Néorural, fier de l’être et très bien assimilé !

Publié par le 12 Août, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Néorural, fier de l’être et très bien assimilé !

Oui, c’est en tant que néo-rural, qui a quitté les Yvelines pour la Nouvelle Aquitaine, que je prends aujourd’hui la plume pour relayer un article de Boulevard Voltaire.

Je suis parfaitement assimilé dans les tribus locales. La preuve : je ne dis plus pain au chocolat mais chocolatine !

Le wokisme fait des ravages, même à la campagne, où le culte de l’individu-roi, entraine des conflits locaux qu’on aurait jamais imaginés, il y a seulement dix ans !

On a vu des néoruraux qui, venus des grandes villes, s’installer dans de paisibles villages puis attaquer en justice, un éleveur à cause de l’odeur de l’étable, un poulailler à cause des coqs qui chantent trop tôt le matin, où les cloches qui sonnent trop matine !

On s’étonne que les Afghans refusent de s’assimiler alors que certains Parisiens n’acceptent pas la façon de vivre des « indigènes » locaux de nos belles provinces !

Cet article de Boulevard Voltaire nous en donne un très bel exemple :

Un village envoie paître une résidente dérangée par les cloches

Une récente résidente du village de Mésigny (74) demande que les sonneries nocturnes du clocher cessent durant l’été. Une pétition réunissant 7.000 signataires sous le cri de ralliement « Sauvons les cloches de l’église de Mésigny » vient s’élever contre la réclamation.

Des coqs qui chantent trop tôt, des vaches qui pètent jusqu’à point d’heure, des relents de fumier très éloignés de Chanel N°5 … Régulièrement, des citadins fraîchement débarqués de leur auto électrique se plaignent de ces nuisances. Les cocoricos matinaux du coq Maurice en firent une star mondiale. Relaxé au terme de démêlés judiciaires retentissants, l’animal mourut en 2020 fier du devoir accompli. Il avait réveillé le législateur via une loi « Maurice » du 20 janvier 2021 établissant que :

les sons et odeurs des territoires ruraux font partie du patrimoine commun de la nation.

À Mésigny (74), la plaignante n’a pas eu le temps de porter l’affaire devant les tribunaux que, déjà, une pétition lui coupait l’herbe sous le pied. Sa doléance portant sur la fréquence de sonnerie de la cloche de l’église se voit retoquée vertement par 7.000 signataires remontés comme le coucou d’une horloge. Installée depuis un an dans la commune, la résidente souhaite que les « ding » et les « dong » cessent durant les nuits d’été. Dormir la fenêtre ouverte à raison d’un réveil toutes les demi-heures ne lui est plus possible. Durant la saison estivale, des moutons ont la délicatesse de s’en aller paître en altitude. Pourquoi ne pas en faire de même avec la cloche en l’envoyant sonner en ville, par exemple ?

Recadrage

L’idée d’attacher des grelots autour du cou des citadins venus passer quelques jours au grand air a pu traverser l’esprit de l’équipe municipale. Cette mesure qui permettrait de signaler l’arrivée de tout Parisien en milieu rural semble faire son chemin dans les villages touchés par le phénomène. Pour l’heure, la commune se contente de recadrer la plaignante via ce communiqué :

Nous sommes dans une commune française, en milieu rural, où les cloches des églises sonnent depuis des siècles, où les coqs chantent très tôt, où des troupeaux vivent à proximité, certains ayant même des cloches autour du cou.

D’une conclusion ferme, la mairie cloue le bec de celle qui va devoir faire l’emplette d’une climatisation :

Si cela vous empêche de vivre ou de dormir, allez habiter dans un centre-ville au milieu des voitures, pour votre plus grand bonheur et le nôtre également.

Envoyer paître n’est-il le meilleur moyen d’acclimater le citadin à la vie des campagnes ?

Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *