Non à la culpabilisation systématique de l’Occident !

Publié par le 20 Juin, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Non à la culpabilisation systématique de l’Occident !

Cela devient insupportable !

L’affaire du bateau Aquarius en est l’illustration flagrante la plus récente :

tout est fait pour culpabiliser l’Occident
en particulier et l’Europe en particulier !

Et le fer de lance de ces attaques sournoises et incessantes contre nous est constitué, en premier lieu par les ONG.

Ces ONG qui deviennent de plus en plus, dans les faits, les complices des passeurs. Il semblerait que désormais les passeurs entassent les candidats migrants dans des embarcations absolument incapables de traverser la Méditerranée et les emmènent à 12 miles nautiques des côtés libyennes ou syriennes et lancent alors un appel de détresse capté par les bateaux des ONG, patrouillant non loin de là. Les mauvaises langues disent même que les passeurs ont les numéros de téléphone satellites des ONG …

A partir de ce moment-là, la logique européenne s’enclenche telle une mécanique bien réglée et inexorable. La Cour européenne des Droits de l’Homme interdit aux bateaux européens de ramener les migrants d’où ils viennent et les obligent à les conduire dans les ports européens.

Voici un excellent article de Gilles-William Goldnadel, paru sur le FigaroVox et sur Dreuz.info dans lequel l’avocat s’interroge  sur les motivations réelles de l’association SOS Méditerranée, qui a porté secours à des centaines de migrants avant de les acheminer en Espagne à bord de l’Aquarius.

Toutes les questions que vous vous êtes posées sur la crise migratoire à travers l’odyssée de l’Aquarius, sans avoir osé le demander.

Et pour cause, dans le climat actuel d’hystérie, le fait de demander risque de vous exposer à être soumis à la question par la grande inquisition.

Vous pourriez, tout d’abord, vous interroger sur la question du droit maritime international dont on a dit un peu vite que l’Italie l’avait foulé aux pieds.

Et vous n’auriez pas tort. Les spécialistes les plus pointus, dans ce domaine mouvant, estiment que l’Aquarius n’était pas dans une situation de détresse qui commandait juridiquement son entrée au port.

Vous pourriez également vous étonner du manque de précisions sur l’origine des passagers du bateau. Un esprit chagrin pourrait être porté à penser que, précisément, cette absence de précision par ceux qui les transportent signifierait qu’il s’agissait de migrants économiques et non de réfugiés de guerre éligibles au droit d’asile, au moins dans sa conception extensive actuelle.

Vous pourriez également vous interroger légitimement sur le propriétaire de l’Aquarius.

L’auteur du présent article l’a fait à voix haute au micro de RMC en suggérant que, peut-être, George Soros, spéculateur international autant que philanthrope internationaliste se cachait, via sa fondation Open Society, derrière SOS Méditerranée qui est l’affréteur de l’Aquarius. Le site Checknews de Libération a passé au crible mes prudentes mais hérétiques déclarations. Évoquant un «raccourci» de ma part tout en empruntant un long tunnel, les décodeurs libérés ont admis, en gentlemen, que l’Open Society était indirectement en lien avec les affréteurs. Cela autorise amplement à se poser la question des arrière-pensées d’une fondation qui milite, et c’est son droit, pour l’immigration sans limites et pour la fin des frontières. Mais ces arrière-pensées métapolitiques sont très loin du discours officiel d’une association SOS Méditerranée qui déclare ne penser qu’au sauvetage des migrants.

Dès lors, vos soupçons commanderaient cette question de bon sens de l’orientation: pour quelle raison, si seul le sauvetage dans l’urgence des migrants venus de la Libye incertaine leur importe, les gens de l’Aquarius ne les ont-ils pas acheminés vers les côtes assurées algériennes et tunisiennes, plus proches que l’Italie ? Un peu embarrassée, leur représentante, Sophie Beau, a déclaré que le droit de ces pays était plus impérieux que le droit européen. Voilà qui en dit long pour ne pas dire tout: c’est parce que l’Europe est plus laxiste qu’on dédouane sans question des pays intransigeants mais pourtant plus proches des migrants, ne serait-ce que par la géographie et la religion.

Dans la profondeur de ce déni se niche, comme je l’observe
souvent, l’anti-occidentalisme culpabilisateur le plus sournois.

Seule l’Europe devrait être comptable du sort des migrants, dès lors que c’est elle qui est coupable. C’est ainsi par exemple que l’ONU le lui a fait souvent grief sans un mot par exemple pour l’Arabie Saoudite et le Qatar, richissimes et déserts, qui expliquent ingénument la fermeture de leurs frontières, y compris à des frères en culture et en langue, au nom d’une exigence de sécurité qui ne se pose évidemment pas pour les peuples d’Europe 

Dès lors que le soupçon vous habite, des questions saugrenues d’intendance vous taraudent.

C’est ainsi par exemple que les responsables de l’Aquarius expliquaient avec insistance que les passagers étaient en surnombre et que la faim les menaçait. Mais pourquoi, dans ce cas hautement prévisible, accepter la présence à bord d’une journaliste d’Euronews et ne pas limiter strictement les passagers au personnel indispensable de bord aux fins de réserver une place supplémentaire à un naufragé ?

Enfin et surtout, dès lors que le sauveteur autoproclamé est avant tout un idéologue mondialiste, une question vous hante – et qui a hanté des juges italiens – sur les rapports entretenus avec des passeurs qui n’hésitent pas à saborder les embarcations pour placer les autorités européennes devant le forfait accompli.

Suite de l’article sur le FigaroVox.

Gilles-William Goldnadel pour le FigaroVox.

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