Les indigénistes nous poussent-ils vers la guerre civile ?

Publié par le 8 Oct, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Les indigénistes nous poussent-ils vers la guerre civile ?

Quand on voit l’agressivité des indigénistes et racialistes de tout poil, on peut légitimement se poser la question de la cohésion nationale et des risques de guerre civile.

Le pire est sûrement que ces mouvements sont largement relayés voire abrités par un parti qui a pignon sur rue et qui est actuellement le premier parti de gauche en France.

J’ai nommé La France Insoumise (LFI) !

Où est passé le Mélenchon qu’on a connu comme un vrai républicain défenseur de la laïcité ? Récemment, il se compromettait dans une manifestation contre l’islamophobie aux côtés d’islamistes notoires dont un a fait crier Allah Akbar en pleine manifestation !

Voici des extraits d’un article proposé par le Club de Valeurs actuelles :

Fatima Ouassak, une imposture intellectuelle
au service de la pensée décoloniale

Auteur d’un brûlot victimaire, l’épouse du porte-parole du Comité Adama croule sous les éloges médiatiques. Plongée dans l’univers mental de cette militante racialiste. 

Cheveux noir de jais, visage empli d’aménité, la politologue et militante associative Fatima Ouassak s’est imposée comme la nouvelle figure de la pensée décoloniale. Depuis la sortie de son essai fin août, La puissance des mères et son sous-titre explicite, Pour un nouveau sujet révolutionnaire, cette porte-voix autoproclamée des quartiers populaires est admise à tous les honneurs. De France Culture à France Inter, en passant par Mediapart, Les Inrocks ou Reporterre (cette liste n’est pas exhaustive), le “combat” de cette militante, exhortant les mères à prendre le pouvoir dans l’espace public, est complaisamment portée aux nues. L’ont-ils seulement lue ?

En fait de réflexion sur la place des mères dans la société française, l’auteur gratifie ses lecteurs d’un plaidoyer brûlant pour le racialisme. Dès la quatrième de couverture, Fatima Ouassak donne le ton :

Depuis la Ve République, l’État français mène une guerre larvée contre une partie de sa population. Les jeunes des quartiers populaires descendant de l’immigration post-coloniale subissent une opération, quotidiennement répétée, de “désenfantisation” : ils ne sont pas traités comme des enfants mais comme des menaces pour la survie du système. Combien d’entre eux sont morts à cause de cette désenfantisation ? Combien ont été tués par la police en toute impunité ? Combien de mères ont pleuré leurs enfants victimes de crimes racistes devant les tribunaux ?

Les 257 pages de l’ouvrage sont à l’avenant ; une enfilade de sophismes mâtinée d’une détestation viscérale de la France et de son histoire.

Voici encore quelques exemples de sa haine de la France :

Dans ce système, nos enfants sont discriminés, de nos ventres jusqu’à leur tombe.

Être parent dans un quartier populaire, c’est être stigmatisé par les institutions, être considéré comme incapable de bien élever ses enfants et coupable de reproduire des schémas familiaux archaïques et rétrogrades.

J’éprouve une peur panique à l’idée  qu’on vienne un jour lui prendre mes enfants, pour les mettre dans un train à destination de nulle part. La peur qu’on balance un jour ma fille dans la Seine ou dans la Loire, parce qu’elle aura manifesté son refus du fascismeJe connais bien mon histoire, l’histoire de France. Je sais que ces peurs ne sont pas infondées, je sais que c’est possible.

Il y en a eu des expressions racistes et colonialistes dans la bouche de l’institution dès qu’il s’agit des descendants de l’immigration postcoloniale. Mais jamais avec le degré de violence et d’infamie qui est clairement une déclaration de guerre. Cette expression signifie que nous ne sommes pas chez nous là où nos familles vivent souvent depuis près d’un siècle, que nous sommes considérés comme des ennemis et que la République va s’employer à nous faire plier le genou. Mais de quelle République parle-t-on ? S’agit-il des IIIe et IVe qui ont massacré, pillé et violé nos grands-parents là-bas, ou alors la Ve qui a noyé nos parents dans la Seine ici ?

Contrairement à ce qu’elle affirme, Fatima Ouassak ne s’inscrit pas dans une démarche d’ouverture, mais défend une approche revancharde et victimaire. L’écrasante majorité des références historiques mobilisées dans cet ouvrage tiennent la France pour coupable.

