO2 et plus généralement de toutes les pollutions, c’est-à-dire de la mondialisation. Le fait d’acheter à l’autre bout du monde des choses qu’on pourrait acheter en bas de chez soi, en plus en créant des emplois et en plus en augmentant la croissance économique et en faisant du bien à la planète. L’UE ne veut pas en entendre parler parce qu’elle est rigide sur son dogme et donc cette fuite en avant, c’est le Pacte Vert.
Voici la vidéo de l’intervention de Guillaume Bigot :
@sab5978000♬ son original – #Léa_D_Patriote




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