Macron : fossoyeur de nos libertés

Publié par le 15 Juil, 2025 dans Blog | 1 commentaire

Macron : fossoyeur de nos libertés

La liberté, selon Emmanuel Macron, n’a jamais été aussi menacée depuis 1945, face à un contexte géopolitique en pleine dégradation, justifiant une nouvelle hausse du budget des armées.

Pendant ce temps, la décision d’accorder l’asile en France à une Gazaouie par la Cour nationale du droit d’asile fait jurisprudence, et la nouvelle « coalition » contre la haine d’Aurore Bergé pourrait bien interdire toute critique du progressisme.

Vous venez de lire l’introduction d’un article d’Ivan Rioufol paru dans Causeur.

Les attaques contre la liberté d’expression resteront pour un des marqueurs indélébiles et infamants des deux mandats de Macron. Des attaques qui se renforcent avec celles dont l’Europe s’est rendue coupable, comme par exemple le sinistre Digital Services Act (DSA) du terrifiant Thierry Breton.

Voici la suite de l’article d’Ivan Rioufol :

Macron menace la liberté qu’il dit défendre

« Défendons notre liberté », a déclaré Emmanuel Macron, dimanche soir dans son discours aux Armées, en pointant la menace russe. En réalité, le chef de l’Etat rêve d’imposer, dans une France apeurée par ses soins, une société de surveillance soviétoïde. Ainsi, sous prétexte de ne pas discriminer les uns, le gouvernement invite à diaboliser les autres. Cette absurdité intellectuelle illustre le vide macronien, qui veut faire taire les observateurs du désastre.

Le bureau des dénonciations d’Aurore Bergé

Un exemple : faire un lien, sur les réseaux sociaux, entre l’immigration maghrébine et africaine et les violences rituelles commises cette nuit à l’occasion de la Fête nationale (176 interpellations à Paris et alentour) devient susceptible de censures et de rappels à l’ordre. En effet, tel est l’esprit de la mise en place, le 9 juillet par la ministre Aurore Bergé, d’une coalition d’associations militantes ayant pour mission de dénoncer, en accéléré auprès de l’Arcom, des propos jugés haineux. Parmi ces inquisiteurs : le Crif, la Fédération des centres LGBT+, la Licra, SOS Homophobie, SOS Racisme, Osez le féminisme, le planning familial, etc. Au total, des associations affiliées à la gauche mondaine, liberticide, woke. Elles seront financées par l’Etat impécunieux pour mettre sous étroite surveillance le trop libre internet.

Le but : y imposer le politiquement correct et ses propagandes.

Mediapart a été oublié parmi les sycophantes. Pourtant, en juillet 2023, le site invitait déjà ses lecteurs, « témoins de propos racistes et déplacés au travail », à l’en informer pour « un article à venir ». Le 17 mars [1], je prévenais :

Tant que les Français laisseront faire, l’étau totalitaire se refermera.

Or l’annonce de Bergé, qui s’inscrit dans l’obsession initiale de Macron de traquer la « haine » sans s’interroger sur la sienne quand il dénigre le peuple populiste, n’a suscité que peu d’indignations politiques et médiatiques [2].

La décision estivale de la CNDA

L’indolence estivale est propice aux coups de force du pouvoir ou de ses juges justiciers. Le 11 juillet, la Cour nationale du droit d’asile a ainsi ouvert la voie à l’asile des habitants de Gaza victimes, selon cette juridiction, de la « persécution » de l’armée israélienne. Jean-Luc Mélenchon et les mollahs iraniens n’auraient pas mieux dit. Non seulement l’immigration de conquête et son infiltration islamiste restent des sujets officiellement inabordables, mais des magistrats irresponsables sont prêts, appuyés par l’église diversitaire qui monopolise le récit labellisé, à accélérer ces processus mortifères pour la nation et sa fragile cohésion. S’il est bien vu, par ces « humanistes » adeptes d’une nouvelle Loi des suspects (1793), de soutenir la résistance palestinienne à la colonisation israélienne, il est interdit de soutenir la résistance française à la colonisation islamique.

Faute de penser la réalité, le pouvoir symbolise l’intolérance telle que Voltaire la dénonçait :

Cette sombre superstition qui porte les âmes faibles à imputer des crimes à quiconque ne pense pas comme elles.

Macron a dramatisé :

Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée.

Mais il est la menace intérieure !

La classe politique s’étant endormie, c’est aux Français libres qu’il revient de dénoncer la macrocrature en marche.

Ivan Rioufol pour Causeur.


[1] https://www.causeur.fr/l-infantilisation-des-francais-s-aggrave-macron-covid-extreme-droite-305699

[2] Sur ce sujet, retrouvez notre analyse dans le dernier épisode du podcast« Causons »

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Une réponse à “Macron : fossoyeur de nos libertés”

  1. Voilà comment on conçoit la liberté d’expression en macronie et à l’extrême gauche.
    Mais les choses sont claires, au moins, pour le spectre écolo-islamo-gaucho-bobo et on sait à quoi s’attendre: « pas de liberté pour les ennemis de la liberté », ou dit autrement: pas de liberté pour les ennemis du progrès ou pour tout ce qui est classé à l’extrême droite.

    Pour l’extrême centre, en revanche, c’est beaucoup plus hypocrite : liberté d’expression, certes, mais délation encouragée pour toute expression décrétée nauséabonde, avec signalement à l’ARCOM.

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