Nantes lutte contre le sexisme, pas contre l’insécurité !

Publié par le 12 Nov, 2025 dans Blog, Portfolio | 0 commentaire

Nantes lutte contre le sexisme, pas contre l’insécurité !

Un article de Causeur avait déploré l’explosion de l’insécurité à Nantes. En voici l’introduction :

« En dix ans, le «modèle nantais» a volé en éclats.

Le paradis socio-économique des bobos a été dynamité par l’extrême gauche qui, outre l’esprit zadiste, a fait prospérer le marché de la drogue, les filières d’immigration clandestine et la délinquance qui en découle ».

Ce constat édifiant fait, on aurait pu penser que la priorité de la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, serait donc de tout faire pour redonner à sa ville, la douceur de vivre et la sécurité d’antan. Le tout avec force installation de caméras de surveillance et de renforcement des effectifs des polices nationale et municipale …

Mais non, la priorité de Johanna Rolland est tout autre comme le rapporte cet excellent et non dénué d’humour article de Richard Hanlet dans Boulevard Voltaire :

Nantes, ville non sexiste d’ici 2030 :
demandez le programme !

En quelques années, Nantes est devenue une des villes les moins sûres de France, mais la mairie socialiste ne reste pas les bras croisés :

grâce aux initiatives de Nantes City Lab, le bonheur diversitaire va bientôt y régner.

Cela rappelle un peu les « conventions citoyennes » heureusement enterrées de Macron, ouvertes à tous (et toutes, bien sûr) mais n’intéressant de fait que des militants. Aujourd’hui à Nantes, la présentation de Nantes City Lab est un clair appel du pied aux féministo-bobo-wokistes.

Son objectif est en effet de :

permettre une appropriation plus égalitaire de l’espace public en s’appuyant sur des propositions telles que changement de comportements, parcours plus sécurisants ou nouveaux types d’espace.

Pas de quoi passionner les fans de Zemmour ou de Papacito …

Mesdames qui déplorez si souvent l’envahissante présence d’hommes dans les ongleries et les boutiques Zara ou Sephora, c’est donc l’heure de proposer :

des solutions en matière de conception et d’aménagement d’espaces publics non sexistes.

Ce qui, en bonne logique, devrait y bannir le voile islamique.

WC femmes LGBTQIA+-compatibles

Si certains-zé-certaines abusent du thé diurétique, ils accueilleront avec enthousiasme le développement de :

toilettes publiques accueillantes et adaptées aux besoins des femmes et personnes LGBTQIA+.

Selon l’IA, cela suppose, entre autres :

des équipements d’hygiène menstruelle, un éclairage adéquat et une bonne ventilation.

Pour les toilettes côté hommes cisgenres, une lampe de poche et une pince à linge nasale ne seront pas de trop.

Bien sûr, l’ambition de faire de Nantes une ville non sexiste d’ici à 2030 n’ira pas sans accorder aux femmes sur les plaques de rue la place qui leur revient. À cet effet, 33 dossards ont été soigneusement présélectionnés. Par exemple :

  • Sawtche Baartman, feu la célèbre Vénus hottentote ;
  • Cathy Bernheim, fondatrice des Gouines rouges ;
  • Christine Jorgensen, première femme transgenre à avoir fait une opération chirurgicale de changement de sexe ;
  • Monique Wittig, écrivaine critique de la norme hétérosexuelle qu’elle définit comme un régime politique …

Bref, des célébrités honteusement ignorées, mais dont les noms apposés décourageront certainement les harceleurs de femmes à la nuit tombée.

Et on n’est pas sectaire, dans la cité des ducs, on respecte les minorités : constatant qu’il persiste un petit contingent de femmes qui s’obstinent à copuler avec des mâles (horresco referens !), un banc d’allaitement a été installé en ville pour ces réactionnaires, dont on peut gager qu’il remportera un succès massif et assurera à Johanna Rolland un troisième mandat au printemps prochain.

On est si bien, à Nantes !

Richard Hanlet pour Boulevard Voltaire.

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