Les Français assistent médusés au grand retour de la IVème République dans l’hémicycle du Palais Bourbon.
Le spectacle est affligeant et montre la toute puissance virtuelle et éphémère d’une poignée de députés socialistes devant lesquels se prosternent une Macronie prête à tout pour éviter la dissolution.
Du côté des Républicains, c’est tout aussi lamentable avec un Laurent Wauquiez qui ne pense qu’à sa candidature en 2027 et se contredit à huit jours d’intervalle !
Tout ce « joli monde » s’accroche à son siège pour gagner quelques semaines ou quelques mois et ne voit pas qu’il prépare pour les prochaines échéances un dégagisme massif qui va probablement ouvrir un boulevard au Rassemblement national.
Le niveau des hommes politiques a considérablement baissé depuis les années 70 et la France en paye aujourd’hui cruellement le prix.
En contraste avec cette médiocrité, pour ne pas dire cette nullité, cet article a été motivé par l’audition du directeur de la stratégie d’Airbus, Matthieu Louvot dont Pascal Praud avait passé un extrait dans son émission l’Heure des pros.
En 2 minutes, est exposé le problème numéro 1 de l’économie française : l’excès de charges, d’impôts et de normes qui plombent la compétitivité de nos entreprises et expliquent tout le reste : chômage de masse, délocalisation, désindustrialisation, salaires trop bas et déficit des retraites !
L’exposé de ce directeur est lumineux et, par contraste, montre l’incompétence de notre classe politique.
Voici un résumé de l’intervention de Matthieu Louvot suivi de l’extrait vidéo :
✈️ Trop d’impôts, trop de normes : le directeur de la stratégie d’Airbus tire la sonnette d’alarme
Avec 29 milliards d’euros d’excédent commercial en 2024, Airbus reste le premier contributeur à la balance commerciale française. Mais derrière ce succès se cache un paradoxe inquiétant : selon le directeur de la stratégie du groupe, la France, pourtant dépendante de l’aéronautique, est aussi l’un des pays où le cadre fiscal et réglementaire freine le plus la production industrielle.
Le paradoxe français
« La France est probablement le pays dont l’économie dépend le plus de l’aéronautique », souligne le dirigeant. Pourtant, c’est aussi l’un de ceux où « l’aviation bashing » prospère le plus. Ce contraste illustre un malaise plus profond : un environnement fiscal et normatif qui décourage l’investissement industriel.
Des charges sociales étouffantes
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Pour une masse salariale de 5 milliards d’euros, Airbus verse 2,4 milliards de charges sociales en France — soit près de 48 %.
Un niveau bien supérieur à celui de ses voisins européens :
- 30 % en Espagne,
- 20 à 25 % en Allemagne et au Royaume-Uni,
- et seulement 14 % dans certaines filiales britanniques.
La France est le pays qui taxe le plus la production dans l’OCDE, donc c’est celui qui se désindustrialise le plus,
tranche Matthieu Louvot.
️ Des usines bloquées par la bureaucratie
Au-delà du poids fiscal, la surréglementation freine également la compétitivité. Lorsqu’Airbus souhaite construire une nouvelle usine, le groupe doit faire face à des années de procédures administratives : autorisations, recours, délais…
Un processus si long qu’il devient parfois plus rentable d’investir ailleurs.
La France est l’un des pays qui encadre le moins les recours. Les délais considérables créent une incertitude qui paralyse l’investissement.
Une urgence industrielle
Selon lui, la solution ne passe pas uniquement par des allègements fiscaux.
Simplifier et accélérer les procédures administratives serait un premier levier, sans coût budgétaire, pour redonner de l’agilité aux industriels.
Car aujourd’hui, face à l’emballement réglementaire et aux lenteurs administratives, Airbus se retrouve parfois à devoir :
renoncer à des projets d’expansion en France, ou à les transférer dans des pays où les usines peuvent être construites deux à trois fois plus vite.
Un appel à la cohérence
Pour un groupe aussi emblématique qu’Airbus, la compétitivité française n’est pas un débat théorique, mais un enjeu vital. L’entreprise contribue massivement à la balance commerciale et à l’emploi industriel, mais réclame un environnement plus cohérent et prévisible.
En résumé : si la France veut des usines, il faut alléger les charges, simplifier les normes et libérer l’investissement.
Et voici la vidéo d’une extrait de l’émission L’Heure des pros dans laquelle Pascal Praud présente l’audition de Matthieu Louvot :
@el.jefe2093Dans cette séquence choc diffusée sur CNews, Matthieu Louvot, le big boss de la stratégie chez Airbus, lâche une vérité qui dérange : la France est **le pays qui taxe le plus la production au monde** ! Face à des concurrents américains ou chinois qui investissent à fond dans l’industrie, nos charges sociales écrasantes freinent tout. Résultat ? Rien n’est fait pour relancer notre secteur aéronautique, pilier de l’économie, et les talents, les boîtes, tout le monde se barre vers des cieux plus cléments. Pendant ce temps, nos gouvernants s’acharnent : on est en tête des pays les plus taxés de l’OCDE, avec un taux marginal d’impôt sur le revenu à **55,4 %**, un impôt sur les sociétés combiné à **36,1 %**, et un prélèvement total sur le travail à **47,2 %** du salaire brut – bien au-dessus de la moyenne européenne. Tout ça pour quoi ? Pour financer un social tentaculaire, des dépenses publiques folles qui explosent la dette, et une bureaucratie qui étouffe l’innovation. Les usines ferment, les ingénieurs émigrent, et l’industrie française agonise sous le joug fiscal le plus lourd de la planète. Réveillez-vous : il est temps de couper les impôts, pas de les multiplier !♬ son original – El jefe-ボス
Oui, c’est bien la table des politiques qu’il faut renverser !
Mais quel homme ou femme pourrait incarner cette nécessité d’une véritable révolution culturelle en France ?
On me glisse dans l’oreillette le nom de Sarah Knafo …
Qu’en pensez-vous ?




Suivre @ChrisBalboa78

