Les écolos nous prennent pour des gogos

Publié par le 14 Mai, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Les écolos nous prennent pour des gogos

Au risque de me faire clouer au pilori par Claire Dounian qui me classera derechef dans la catégorie honnie des climatosceptiques, je relaye ici deux articles parus dans le Bulletin Hebdomadaire d’André Noël.

Il est évident que si les écolos ne percent pas sur le plan politique, leurs discours alarmistes ont fini par nous pénétrer tous plus ou moins, et notamment les jeunes. C’est probablement une bonne chose d’être conscient des risques que notre façon de vivre et l’accroissement de la population mondiale font courir à notre planète mais il était aussi contreproductif de dramatiser à ce point le problème.

Cet article va à l’encontre de la doxa écolo propagée par les médias. Je n’y adhère pas entièrement. Alors, faites-vous votre propre opinion :

L’idéologie écologiste est une mais ses partisans se spécialisent dans la défense d‘un secteur particulier, autrement dit, ils se partagent le marché, « le green business » qui fonctionne bien sur le monopoly des affaires. Car, à la fin, tous passent la sébile dans les rangs. C’est ainsi que le WWF s’est spécialisé dans le respect de la biodiversité dans le monde. Il publie un rapport bisannuel, ce qu’il vient de faire. Et chaque fois, il assure que, malgré ses efforts et celui de ses généreux donateurs, le constat s’aggrave : le saccage du vivant s’accélère, « la pression aveugle des activités humaines entraînant inexorablement la disparition de nombreuses espèces. » En 40 ans, nous aurions ainsi perdu 60 % des populations d’animaux sauvages sur Terre, « preuve que la sixième extinction massive de la biodiversité est en marche, scellant notre propre destin. »

Nous vous faisons grâce du tri par espèces et par continent. D’ailleurs, pour tous et partout, c’est la catastrophe. D’où cet énième « cri d’alarme» pour sensibiliser les consciences et les porte-monnaie … Alors que paradoxalement la population des humains, elle, est passée de 1,76 en 1900 à 7,55 milliards en 2017 au grand désespoir de tous ces utopistes en partie grâce à la médecine, aux vaccins et au développement d’autres connaissances annexes.

Mais sans aller jusqu’au fond du débat, le texte du WWF a de quoi laisser planer le doute pour qui a un peu de logique. Car, enfin, il s’agirait de « la sixième extinction massive. » Or, une extinction, surtout massive ne peut avoir lieu six fois ! Ou alors elles n’étaient jamais massives : il n’y eut que des disparitions partielles. Après « six extinctions massives », l’extinction s’accélérerait et s’aggraverait même. On nous prend pour des gogos!

Selon une étude parue en 2016 dans la revue Nature, les principales causes du déclin de la biodiversité sont l’agriculture et l’élevage. En effet, parmi toutes les espèces de plantes, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères ayant disparu depuis l’an 1.500 aprés J.-C., 75 % ont été victimes de surexploitation ou d’activités agricoles ou des deux.

En outre, les espèces invasives, la plupart du temps introduites par les déplacements des Hommes, constituent une autre « menace ».

Le WWF nous assure avec grandiloquence que « la perte de la biodiversité scelle le destin de l’humanité ».

Ainsi, « en s’attaquant au capital naturel de la planète, l’humanité se met elle-même en danger. »

L’homme n’est évidemment pas responsable de la disparition des dinosaures et autres animaux préhistoriques. Mais bien entendu, comme il faut culpabiliser pour récolter des fonds, on lui impute des maux dont il n’est pas responsable. Il est exact en revanche que l’homme, par l’agriculture, l’élevage, est responsable d’une partie de la disparition de la faune et de la flore. Aurait-on voulu que l’homme des cavernes reste dans sa caverne pour épargner les arbres des forêts à partir desquels il a bâti sa demeure ? Il faut se rappeler qu’au Moyen-âge, la France était à 90 % faite de forêts dans lesquelles régnaient loups, ours, hyènes etc. Pour nourrir les hommes, il fallait défricher, abattre, construire et cela bien évidemment au détriment de l’espace sauvage et des animaux qui y étaient : jusqu’à il y a peu cela s’appelait l’avancée de la civilisation.

Bruno Durieux a un défaut : il fut ministre de François Mitterrand. D’abord ministre de la Santé, puis du Commerce extérieur. (Comme d’ailleurs Claude Allègre ministre de l’Education Nationale qui publia L’imposture climatique). A tout péché miséricorde ! D’autant qu’il vient de se racheter en publiant un excellent livre, Contre l’écologisme (Ed.de Fallois, dans les librairies le 22 mai, mais dont nous avons pu lire les bonnes feuilles) où il pulvérise affirmations et analyses pseudo-scientifiques des écologistes … officiels qui tiennent le haut du pavé médiatique en se référent seulement à quelques décennies alors que la terre, elle, est née il y plus de quatre milliards d’années.

Il montre que l’écologisme est une idéologie de combat contre l’économie de marché. Elle émerge au cours des années 1970, dans la mouvance de la gauche américaine à la recherche d’une nouvelle « doctrine » invérifiable basée sur les effets météorologiques imprévisibles.

