Les traitres vont maintenant avaler des couleuvres …

Publié par le 2 Mai, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Les traitres vont maintenant avaler des couleuvres …

Depuis près de deux ans, les traitres à la droite, accourus à l’appel de Macron pour un maroquin, se pavanaient dans les médias. A les entendre, Edouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin avaient imposé à Jupiter une politique économique de droite : réforme du travail, suppression partielle de l’ISF, flat tax pour les capitaux et réduction de l’impôt sur les sociétés.

Il manquait juste une mesure pour qu’ils soient vraiment crédibles, celle de baisser les dépenses publiques. Mais il ne fallait pas rêver ! Comment un ancien ministre de l’économie de François Hollande aurait-il pu se convertir si vite à la nécessité absolue de rompre avec le socialisme ?

Souvenons nous que 3 semaines qui ont précédé la conférence de presse d’Emmanuel Macron, il ne se passait pas une seule journée sans que des fuites soient organisées dans la presse. Il fallait rester ferme sur l’orthodoxie budgétaire ! Il fallait augmenter l’âge de départ à la retrait ! Etc …

Et patatras, 23 ou 24 (on ne sait plus !), samedis de manifestations des gilets jaunes ont finalement fait craquer Jupiter qui vient de lâcher en deux fois … 17 milliards d’euros ! Excusez du peu !

En même temps, Emmanuel Macron a sifflé la fin de la récréation pour les ministres de droite du gouvernement. La barre est à gauche toute !

Dans tout gouvernement de la V ème République, un tel tête-à-queue idéologique aurait entrainé un changement d’équipe gouvernemental pour tourner la page et garder un minimum de crédibilité à l’exécutif. Tout premier ministre digne des principes de la V ème République, aurait immédiatement donné sa démission. Mais pas Edouard Philippe !

Quand on a trahi son camp, on peut bien se trahir soi-même !

Je vous rappelle ci-dessous les attaques virulentes des trois ministres contre Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle. Des déclarations qui ne les ont pas empêchés d’aller à la soupe quelques semaines seulement après !

Edouard Philippe :

Août 2014 : Edouard Philippe soulignait qu’Emmanuel Macron était un « ancien banquier de chez Rothschild », ajoutant le mot-dièse #financennemie. Une allusion au discours de François Hollande, prononcé en janvier 2012 au Bourget. « Mon véritable adversaire, (…) c’est le monde de la finance », avait-il affirmé en pleine campagne.

Septembre 2016 : J’ai toujours pensé qu’il y avait deux Macron. Le Macron du discours, avec lequel, je suis très souvent d’accord – pas sur tout, mais très souvent d’accord – et que j’aime bien, par ailleurs, parce que c’est quelqu’un de sympathique et d’intelligent. Il y a le Macron des actes, qui n’est pas le Macron des discours. Le Macron des actes, c’est l’homme qui murmure à l’oreille du président les mesures de la première partie du quinquennat, c’est l’homme qui organise la politique économique de la France entre 2012 et 2015 et c’est le ministre dont objectivement on ne peut pas dire qu’il ait fait des choses absolument considérables.

Janvier 2017 : Qui est Macron ? Pour certains, impressionnés par son pouvoir de séduction et sa rhétorique réformiste, il serait le fils naturel de Kennedy et de Mendès France. On peut en douter. Le premier avait plus de charisme ; le second plus de principes !

Macron, qui n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier (si j’ose dire, s’agissant du promoteur des autocars). De quoi restera-t-il le nom ? D’une révolution manquée ou d’une victoire éclair ? D’une trahison misérable ou d’une ambition démesurée ? Personne ne peut le dire aujourd’hui.

Février 2017 : Il marche sur l’eau en ce moment. Il guérit les aveugles, il multiplie les pains, il répand la bonne parole. A la France paralysée, il ordonne ‘Lève-toi et en marche !’ ; aux électeurs déboussolés, il dit ‘celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif’. Et tout ça, tout seul, sans réel programme, ni réelle équipe. Il suffit de croire en lui. D’avoir la foi.

Bruno Le Maire :

Attention à cette façon de tout mélanger, de brouiller les lignes et de dire qu’on va mettre tous les progressistes avec soi. Ça ne veut absolument rien dire. C’est de la soupe ! La politique a besoin de clarté !

Macron, c’est un autre visage du socialisme, c’est tout ! Un visage plus avenant, un visage pour ouvert, mais c’est toujours le socialisme. Emmanuel Macron, c’est l’homme sans projet parce que c’est l’homme sans conviction ! Plusieurs centaines de milliers de chômeurs en plus durant ce quinquennat ! C’est bien le ministre Emmanuel Macron qui en est aussi responsable.

Emmanuel Macron, c’est une coquille vide ! Où chacun arrive avec des propositions qui peuvent être toutes aussi différentes les unes que les autres. On ne sait pas où l’on va et je pense que c’est dangereux !

Cette candidature sans projet, sans propositions, sans vision, c’est dangereux parce que c’est ce qu’on a connu depuis très longtemps et ça se solde toujours par des déceptions.

Gerald Darmanin :

Monsieur Macron dit des énormités. Personne ne lui demande comment il finance tout ça. C’est quelqu’un qui ne connait pas le pays d’abord. Lui qui connait bien la banque, c’est une bulle spéculative. Dans quelques semaines, la bulle va exploser. Le pays ne peut pas souffrir 5 ans de socialisme supplémentaire, par monsieur Valls, monsieur Montebourg ou monsieur Macron.

N’oublions pas le grand méchant mou de Pau qui lui aussi, après avoir dénoncé le banquier de Rothschild, s’était précipité pour prendre le maroquin de la Place Vendôme !

François Bayrou :

Septembre 2016 : Derrière Emmanuel Macron il y a des grands intérêts financiers incompatibles avec l’impartialité exigée par la fonction politique. Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d’avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique.

 Je ne me reconnais pas dans ce qu’Emmanuel Macron incarne. (…) Le projet de société d’Emmanuel Macron est au fond infiniment proche de celui que défendait Nicolas Sarkozy en 2007.

Dans la bouche de François Bayrou il n’y a avait pas d’insulte plus grave que de le trainer de nouveau Nicolas Sarkozy !

A suivre …

Il va être particulièrement intéressant d’écouter nos trois ministres-traitres, défendre la politique qu’il conspuait précédemment.

A moins qu’après les élections européennes, Jupiter ne les congédie, comme le méritent les simples traitres qu’ils sont !

Nul doute que les Républicains sauront les accueillir
à nouveau  avec tous les « honneurs » qu’ils méritent !

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