Même à l’ONU, on attaque la liberté d’expression !

Publié par le 27 Juil, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Même à l’ONU, on attaque la liberté d’expression !

En France, la macronie tente de juguler toute opposition ven portant atteinte à la liberté d’expression, notamment par sa loi sur les contenus haineux.

En Europe, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) nous impose régulièrement sa « morale » qui vient souvent fouler aux pieds les valeurs françaises (cf obligation de reconnaitre les enfants nés de GPA, pourtant illégale en France).

Et voilà qu’au niveau mondial, l’ONU s’attaque frontalement à la liberté d’expression en recommandant la condamnation de tout propos haineux. L’ONU a même osé proposer une définition de ce qu’est un propos haineux :

Toute forme de communication orale ou écrite, ou tout comportement qui attaque ou utilise un langage péjoratif ou discriminatoire à l’encontre d’une personne ou d’un groupe de personnes sur la base de ce qu’ils sont, en d’autres termes, sur la base de leur religion, ethnie, nationalité, race, couleur de peau, origine, sexe ou autre facteur d’identité.

Avec une telle définition, n’importe quel propos pourra être qualifié de « haineux ». Par exemple, la moitié des articles de la presse française de gauche parlant de Donald Trump devra immédiatement être condamnée ! Une bonne part des articles de notre blog, ce qui est infiniment plus grave !

Voici des extraits d’un article du Gatestone Institute qui dénonce cette nouvelle atteinte aux Droits de l’homme de la bien-pensance :

 

L’ONU Déclare une guerre totale à la liberté d’expression

A l’occasion d’une conférence de presse sur les défis des Nations Unies pour 2019, Guterres a déclaré : « Le grand défi d’aujourd’hui pour les gouvernements et les institutions est de montrer qu’ils ont le sens de leurs responsabilités – et qu’ils se mobilisent pour trouver des solutions aptes à calmer les peurs et aux angoisses des gens … »

Guterres a semblé suggérer que l’une de ces réponses consistait à brider la liberté d’expression.

« Nous devons mobiliser tous les segments de la société pour défendre les valeurs auxquelles nous croyons et mener bataille contre la montée du discours de haine, de la xénophobie et de l’intolérance. Des échos troublants et détestables d’époques révolues nous parviennent », a déclaré M. Guterres. « Des opinions empoisonnées infiltrent le débat politique et polluent le grand public. N’oublions jamais les leçons des années 1930. Les discours de haine et les crimes de haine attentent directement aux droits de l’homme … »

Guterres a ajouté : « Les mots ne suffisent pas. Nous devons faire preuve d’efficacité tant pour affirmer nos valeurs universelles que pour nous attaquer aux causes profondes de la peur, de la méfiance, de l’anxiété et de la colère. C’est la seule solution possible pour rallier l’opinion à ces valeurs qui sont gravement menacées aujourd’hui ».

En d’autres termes, renoncez déjà à tout principe de libre circulation des idées et des opinions : quand l’ONU estime que ses « valeurs » sont menacées, elle en conclut que ceux qui critiquent ses valeurs doivent être réduits au silence. De manière très hypocrite, l’ONU compare la critique de ses projets à la montée du fascisme et du nazisme dans les années 1930.

Le 18 juin, Guterres a présenté la stratégie et le plan d’action des Nations Unies contre le discours de haine :

« Le discours de haine… s’attaque à la tolérance, à l’inclusion, à la diversité et à l’essence même des normes et principes relatifs aux droits de l’homme », a déclaré Guterres. Dans un article, Guterres a écrit : « à ceux qui persistent à utiliser la peur pour diviser les communautés, nous devons dire ceci : la diversité est une richesse, jamais une menace … Nous ne devons jamais oublier que chacun d’entre nous est un « autre » pour quelqu’un, quelque part ».

Le plan d’action pose d’emblée que « la haine se généralise – dans les démocraties libérales aussi bien que dans les systèmes autoritaires. Et chaque infraction à nos normes affaiblit les piliers de notre humanité ». Dans cette lutte contre la haine, les Nations Unies s’attribuent le premier rôle : « Les Nations Unies auront un rôle pilote dans la lutte contre les discours de haine. Notre silence passerait pour de l’indifférence face à la bigoterie et à l’intolérance … ».

