Les banlieues s’embrasent, mais chut !

Publié par le 26 Fév, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Les banlieues s’embrasent, mais chut !

Cette semaine la Lettre Patriote se fait l’écho de l’alarme lancée par Valérie Pécresse.

Dans un entretien paru dans Le Figaro, la présidente de la région Ile-de-France dénonce l’explosion de violence en cours dans les banlieues avec notamment :

80 lycées attaqués récemment !

Mais depuis trois mois, les Gilets jaunes monopolisent la presse et tout le reste passe à la trappe !

Depuis la mi-novembre 2018, il semble qu’il n’y ait plus qu’une seule crise en France : celle des Gilets jaunes. Pourtant, en ce moment-même, les attaques se multiplient en banlieue. Il suffirait d’une étincelle pour repartir dans une intifada comme nous en avons déjà connues.

C’est Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, qui sonne l’alarme dans un entretien avec Le Figaro.

“La dernière fois que j’ai rencontré Emmanuel Macron, je lui ai dit qu’il existait une crise des banlieues masquée par celle des «gilets jaunes». La situation est explosive. 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes. Elles visaient à mettre le feu aux poubelles, aux voitures, aux lycées… Des enseignants ont été aspergés d’essence.”

Valérie Pécresse.

La violence en banlieue n’a plus aucune limite. Tortures, lynchages, chaque jour apporte son lot d’horreurs. Mais alors que les forces de l’ordre sont mobilisées dans les beaux quartiers parisiens et dans les capitales de régions, la république n’a plus aucun moyen de “tenir” d’éventuelles émeutes généralisées dans les départements de la couronne parisienne.

Le déclenchement de telles émeutes est précisément le scénario catastrophe que l’exécutif souhaite éviter à tout prix.

Julien Michel pour la Lettre patriote.

En complément voici quelques extraits de l’entretien de Valérie Pécresse au Figaro :

Partout, où il y a les plus graves problèmes, la réponse publique est la plus faible. Là où le taux de délinquance est le plus important, c’est aussi là où l’on a le moins de peines exécutées. Les juges du tribunal de Bobigny l’ont dit. Et c’est là où sont les plus grandes difficultés scolaires, qu’on a le plus de mal à conserver les enseignants. Sans lucidité, il n’y a pas de solutions. J’appartiens à la droite des solutions, celle qui ose nommer les problèmes. L’angélisme du gouvernement ne résout rien. J’ai entendu le président de la République se prononcer pour une police renforcée dans 40 zones de reconquête urbaine du pays. Mais cela ne suffira pas! En Île-de-France, j’ai 270 quartiers dit «sensibles». Mes réponses tiennent en trois mots: autorité, mixité et réussite. Pour cela, il faut rétablir l’ordre, avoir une vraie stratégie de peuplement et redonner de l’espoir en relançant l’ascenseur social. Ces trois priorités sont indissociables. […]

Je suis pour une réduction de l’immigration, le renvoi des clandestins et l’instauration de quotas. Il faut arrêter d’aggraver le problème d’intégration. Mais stopper l’immigration ne résoudra pas les problèmes actuels des banlieues. Nous devons partir de la réalité. De nombreux Français issus de l’immigration y vivent déjà. C’est en construisant de nouveaux quartiers avec une vraie mixité sociale que l’on pourra mettre fin au communautarisme. Certains maires de gauche trouvent visiblement leur compte à cette ghettoïsation puisqu’ils continuent de demander encore plus de HLM dans leurs villes.

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