Emmanuel Macron n’a aucun mal, ni aucun scrupule, à dénoncer la Russie et Vladimir Poutine, qui menaceraient, selon lui, l’Europe et particulièrement la France.
Mais quand il s’agit de nommer une menace bien plus présente, bien plus grave, la menace existentielle de l’islamisme radical, Macron a des pudeur de jeunes filles !
Albert Camus, dont j’ai rappelé un propos en titre de cet article, accuserait à l’évidence Macron de le valider !
Mais Macron est gouverné par la peur ! Il a la hantise de voir s’enflammer les banlieues.
Cela explique beaucoup de son comportement :
- Sa veulerie devant les humiliations répétées de la France par l’Algérie,
- Sa scandaleuse déclaration, lors du décès de Nahel, qui condamnait déjà le policier avant même le commencement de l’enquête ! « Inexplicable et inexcusable ! »
- Son refus de toute réforme sur l’immigration.
Les cérémonies commémorant les attentats du 13 novembre ont malheureusement encore été l’occasion de ne pas nommer l’ennemi, l’islamisme.
Si on peut reconnaitre qu’après ces drames, les services de renseignements et de lutte contre le terrorisme ont été fortement renforcés, on ne peut que déplorer que l’on ait pas bâti une stratégie de lutte contre l’islamisation de la France.
On continue à laisser entrer – de façon légale – 500 000 migrants par an. Cela en fait tout de même 5 millions depuis le massacre du Bataclan, sans parler des clandestins !
Combien de terroristes en puissance, parmi eux ?
Comment faire confiance à un pouvoir qui recherche 40 milliards d’économie sans jamais prononcé le mot immigration ?
Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce ce refus du pouvoir et des médias de nommer ceux qui veulent nous détruire :
Islamisme, cette idéologie
« dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom »
La France se souvient …
Ce jeudi 13 novembre, anonymes et officiels ont rendu hommage aux 132 victimes des attentats de 2015. Tandis que des cérémonies commémoratives se déroulaient au Stade de France, au Bataclan et devant les terrasses visées par les terroristes il y a dix ans, en présence d’invités triés sur le volet, de nombreux autres responsables commentaient le triste anniversaire sur les réseaux sociaux. Les têtes de file de la gauche ont ainsi exprimé leur émotion, louant la résilience de la République et la beauté de ses valeurs.
Mais un élément manquait cruellement à leurs éloges funèbres. Un certain terme semblait, en effet, avoir été banni de leur vocabulaire. Jean-Luc Mélenchon, Manon Aubry, Manuel Bompard, Mathilde Panot, Fabien Roussel, Antoine Léaument ou encore David Guiraud ont tous évoqué les affres du « terrorisme », mais aucun n’a eu le courage de nommer cette idéologie qui nous a déclaré la guerre : l’islamisme. Histoire de verrouiller le débat et censurer la parole encore un peu plus, Manon Aubry a profité de son tweet d’hommage pour marteler son refus des « amalgames ».
Cette incapacité à nommer l’ennemi ne touche, hélas, pas seulement la gauche. Au centre, aussi, on a du mal à appeler un chat un chat. Yaël Braun-Pivet, Stéphane Séjourné et Élisabeth Borne s’en sont également tenus à une vague condamnation du « terrorisme ». Gabriel Attal a fait encore plus fort, signant un tweet qui aurait parfaitement pu concerner un accident de la route. « Le 13 novembre 2015, l’horreur a frappé la France », a-t-il déploré, sur X. Plus flou, tu meurs.
La peur des mots
Ce 13 novembre 2025, plusieurs plaques commémoratives ont été installées sur les lieux des attaques djihadistes. Il y en a eu une au Stade de France, en mémoire de Manuel Dias, une autre devant le bar parisien La Belle Équipe, une troisième devant Le Petit Cambodge et Le Carillon. Il y est question d’« attentats », de « terrorisme », mais nulle mention de la religion qui a inspiré ces assassinats.
Même pudeur, sur la place Saint-Gervais, où un « Jardin du souvenir » a été inauguré. La mairie de Paris indique que ce lieu incarne « les expériences douloureuses du Nord-Est parisien » et constitue une « oasis de calme et d’apaisement en hommage à la vie et à la résilience ».
Pour la mise en cause des assassins et la lutte contre leur idéologie mortifère, il faudra manifestement aller voir ailleurs.
Le Jardin du souvenir a été pensé en mémoire des 132 personnes mortes pendant les attentats du 13-Novembre. C’est sur cette place que s’est tenue la cérémonie d’hommage, 10 ans après.
Vincent Burgat ️@jbbrunaud pic.twitter.com/vyId1l1Rvw
— M6 Info (@m6info) November 14, 2025
Ce n’est pas la première fois que la gauche refuse de nommer l’islamisme.
Elle avait également eu toutes les peines du monde à utiliser les bons mots, lors de l’affaire Samuel Paty. Malgré la brutalité extrême de l’attentat, euphémismes, ellipses et périphrases avaient été généreusement employés par les commentateurs, jusqu’au sein de l’Éducation nationale. « La peur est déjà à l’œuvre, s’était alors indigné le collectif Vigilance Universités dans les colonnes de l’Opinon :
Les communiqués syndicaux réagissant à l’assassinat de Samuel Paty se caractérisent généralement par le refus de nommer l’islamisme. Pour nombre de syndicalistes offensifs, cet assassinat serait pour ainsi dire sans auteur.
Même volonté d’éluder la-religion-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom à Paris où Anne Hidalgo inaugura, en février 2020, le jardin Arnaud-Beltrame, ornementé d’une plaque commémorative sur laquelle figurait l’inscription « Victime de son héroïsme »…
Un silence complice
À défaut d’oser nommer l’ennemi, la gauche et le centre compensent en adoptant un ton ampoulé et des postures théâtrales :
Nous n’oublions aucun visage, aucun nom, aucun geste de courage dans cette nuit du 13 novembre. Cette mémoire nous unit, nous guide et nous oblige,
a ainsi lancé la vaillante Yaël Braun-Pivet. Mais à quoi cette mémoire nous « oblige » -t-elle concrètement ?
Ni à la dénonciation de l’islam guerrier, ni à la lutte contre l’immigration invasive, manifestement.
En ne nommant pas l’islamisme par peur de stigmatiser les musulmans, certains espèrent conjurer le mal alors que leur déni du réel ne fait que le renforcer. Laissons le mot de la fin à Boualem Sansal, qui sait de quoi il parle en matière d’islamisme :
À méditer.
Jean Kast pour Boulevard Voltaire.




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