Stratégie du pompier pyromane

Cette vision étroite et monolithique de l’histoire est doublée d’une rhétorique positivement complotiste. Notamment, lorsqu’elle accuse le système « hostile » et « raciste » de vouloir « casser » ces familles issues de l’immigration postcoloniale, pousser les enfants à la « rupture familiale », quand d’autres, les nantis du système, « donnent aux leurs des prénoms d’empereurs romains et passent leurs temps dans la rue à tirer par la manche le petit dernier qui refuse d’aller au cours de solfège ». On arrive alors à l’idée que ce prétendu “racisme systémique” justifie toutes les revendications et exactions en retour. « Que brûlent toutes les bibliothèques si cela peut apaiser un peu de la douleur et de la tristesse des familles de victimes de crimes policiers, et celles de l’ensemble des enfants des quartiers populaires dont la vie, aux yeux de l’Etat, vaut moins que la brique et le béton », écrit-elle.

Paternalisme arrogant

Comme son époux Youcef Brakni, le sulfureux porte-parole du Comité Adama, Fatima Ouassak, pour couper court à la critique, recourt toujours à la même arme : le procès en racisme ou en islamophobie.

Valeurs actuelles est allé à la rencontre de certains habitants de Bagnolet, lassés d’être instrumentalisés par les Bonny and Clide de la pensée décoloniale. Militante associative et habitante de la cité de la Capsulerie, Murielle (le prénom a été changé), une franco-camerounaise mère de cinq enfants, n’a pas de mots assez durs pour dénoncer l’imposture Ouassak :

Cette femme qui passe son temps à prôner la haine et la division ose s’exprimer en notre nom. Mais qui représente-t-elle au juste ? Dans ce quartier, nous sommes nombreux, noirs et arabes, à ne pas nous reconnaître dans ce qu’elle défend. En tant que parent d’élèves, j’affirme que mes enfants ne subissent pas le racisme au quotidien, dans la rue ou à l’école. Ce qui ne signifie pas qu’il n’existe pas, mais ce phénomène qu’il faut combattre reste à la marge.

Au reste, Murielle fustige une forme de paternalisme arrogant de la cofondatrice du Front de mère :

Aux yeux de Fatima Ouassak, nous sommes oppressés sans le savoir. Dans sa grande générosité, elle vient nous apporter la lumière. Nous n’avons pas attendu cette femme et son mari pour améliorer le quotidien dans nos quartiers où, d’ailleurs, on ne les voit pas souvent.

Enseignante résidant dans la ville frontalière de Montreuil, Nacira (le prénom a été modifié) a assisté à la réunion de lancement du Front de mères, le 24 mai 2017, à La parole errante, une salle de spectacle de Montreuil. Elle en est sortie abasourdie :

Je n’en croyais pas mes oreilles. Mme Ouassak expliquait doctement aux personnes réunies que l’école créait volontairement les conditions de l’échec des enfants noirs et arabes, et que tout était conçu pour les broyer. Ce qui est un mensonge. Beaucoup de parents d’élèves – je peux en témoigner – investissent beaucoup dans l’école et la considèrent toujours comme une planche de salut. Ouassak n’a pas à parler en leur nom, surtout pour déformer et détourner leur confiance dans cette institution.

Bien sûr, Fatima Ouassak n’ignore pas que nombre de personnes issues de l’immigration africaine, soit parce qu’elles se sont élevées socialement, soit parce qu’elles ne souscrivent pas à son combat victimaire, démentent son propos. Ces derniers, explique-t-elle dans sons livre, sont simplement passés entre « les mailles du filet » et occupent en réalité des postes où

ils restent à leur place, [font] allégeance et courbent l’échine malgré les discriminations qu’ils continuent de subir. En France, quand on est musulman et/ou issu de l’immigration post-coloniale, on continue d’être discriminés quel que soit le niveau social dans lequel on évolue.

C’est entendu, dans ce système où l’épiderme fait le verdict, les “racisés” ne doivent leur place qu’à leur servilité. Les individus concernés seront ravis d’apprendre qu’ils demeurent des esclaves à ses yeux.

Victor-Isaac Anne pour le Club de Valeurs actuelles.

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