Mister Fake News

Publié par le 1 Juin, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Mister Fake News

Je connais plusieurs personnes qui ne s’informent qu’en regardant les journaux télévisés de TF1 ou de France 2 et qui ne consultent jamais les réseaux sociaux.

Quand vous évoquez devant eux une information provenant de Twitter mais jamais donnée par France 2, comme par exemple, la réalité des effets secondaires des vaccins anti-covid, elles s’écrient : « J’vais jamais sur les réseaux sociaux, y’a qu’des Fake News ! »

J’ai fait la connaissance récemment d’une personne très impliquée dans la politique devant qui j’ai évoqué l’affaire Brigitte Macron / Jean-Michel Trogneux.

Sidéré, je l’ai entendue me demander :

Mais qui est Jean-Michel Trogneux ?

Le monde entier est au courant des suspicions sur le sexe de Brigitte Macron mais France 2 n’en a pas parlé donc ça n’existe pas !

Mais durant la crise du covid, le gouvernement n’a t-il pas été le plus grand producteur de Fake News, que la presse a complaisamment diffusées sans aucune vérification ?

Il y a même des journalistes spécialistes de la révélation de fausses nouvelles !

Voici des extraits d’un article de l’Observatoire du journalisme qui nous présente un spécialiste du genre : Jean-Michel Décugis :

Jean-Michel Décugis, Mister Fake News à répétitions

Jean-Michel Décugis est surtout connu pour ses bévues journalistiques, alimentant en infox/fake news les médias pour lesquels il travaille. Né à Lunel dans l’Hérault, où il a vécu jusqu’à l’âge de 18 ans, le premier grand journal pour lequel il travaille est Le Figaro où il s’occupe des affaires judiciaires.

Plus tard, il rejoint Le Point jusqu’en 2013, toujours sur les questions de justice. En 2008, il a l’occasion de donner des cours sur “l’écriture journalistique” (sur les fake news ?) au Centre de Formation des Journalistes de Paris. Après un passage à la télévision, il rejoint ensuite Le Parisien comme spécialiste justice/police

Il se fait essentiellement remarquer pour diverses histoires de “fake news”, nées de son imagination fertile ou inspirée.

Portrait vidéo

Voici cinq Fake News propagées par Jean-Michel Décugis :

1 – Premier bidonnage, le polygame de Montfermeil

La première information fabriquée par Jean-Michel Décugis  remonte à 2010. Lors de la publication d’un grand dossier du Point sur ces choses “qu’on n’ose pas dire”, relatives à “l’immigration”, Décugis rédige une double page sur la polygamie, accompagné de Labbé et Recasens. Pour les besoins de cet article, il va alors interroger une femme de polygame de Montfermeil et en faire son portrait. Elle s’appelle Bintou, est une Malienne de 32 ans et la troisième femme d’un Malien d’une soixantaine d’années.

 Jusque-là, tout semble possible, sauf qu’après la parution de cet article, on apprend que Décugis n’avait jamais rencontré physiquement cette personne  (contrairement à ce qu’il mentionne plus tard dans l’article), l’entretien avait été réalisé à distance et qu’en plus de cela, Bintou n’existe pas

2 – Deuxième bidonnage, l’affaire Mehra

En 2012, Décugis récidive dans la “fake news”. Après les attentats perpétrés par l’islamiste Mohammed Merah, il rédige un article avec son ancien confrère du Figaro, désormais passé au Point aussi, Aziz Zemouri, pour défendre l’hypothèse selon laquelle l’auteur de l’attentat serait un néonazi. Le Point, par son intermédiaire, devient le premier journal à relayer cette théorie devenue absurde.

3 – Troisième bidonnage, Dupont de Ligonnès

Lancer en exclusivité des fausses informations est une activité qui semble lui convenir, puisqu’il récidive en 2019. Maintenant au Parisien, en octobre 2019, c’est lui qui dévoile en exclusivité pour le journal l’information selon laquelle Xavier Dupont de Ligonnès aurait été arrêté. Sans conditionnel, il affirme que Dupont de Ligonnès “a été arrêté” qu’il voyageait “grâce à un passeport volé en 2014” et “avait changé d’apparence”.

Il n’hésite même pas à faire des interviews avec d’autres médias pour y raconter en détails l’arrestation. Une fois de plus, une fausse information, autrefois on disait un bobard part d’un journaliste un peu rapide pour sortir un scoop avant ses confrères.

4 – Quatrième bidonnage, une victime habillée en pédocriminel

Le 16 avril 2024, Philippe Coopman est sauvagement agressé et tué à Grande-Synthe, dans le Nord. Le 18 avril Le Parisien publie un article sous les signatures de Jérémie Pham-Lê, Timothée Bountry et de Jean-Michel Décugis.

Que faisait Philippe dans la rue cette nuit-là ? Il aurait donné rendez-vous à une jeune fille de 14 ans, rencontrée sur Coco, un site de rencontres. Philippe ayant 22 ans, l’étiquette de pédocriminel s’approche dangereusement. Les deux suspects affirment l’avoir piégé avec un faux profil de jeune fille. D’agresseurs, ils deviennent pour certains des héros incompris qui chassent les prédateurs. Le Parisien titre sans point d’interrogation :

Meurtre sauvage de Philippe C. à Grande-Synthe : la victime piégée par des ados sur le site de rencontres Coco.

Cette accusation sera reprise notamment par RMC. Suit le portrait des meurtriers de Philippe :

soupçonnés d’être à l’origine de violences commises deux jours plus tôt […] envers un homme à qui on avait donné un rendez-vous intime.

Des phrases qui mettent Philippe et les prédateurs sexuels sur le même plan.

On a appris depuis que ce soir-là, les deux mineurs avaient tendu un piège à un autre individu qui, peu confiant, ne s’était pas rendu au rendez-vous. Les deux agresseurs lui ont téléphoné pour savoir où il était, et Philippe, qui était lui-même au téléphone avec des amis, a tourné le coin de la rue. Philippe était au mauvais endroit, au mauvais moment, et a croisé les mauvaises personnes. En revanche, après l’avoir massacré, les deux meurtriers ont ramassé son téléphone et constaté qu’il y avait quelqu’un au bout du fil. Ils savaient donc qu’ils s’étaient trompés sur la personne, ce qui ne les a pas empêchés de donner cette version lors de l’enquête. Le jeune homme se trouve deux fois victime : d’abord de ses agresseurs, à cause de la malchance pourrait-on dire, ensuite des fausses informations du Parisien et de l’affabulateur Décugis avec ses comparses.

5 – Cinquième bidonnage : le meurtre de Thomas à Crépol

Il publie début 2025 avec deux co-auteurs Une nuit en France, un livre sur le meurtre de Thomas, 16 ans, tué à Crépol en novembre 2023. Ils y voient un simple fait divers où des « jeunes » masculinistes se querellent sur le thème villes contre campagnes, et ils oublient volontairement le caractère raciste anti-blanc de la mort de Thomas. La présence de couteaux ? Un des auteurs commentent :

Ce sont des couteaux qui leur servent à couper leur shit.

Sans se démonter, Décugis, ajoute :

Ce n’est pas parce que [les agresseurs] disent des insultes anti-Blancs au moment de la rixe qu’ils veulent tuer du Blanc.

Une infox de plus dans une carrière déjà bien remplie.

Conclusion

On peut se demander comment un tel individu peut encore exercer librement sa profession et comment un éditeur a pu accepter de publier son livre-torchon  sur le drame de Crépol.

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