
La victoire de Donald Trump n’en finit pas de révolutionner les Etats-Unis avant, probablement, de toucher l’Europe.
Je ne parle pas de l’économie et des mesures prises par Donald Trump en matière douanière, mais de la contre-révolution sociétale qu’il mène et est en passe de gagner.
Les actions salvatrices menées par Elon Musk à la tête du DOGE (Départementde l’Efficacité gouvernemental) ont porté leurs fruits notamment en démantelant la « pompe à fric » que les gouvernements démocrates avaient bâtie avec l’USAID, l’aide au développement à l’étranger qui finançait nombre d’associations progressistes.
Donald Trump a déclaré la guerre au progressisme et au wokisme et l’affaire Disney Sweeney montre que sa contre-révolution avance et est en train de remettre les esprits à l’endroit.
Voici un article de Causeur qui présente l’affaire Disney Sweeney :
Sydney Sweeney: Make America Sexy Again
L’actrice a des formes généreuses, et en plus cela l’amuse qu’elles attirent le regard des hommes … Mais surtout, elle n’appartient même pas à une minorité ethnique ! L’extrême gauche wokiste voit dans son spot publicitaire un outrage et dans le slogan « Sydney Sweeney has great jeans » la signature du suprémacisme blanc.
Elle est blonde aux yeux bleus et, déjà, cela suffit pour faire d’elle une énième résurgence du nazisme. Elle est jolie et, forcément, cela déplait aux adeptes du « body positivism » pour qui le corps, surtout s’il est féminin, ne peut être beau que lorsqu’il gras, couvert de poils et torturé.
Elle a, selon la publicité qui fait d’elle la nouvelle star, « de bons gênes », de quoi faire pousser des cris d’orfraie aux antiracistes tout heureux de pouvoir dénoncer une nouvelle forme d’eugénisme.
Sans doute malgré elle, Sydney Sweeney, égérie de la marque American Eagle, est devenue la nouvelle icône de la guerre culturelle contre le wokisme.
Tel un tsunami, ce fléau a tout ravagé sur son passage ces dernières années, détruisant les statues, déconsidérant les vertus nobles, bafouant les réputations ; sur le champ de ruines, les thuriféraires du laid, du médiocre et des fausses valeurs pouvaient détrousser les cadavres, tels de vulgaires délinquants incapables de bâtir. Heureusement, il demeure dans nos tréfonds l’idée que la recherche du beau, de la grandeur, de l’esthétique font partie de notre ADN.
La revanche d’une blonde
Appliqué à nos corps, cela signifie que, certes il existe des petits, des gros, des grands, des beaux et des laids, c’est-à-dire un peu de tout en raison de notre patrimoine génétique (en partie) et de nos choix de vie (beaucoup), mais surtout que nous ne devrions faire la promotion à l’identique de toutes les morphologies. Ce n’est pas être grossophobe de penser qu’il vaut mieux, lorsqu’on est un homme, être bâti par l’effort répété comme Tibo InShape qu’à l’exemple d’un sénateur se gavant à tous les buffets de la République et, quand on est une femme, avoir une silhouette filiforme plutôt qu’un corps qui croit pouvoir assumer tous les excès alimentaires. C’est avant tout une question de santé publique, de physique en adéquation avec les enjeux d’un monde aux défis nombreux, et de respect de soi-même.
On comprend pourquoi les progressistes déversent également leur racisme anti-blancs contre Sydney Sweeney. L’actrice américaine incarne la revanche de la blonde aux yeux bleus, archétype longtemps considéré comme modèle absolu de beauté, avant d’être déconsidéré et mis en concurrence, tout d’abord par les beautés italiennes et sud-américaines, de Gina Lollobrigida à Monica Bellucci et J.Lo, ensuite par les mannequins (nord-)africains, enfin, tentent de nous faire croire les wokistes, par l’élargissement du concept d’attraction physique à tout ce qui ressort de l’inclusion.
Fini la disruption ?
La publicité suit, depuis quelques années, ces nouveaux codes, jusqu’à l’absurde, comme Calvin Klein qui a publié la photo d’un « homme transgenre enceint » à l’occasion d’une … fête des mères, croyant ainsi voir décoller ses ventes de sous-vêtements.
A rebours de cette folie, la campagne réussie d’American Eagle rend fou tous les progressistes qui tentent d’imposer en vain leur vision du monde, de l’homme et de la femme. Un quotidien belge a même cru bon y aller de sa fake news en écrivant que l’entreprise américaine se trouvait « dans la tourmente », alors que son action en bourse, en hausse de 20 %, prouvait le contraire.
Gageons que le succès de la campagne actuelle fasse des émules : fini alors les bourrelets, les piercings dans le nez, les cheveux verts, fini les couples multiculturels qui, pour le coup, sont trop beaux pour qu’on y croie, fini l’improbable qui ne fait pas vendre, fini enfin la fausse subversion.
Gregory Vanden Bruel pour Causeur.




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