L’Etat de droit … Parlons-en !

Publié par le 17 Avr, 2018 dans Blog | 0 commentaire

L’Etat de droit … Parlons-en !

On nous jette l’Etat de droit
à la figure tous les 4 matins !

– On ne peut trier les migrants au nom de l’Etat de droit,

– L’Etat de droit nous empêche d’expulser les fichés S,

– Pour cause d’Etat de droit, la justice a récemment relaxé des saboteurs de caténaires …

– On ne ferme pas des mosquées salafistes au nom du sacro-saint Etat de droit !

– Des erreurs de procédures conduisent la justice à relaxer de dangereux délinquants, pour respecter cet Etat de droit.

– L’Etat du droit européen nous impose de reconnaitre les enfants nés par GPA à l’étranger alors que l’Etat de droit français en interdit la pratique !

Toutes ces décisions liées au respect de l’Etat de droit vont à l’encontre des demandes et des droits de la majorité des citoyens français honnêtes !

A l’inverse, il n’est pas admis d’invoquer l’Etat de droit quant il s’agit de respecter le droit de ces mêmes citoyens :

  • Bloquer des universités et donc empêcher la majorité des étudiants qui le souhaitent … d’étudier et de passer leurs examens, n’entrainent pas automatiquement l’expulsion des bloqueurs hors-la-loi au nom de l’Etat de droit.
  • Le spectacle affligeant d’amphis tagués et dévastés, de mobilier empilé pour bloquer les accès, de salles informatiques vandalisées pour empêcher l’organisation des examens, ne suffit pas et voit l’immobilisme des autorités bafouer l’Etat de droit !
  • Occuper la ZAD de Notre-Dame-deLandes indûment est possible pendant … dix ans ! L’Etat de droit, validé par 160 décisions de justice et consolidé par un référendum populaire ne suffit pas aux autorités pour faire évacuer les occupants illégaux qui bloquent même une voie de circulation départementale !
  • Le Code des Collectivités Territoriales autorise sous certaines conditions la réquisition des services publics en cas de grève : « La réquisition doit être motivée par le fait que la grève risque de porter une atteinte grave, soit à la continuité du service public, soit à la satisfaction des besoins de la population. » Ni la continuité du service public, ni la satisfaction des besoins de la population n’étant respecté, pourquoi cette réquisition n’est-elle pas appliquée au nom de l’Etat de droit ?

L’Etat de droit est, comme beaucoup de choses en France, à géométrie variable !

La gauche, la bien-pensance et leurs médias font un usage constant et immodéré de l’Etat de droit. Mais tout ceci affaiblit la démocratie et renforce les extrêmes ! Un jour viendra où, malheureusement, le peuple excédé sautera le pas et renverra nos partis modérés et soi-disant démocratiques et républicains à leurs lâchetés en appelant au pouvoir un parti extrémiste !

Il sera alors trop tard pour évoquer … l’Etat de droit !

En fait, cet article m’a été inspiré par celui d’Ingrid Riocreux paru dans Causeur.fr et intitulé :

« Pour les médias, un bon étudiant est un étudiant en grève »

Dont voici le tout début :

On trouve sans peine des articles et des reportages intitulés :

Université : qui sont ces groupes « anti-blocage »  qui s’en prennent aux étudiants grévistes ?

Mais on cherchera en vain un titre du genre :

Qui sont les bloqueurs qui s’en prennent aux étudiants non grévistes ?

Dans cet article , je vous recommande la vidéo de Raphael Enthoven qui colle au mur les étudiants grévistes qui exigent d’avoir au moins 10 aux partiels qu’ils ne passeront pas ! En voici un court extrait :

Au moins les soixante-huitards ont 50 ans de plus qu’eux-mêmes. Qu’un individu mette un demi-siècle pour devenir un crouton, c’est excusable ! Dans le cas des étudiants grévistes, il n’y a aucun délai entre la révolte et l’embourgeoisement ! La contestation du système est aussitôt assortie de la demande  … l’exigence, faite au système de garantir, par la notation, à celui qui les conteste, le moyen de l’intégrer. On veut bien tout casser, pendre le dernier flic avec les tripes du dernier député, mais à condition d’obtenir nos diplômes et un emploi.

Et sa conclusion jubilatoire :

C’est à l’intention des morveux qui font grève avec un pouce dans la bouche : l’université n’est pas votre maman !

Bien dit ! Raphael !

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