L’écologisme est un malthusianisme contemporain, qui ne voit d’autre solution pour “sauver” la planète que d’imposer la « décroissance productive » et « la frugalité heureuse ». Il récuse la croissance économique quand tout démontre qu’elle est la seule voie de salut.

Bien que le titre annonce un pamphlet, on aurait tort de croire qu’il s’agit d’artillerie lourde dans l’argumentaire, où la passion passerait avant les faits. Il s’agit au contraire d’un texte très documenté, à partir de la réalité et non de fantasmes.

Ses études aboutissent à l’exact contre-pied de ce qui nous est seriné, matin, midi et soir par les media « bobos » et une partie de la classe politique de gauche à la remorque d’une nouvelle idéologie. Il affirme : « Le monde ne s’est jamais aussi bien porté, pour autant de monde, qu’aujourd’hui. »

Revenant en arrière, sur les prédictions apocalyptiques des écolos professionnels (ceux qui en vivent), il constate que ce qu’ils nous annonçaient ne s’est pas produit – notamment les famines – en raison de la démographie galopante. Celles qui existent sont dues aux guerres locales. Il constate que l’eau ne se tarit pas, elle est plus abondante et régulée que dans le passé, les ressources naturelles ne s’épuisent pas : celles de cuivre, de plomb, d’étain et de pétrole « sont plus élevées que jamais. »

Mais alors pourquoi ces réalités se heurtent-elles à l’incrédulité et au déni ? Réponse de Durieux : « Parce que la défense de l’environnement a été monopolisée par l’écologisme, comme la question sociale l’a été par le marxisme au siècle dernier. » L’écologisme étant devenu « une espèce de religion totalitaire, qui ne supporte ni la contradiction, ni les faits, et qui n’a plus rien à voir avec la défense légitime de l’environnement. »

Nous ajouterons : une religion qui fait vivre, et grassement, la multitude de marchands du temple qui prospèrent grâce à ce marché de la peur. Pour « sauver la planète, donnez ! Donnez ! WWF poussait, la semaine passée, un « cri d’alarme », dont nous avons fait état, sur la disparition des animaux et tout particulièrement en France pour ce qui est des insectes, dont l’extinction menacerait, à terme, l’espère humaine.

Or, ne voilà-t-il pas que nous apprenons que la chasse aux frelons asiatiques « tueurs d’abeilles » est ouverte en France ! Pas de quartier ! Les nids doivent être systématiquement détruits, et l’opération coûte 250 € en moyenne.

Ces coléoptères-là, ne faut-il donc pas les protéger comme les autres ? Ne participent-il pas eux aussi au maintien de la « biodiversité » ? Les écolos ne savent-ils pas que les lois de la nature font que les méchants frelons tuent les gentilles abeilles, comme les lions dévorent les antilopes ?

Donald Trump, lui, n’a pas cédé au chantage des écologistes et à leur propagande ; il a envoyé promener Cap21, à l’effroi des bien-pensants, dont Emmanuel Macron. Il a violé les totems et brisé les tabous écolos, pour la prospérité de son peuple. Dans notre dernier Bulletin, nous soulignions les succès économiques du président des USA grâce à la libération de l’économie et à la baisse des impôts et des taxes. Mais ce n’est là qu’un élément nourrissant la prospérité recouvrée de son pays. L’autre, c’est l’abandon des interdits écolos dont l’exploitation des énergies fossiles.

Grâce au pétrole et au gaz de schiste, les USA sont devenus les premiers producteurs mondiaux de ces matières premières. Cette montée en puissance dans les énergies fossiles pèse favorablement sur la balance commerciale, faisant baisser les importations et accroissant les exportations. Les Etats-Unis ne dépendent plus que d’eux-mêmes pour la fourniture d’énergie.

Il y a plus : des secteurs grands consommateurs d’énergie (la métallurgie, la chimie, la pétrochimie) bénéficient de ressources bon marché qui leur permettent d’être très concurrentiels sur les marchés internationaux. Cela attire également les entreprises étrangères, notamment BP, Shell, mais aussi Total qui a interdiction en France non seulement d’exploiter le gaz de schiste mais également de simplement prospecter pour le déceler voire même de fermer les malheureux gisements qui existent déjà.

Grâce à cela, l’économie pétrolière du Texas a cru à un rythme proche de celui de la Chine ces dernières années, et le Texas, c’est 10 % du Produit intérieur brut des Etats-Unis.

Et tout cela pour le plus grand profit des travailleurs américains qui ne connaissent plus le chômage et ont de bons salaires. Trump n’a pas « sauvé la planète » – si tant est qu’elle soit en danger et condamnée à périr dans quelques décennies si l’on en croit notre saltimbanque doré au CO2, Nicolas Hulot – mais il est en train de sauver ses concitoyens les plus vulnérables de la pauvreté. Alors que notre gouvernement ne pense, au contraire, qu’à raser de plus en plus près ses cochons de moutons aux gilets jaunes.

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