Non, il ne faut pas supprimer les classes préparatoires !

Publié par le 18 Août, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Non, il ne faut pas supprimer les classes préparatoires !

Il n’y a pas que votre serviteur qui sévit sur le Net !

Il y a aussi son épouse, première lectrice de ce blog …

Ma femme a un parcours atypique ! Diplômée d’une grande école de commerce, et après 20 ans passés dans l’Industrie, elle décida de revenir à sa passion initiale : l’enseignement !

Elle passa alors le Capet et l’agrégation dans la même année et intégra l’Education nationale en enseignant en classes de BTS, à Cergy et … à Trappes où certains étudiants lui promirent qu’elle viendrait bientôt enseigner en tchador …

Un grand moment passé avec les « chances pour la France » !

L’Education nationale peut mener à tout, à condition d’en sortir. Après l’obtention d’un doctorat, ma femme est aujourd’hui enseignant-chercheur dans une grande école de commerce (privée !).

S’il y a un motif pour lequel nous descendrions ensemble dans la rue, c’est bien la défense de la filière grandes écoles, souvent menacée par l’égalitarisme imbécile de la gauche !

La première fois où je suis descendu dans la rue pour manifester, c’était le 24 juin 1984 pour défendre l’Ecole libre dont l’existence était mise en cause par la loi Savary durant le premier quinquennat de François Mitterrand. Ce projet de loi visait à intégrer en France les écoles privées à un « grand service public ». Trois semaines après la manifestation qui avait rassemblé 2 millions de personnes selon les organisateurs (850 000 selon la police de Gaston Deferre), François Mitterrand annonçait le retrait du projet de loi. Ce mouvement fut réputé avoir contribué à la chute du gouvernement de Pierre Mauroy le 17 juillet 1984.

Mnifestation du 24 juin 1984 pour la, défense de l’Ecole libre

On saura gré à François Mitterrand d’avoir retiré ce projet qui avait profondément divisé le pays. François Hollande n’eut pas la même sagesse en confiant à la pasionaria sectaire Christiane Taubira l’institution du mariage gay.

De tout temps, la gauche a lutté contre les filières d’excellence en dansant autour de son totem favori :  la non-sélection à l’entrée à l’université et en dénonçant l’élitisme associé à la filière grandes écoles.

Mais ne nous trompons pas. Les responsables de gauche appliquent ces principes d’égalitarisme au « petit peuple » mais se gardent bien de se les imposer à eux-mêmes ! Leurs enfants font toutes leurs études dans les meilleures écoles et en grande majorité dans l’enseignement privé !

Jusqu’à présent, les gouvernements de gauche n’ont jamais osé s’attaquer à la filière grandes écoles. Mais la vigilance reste de mise !

Par contre, ils parlent souvent de s’en prendre aux classes préparatoires qui, à leurs yeux, sous-tendent le plus pur des élitistes. Ils aimeraient les intégrer à l’université, un premier pas vers l’absorption des grandes écoles dans cette même université.

Je vous propose sur ce sujet un article que ma femme vient d’écrire sur le sujet et qui vient être publié dans la rubrique Idées-Débats du journal Les Echos :

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