L’ONU nous l’assure : « s’attaquer au discours de haine n’implique pas de limiter ou d’interdire la liberté d’expression. Il faut simplement empêcher le discours de haine de progresser vers des sommets dangereux, comme l’incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence qui sont interdites par le droit international ».

Mais c’est bien évidemment la liberté d’expression que l’ONU cherche à limiter, surtout celle qui se montre critique envers les grands projets de l’ONU. L’évidence sautait déjà aux yeux dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dont l’un des principes affirmait tranquillement qu’il fallait « mettre fin au financement des médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants ».

Aucune de ces notions – intolérance, xénophobie, racisme ou discrimination -, n’était bien sûr définie, ce qui a fait du Pacte pour les migrations un fourre-tout commode pour les gouvernements qui souhaiteraient cesser de subventionner ceux qui mettent en doute l’orthodoxie actuelle en matière de migration humaine. [1]

Contrairement au Pacte mondial pour les migrations, le Plan d’action de l’ONU contient bel et bien une définition du discours de haine laquelle est, comme par hasard, aussi vague et large que possible. Est défini comme discours de haine :

« Toute forme de communication verbale, écrite ou comportementale qui attaque ou utilise des termes péjoratifs ou discriminatoires envers une personne ou un groupe de personnes sur la base de qui ils sont, à savoir leur appartenance religieuse ou ethnique, leur nationalité, leur race, leur couleur de peau, leur origine, leur sexe ou tout autre facteur d’identité ». Avec une définition aussi large n’importe quel discours peut être qualifié de « haine ».

Le plan d’action « vise à donner aux Nations Unies la marge de manœuvre et les ressources nécessaires pour lutter contre les discours de haine quand ces discours menacent les principes, les valeurs et les programmes des Nations Unies. Les mesures prises seront conformes aux normes internationales en matière de droits de l’homme, notamment le droit à la liberté d’expression et d’opinion. Les objectifs sont doubles : donner à l’ONU les moyens de s’attaquer aux causes profondes et aux éléments moteurs du discours de haine [et] lui permettre d’agir efficacement pour pondérer l’impact du discours de haine sur les sociétés humaines ».

Avec une arrière pensée : La défense de l’islam …

Le nouveau plan d’action s’inscrit droit dans les projets de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui, depuis plusieurs décennies, tente d’interdire la critique de l’islam. Dans la foulée du plan d’action de Guterres, le Pakistan a fait connaître un plan en six points « pour s’attaquer aux nouvelles manifestations du racisme et de la haine contre la foi, en particulier l’islamophobie ». La présentation de ce plan pakistanais au siège des Nations Unies a eu lieu en coopération avec la Turquie, le Saint-Siège et l’ONU.

Selon divers articles de presse, la représentante du Pakistan à l’ONU, l’ambassadrice Maleeha Lodhi, a présenté ce plan lors d’une réunion intitulée « Lutte contre le terrorisme et autres actes de violence contre la religion ou la croyance ».

« La montée de l’islamophobie, qui représente la plus récente manifestation de cette haine séculaire qui a engendré l’antisémitisme, le racisme, l’apartheid et de nombreuses autres formes de discrimination, est particulièrement alarmante », a déclaré l’ambassadrice. Elle a ajouté : « Mon premier ministre Imran Khan a de nouveau appelé à une action urgente pour lutter contre l’ islamophobie, qui est aujourd’hui l’expression la plus répandue du racisme et de la haine de « l’autre ».

La guerre totale de l’ONU contre la liberté d’expression est lancée.

Judith Bergman, chroniqueuse, avocate et analyste politique, est Distinguished Senior Fellow de l’Institut Gatestone.


[1] Conformément à l’objectif 17 du Pacte mondial des Nations Unies sur la migration, les États membres s’engagent à: « Promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente, en instituant des normes déontologiques pour le journalisme et la publicité et en cessant d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » [les italiques sont de l’auteur.]

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