Mais qui supprimera cette loi scélérate ?

Publié par le 2 Fév, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Mais qui supprimera cette loi scélérate ?

J’ai dénoncé plusieurs fois, dans ces colonnes, le fossé qui se creuse entre le peuple et les « élites » – à vrai dire, on s’en fout un peu – mais aussi entre le peuple et la Justice – et là, c’est beaucoup plus grave !

Un fait divers tout récent est venu illustrer de manière très crue une loi, que je n’hésite pas à qualifier de scélérate !

Il s’agit de la loi qui dispose, que si le propriétaire d’un bien immobilier n’a pas déclaré l’occupation par des tiers de ce dernier dans les 48 heures suivant le début de l’occupation, il ne peut plus faire évacuer son logement par la force publique autrement qu’en attaquant les occupants en justice !

Crédit photo : MARK LARGE

Ce qui veut dire que l’évacuation des lieux ne pourra avoir lieu avant plusieurs mois et qu’en plus, l’évacuation est impossible pendant la trêve hivernale !

Mais il y a pire ! Au bout de 48 heures, le propriétaire qui souhaite récupérer son bien sans passer par une procédure de justice peut être poursuivi pour violation de domicile par les squatteurs !

J’aimerais bien connaître le nom du député qui a porté et défendu cette loi. On peut déjà imaginer qu’il s’agit d’un socialiste ou d’un communiste, pour qui le salopard de propriétaire est l’ennemi à abattre !

Pourtant ce matin, j’ai entendu sur LCI, le député de la France Insoumise, le triste sire Alexis Corbière, défendre cette loi en invoquant la crise du logement …

Les faits

Le fait divers que j’évoque s’est passé à Garges-lès-Gonesses et, dans cet article, le Parisien a décrit les faits :

« C’est ma maison. Enfin, ça l’était. » D’un air désabusé, Youcef désigne un pavillon dans le quartier de la Lutèce, à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Depuis début décembre, les lieux sont squattés par seize Roms. La maison n’étant plus occupée depuis plusieurs années, ils en ont profité pour se l’approprier. « J’ai reçu un appel de la police début décembre, indique-t-il. Ils m’ont dit : il y a un groupe de personnes qui occupe votre maison, est-ce que c’est vous qui les avez fait rentrer ? » Le propriétaire est invité à venir porter plainte au plus vite, afin que les forces de l’ordre puissent agir. « Quand je suis arrivé au commissariat, les policiers qui m’ont appelé n’étaient plus là. On m’a dit de porter plainte, mais qu’il fallait que je m’adresse à la justice », se souvient-il.

Ce jour-là, il comprend que la police ne peut plus rien contre ses squatteurs, car ils occupent les lieux depuis plus de 48 heures.

« Je suis passé les voir pour leur dire de dégager, et là ils m’ont montré un reçu de livraison de pizzas daté du 28 novembre »,

poursuit-il. Un ticket présenté comme une « preuve » pour montrer au propriétaire qu’il ne peut rien faire contre eux dans l’immédiat. Désormais, Youcef doit faire appel à la justice pour demander une expulsion classique. Une procédure qui peut prendre plusieurs mois, et qui lui a déjà coûté près de 1500 €. « Je suis fou de rage ! tonne-t-il. Qui a fait une loi pareil ? C’est ça la France ? » Il s’inquiète aussi de l’état dans lequel il va retrouver son logement.

C’est grâce à la « cité » qu’il a pu récupérer son bien !

La maison de Youcef, à Garges-lès-Gonesse, n’est plus squattée. Ce mercredi soir, une dizaine de jeunes du quartier de la Lutèce garde le pavillon qu’occupait il y a encore quelques heures un groupe d’individus qui avait pris possession des lieux fin novembre. La nouvelle a fait de tour des réseaux sociaux. De nombreux véhicules s’arrêtent dans la petite rue pavillonnaire pour saluer les jeunes. « Ça y est on les a virés ! », annonce, fier de lui l’un d’entre eux.

« J’étais à la maison cet après-midi [mercredi]. Un voisin m’a appelé pour me dire qu’il y avait un groupe de jeunes du quartier qui voulait vider les occupant », indique-t-il. Il raconte qu’une précédente confrontation entre des gens prêts à l’aider et les occupants avait déjà eu lieu la veille. Les squatteurs auraient alors accepté de partir lundi. Mais les jeunes du quartier ne leur ont pas accordé autant.

C’est ce mercredi après-midi qu’ils se sont rendus sur place, interpellés sur Snapchat par Bassem, un blogueur de la région lyonnaise, qui a depuis diffusé une autre vidéo pour les féliciter. On y voit les occupants se faire sortir de la maison sous les insultes. « Il a fait une annonce et tous les jeunes du quartier se sont mobilisés », raconte Kamel*. « J’ai entendu parler de ça sur les coups de 15 heures, j’ai pété un câble, complète Yacine*, encore énervé. Avec mon équipe, on les a tous dégagés. » Tous racontent, vidéo à l’appui, que la police est intervenue pour interpeller plusieurs jeunes. Les Roms seraient alors revenus dans le pavillon. « Ils étaient une quinzaine à l’intérieur de la maison, mais ils ont appelé des renforts, ajoute un autre. De notre côté, toute la cité est venue. » Il indique qu’ils totalisaient environ 40 personnes. Il assure que leurs adversaires se tenaient une main dans leur veste comme pour indiquer qu’ils étaient armés. De leur côté, les jeunes évoquent leurs propres moyens d’intimidation : fusil à pompe, Tokarev, chiens. L’un d’eux exhibe une photo de lui prise armes à la main.

L’un des jeunes observe une camionnette qui vient de passer devant la maison. « Ils repassent encore ! Toute la nuit, il faudra qu’on surveille », siffle-t-il.

« On dit qu’à cause de la cité, il n’y a pas de sécurité, mais c’est grâce à la cité qu’il a récupéré sa maison ! »,

plastronne un autre. Plus loin, Youcef plaisante avec un voisin. « Je vais tout cadenasser », annonce-t-il.

(*) Les prénoms ont été modifiés.

Cerise sur le gâteau : en partant les Roms ont déclaré qu’ils n’avaient aucun problème de logement puisqu’ils avaient déjà repéré 4 autres maisons à squatter …

Un fait divers qui aurait pu dégénérer

Quand les citoyens de base constatent que la Justice est du côté des délinquants, il ne faut pas s’étonner que certains d’entre eux pètent les plombs et se révoltent afin de rétablir une « Justice, à leurs yeux, plus juste » !

Dans ce fait divers, Roms contre habitants des cités, on a frôlé le drame !

La République en Marche bientôt au pied du mur !

Un député va déposer un projet de loi mettant fin à cette aberration. Il l’avait déjà proposé sous Hollande mais le gouvernement socialiste l’avait écarté avec mépris !

On va scruter la réaction de la majorité au pouvoir !

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