C’est la panique à Bruxelles et à Paris !
Pensez donc ! La paix se profile en Ukraine !
Depuis plusieurs semaines, le forcené de l’Elysée s’agite comme un beau diable pour convaincre les Français que les chars du diable Poutine menacent la France !
Il dépêche son Chef d’Etat-Major des Armées pour préparer les Français à l’idée « de perdre leurs enfants » et de « souffrir économiquement » !
Et il alerte sur la menace russe et lance un service militaire réservé aux volontaires …
A Bruxelles, Ursula, furieuse que la paix en Ukraine vienne contrecarrer ses projets d’armée européenne et d’avancée vers son Europe fédérale, accélère dans la confiscation des avoirs russes gelés, en totale contradiction avec le droit international et sans écouter les menaces de représailles de Poutine sur les biens européens sur le sol russe.
Oui, car la paix en Ukraine représente pour Manu et Ursula le danger de se retrouver face à leurs problèmes intérieurs. Ils vont se retrouver devant des opinions publiques respectives, excédées par cette guerre et qui ne manqueront pas de leur crier :
Tout ça pour ça ?
Tous ces milliards envoyés sans aucun contrôle vers une Ukraine corrompue, tout ce renchérissement de l’énergie qui ruine l’Europe, toute cette agitation des instances européennes tournées bien plus vers la guerre que vers la paix !
Voici, proposée par la Gazette du Tocsin, une interview de Charles Gave et de Guy de la Fortelle qui tirent les conséquences de la paix en Ukraine :
« La paix en Ukraine peut faire exploser l’OTAN et l’UE ! »
Charles Gave et Guy de La Fortelle décryptent le plan de paix de Trump pour l’Ukraine.
Mardi 25 novembre, Zelensky aurait accepté le « plan Trump » en 19 points pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Une telle paix acterait une défaite totale pour l’OTAN et l’Union européenne et marquerait le retour frontal des intérêts américains — financiers, énergétiques, technologiques — dans la région.
Pour Charles Gave et Guy de La Fortelle, Washington rafle tout tandis que l’Europe s’effondre après s’être laissée entraîner dans une guerre qu’elle ne voulait pas et qu’elle a défendue contre ses propres intérêts. Cette paix ne serait pas une simple fin de conflit. Il s’agit d’une défaite stratégique d’une OTAN engagée sans troupes au sol mais avec armes, satellites et renseignements. Malgré cet engagement massif, « ils se sont fait ratatiner », dit-il, au point de poser la question de la survie de l’Alliance.
Les Européens ont choisi de « se battre jusqu’au dernier Ukrainien », alors même que le réservoir humain de Kiev s’épuisait et que Zelensky restait vulnérable aux pressions liées à ses affaires. Pour Guy de La Fortelle, les conditions de la paix sont une aubaine pour les États-Unis, qui pourront transformer l’Ukraine en annexe énergétique et numérique. Les besoins monstrueux des futures infrastructures d’IA nécessiteraient l’équivalent de 50 centrales nucléaires d’ici trois ans : d’où l’intérêt d’un compromis permettant de récupérer du gaz russe, de construire des centrales à gaz en Ukraine et d’alimenter les data centers via ce corridor.
Charles Gave estime que Trump applique une stratégie de retrait impérial, recentrée sur la nation, dans la lignée d’Atatürk ou de De Gaulle : préserver la nation pour éviter le naufrage avec l’empire. L’Europe, elle, sort humiliée et marginalisée :
Zelenski négocie avec Trump et avec Poutine, et l’Europe n’est nulle part.
Elle ne sert plus que de tirelire.
Guy de La Fortelle détaille aussi l’enjeu financier : sur les 300 milliards d’actifs russes gelés, environ 100 milliards seraient saisis par Washington pour un fonds de reconstruction, tandis que les 200 milliards bloqués en Europe seraient restitués à Moscou. Charles Gave juge ce schéma juridiquement délirant : confisquer ces avoirs ferait fuir l’épargne mondiale, renchérirait massivement la dette occidentale, et porterait un coup fatal au droit de propriété.
Enfin, les deux intervenants décrivent une Ukraine utilisée par un « État profond » américain et européen — CIA, City de Londres, Commission européenne, réseaux atlantistes — pour affaiblir la Russie, contrôler le pétrole et couvrir des circuits de corruption autour d’Euroclear, des actifs libyens disparus et des dettes italienne et grecque. Pour Gave, « le niveau de corruption en Europe est colossal ».
Voici l’interview de Charles Gave et Guy de la Fortelle :
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