L’islam, éternel tabou du lobby LGBT (1/2)

Publié par le 28 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

L’islam, éternel tabou du lobby LGBT (1/2)

De même que les écolos s’apparentent à la pastèque :

Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur,

le lobby gay dont l’emblème est le drapeau

arc-en-ciel est largement teinté de rouge.

Pour ce dernier lobby, ultrapuissant eu égard à sa représentativité, l’islam et les musulmans sont des tabous absolus.

J’aimerais rapprocher deux articles signés Amaury Bucco, et parus dans Valeurs actuelles qui montrent le déni de réalité et pour tout dire la franche mauvaise foi de ce lobby :

1 – l’islam, éternel tabou du lobby LGBT

Manifestation anti-gay – Crédits : Maxim Zmeyev

Engagées dans leur défense de “minorités” que parfois tout oppose, les associations LGBT ont fait de l’islam un tabou absolu. En témoigne le dernier rapport de l’association SOS Homophobie, pourtant contredit par l’étude Ifop publiée cette semaine.

Un mois et demi après l’agression « transphobe » d’une femme par des manifestants anti-Bouteflika, place de la République à Paris, les associations LGBT ne semblent toujours pas prêtent à regarder la réalité en face. L’origine – même manifeste – de certains agresseurs reste un tabou à gauche dès lors qu’elle touche à la corde ultra-sensible de l’antiracisme. « On associe cette agression à une certaine communauté et je n’accepte pas » avait déclaré Julia, victime transgenre de ces manifestants d’origine algérienne, avant de fustiger des « amalgames ».

L’islam : la religion dont on ne doit pas prononcer le nom, au sein des association LGBT ?

Le dernier rapport que vient de publier SOS Homophobie sur les agressions « LGBTphobes » en 2018 est en cela édifiant. Sur les quelque 150 pages diffusées, mêlant témoignages et analyses, un chapitre entier est consacré aux « religions ». Etrange utilisation du pluriel, alors que seul est mentionné le catholicisme, accusé d’avoir « libéré la parole homophobe, en son sein et au-delà » par sa mobilisation contre le mariage homosexuel et la PMA. L’étude va même jusqu’à consacrer un sous-chapitre à « la parole homophobe libérée dans la nébuleuse catholique identitaire », dans lequel est pointé du doigt le « foisonnement de blogs et de sites internet catholiques ‘identitaires’, en marge de l’Eglise institutionnelle », parmi lesquels « Le salon beige, Riposte catholique ou le site Civitas ». Il serait vain d’y chercher le nom d’autres religions à l’origine des « LGBTphobies ». Seule allusion à l’islam, deuxième religion de France elle aussi hostile à aux revendications LGBT, le fait qu’il « existe des musulmans qui promeuvent un islam libéral et l’ouverture de mosquées inclusives ».

Le même rapport, quelques pages plus loin, fait pourtant part de la surreprésentation des victimes originaires d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-Orient, qui représentent 62% des victimes en 2018, à l’échelle internationale. « La nécessité de témoigner en français conduit sans doute à une surreprésentation des pays du Maghreb et d’Afrique francophone » tempère encore SOS Homophobie, avant d’expliquer que « dans ces pays, l’homosexualité est souvent illégale, ce qui entraine sa criminalisation : amendes, emprisonnement, peine de mort ». Là encore, le lien entre ces pays et la religion dominante, l’islam, est soigneusement évité.

Les faits sont pourtant là, épinglés dans une étude publiée par l’Ifop cette semaine, en lien avec la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. Celle-ci dresse le portrait des victimes d’agressions homophobes en France. Parmi les LGBT agressés au cours des douze derniers mois, 37% sont musulmans contre 15% de catholiques et 14% de « sans religion ». Parmi ceux qui ont fait l’objet de menaces verbales et d’insultes, les victimes sont à 35% musulmanes, contre 11% de catholiques et d’athées. Ces insultes ont par ailleurs été adressées à 21% dans les banlieues dites « populaires », loin devant les banlieues aisées (14%) et les centres villes (13%). Conséquence prévisible de ces statistiques, les LGBT souhaitant changer de villes à cause de leur orientation sexuelle, sont à 50% musulmans. Ils ne sont que 12% de catholiques et d’athées, preuve que la religion catholique n’a pas l’apanage de l’homophobie – loin de là – mais qu’elle reste pourtant la cible privilégiée d’un lobby soucieux de respecter certains tabous idéologiques.

Le portrait robot des agresseurs partiellement établi

Pour la première fois, l’Ifop s’est même risqué sur le délicat terrain du portrait des agresseurs. « Mais nous avons préféré poser une question ouverte [libre, sans case à cocher], pour défricher ce sujet encore inexploré et obtenir un éventail de réponse de plus large possible », explique François Kraus, en charge de l’enquête à l’Ifop. Une façon de rentrer en douceur dans le sujet… sans faire de vague. Résultat, 41% des sondés ont répondu ne pas se souvenir du profil du dernier agresseur. Pour les 59% restants, vient spontanément le sexe de l’agresseur (homme à 39%), son âge (jeune à 12%), sa taille (grande à 10%), son attitude (vulgaire et agressive à 7%), mais aussi son origine ethnique (maghrébine à 6%). « Le taux est généralement plus élevé quand la question est fermée, avec des possibilités de réponses à cocher », explique encore l’Ifop.

La même question – fermée cette fois-ci – a d’ailleurs été posée, mais seulement concernant le sexe et l’âge de l’agresseur. Or, les réponses sont en effet très supérieures à celles recueillies par une question ouverte : l’agresseur est alors à 78% un homme (contre 39% quand la question est ouverte) et à 75 % jeune (contre 12% quand la question est ouverte). Un écart abyssal qui laisse à penser que l’origine ethnico-sociale des agresseurs aurait elle aussi beaucoup à nous apprendre… Et permettraient, peut-être enfin, de mettre les associations LGBT face à leurs contradictions idéologiques.

Amaury Bucco pour Valeurs actuelles.

A suivre : le sondage choc qui ébranle les tabous LGBT

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