Nous n’avions rien à faire dans le conflit ukrainien …

Concernant, Vladimir Poutine, je suis écartelé entre deux sentiments puissants mais contradictoires.

D’un côté, je rejette totalement l’aspect autoritaire de Poutine et son comportement inadmissible vis-à-vis de ses opposants (emprisonnements, assassinats, etc …)

De l’autre, face à un Occident qui pratique l’autodétestation et qui laisse entrer sur notre sol une autre civilisation qui nous détruira, je vois Vladimir Poutine comme un rempart, comme le seul défenseur de la civilisation judéo-chrétienne.

Je note que depuis quelques mois, Donald Trump l’a rejoint dans ce combat à commencer par l’éradication du wokisme et par les avertissements adressés par ce dernier et son vice-président à l’Europe, alertant sur la submersion migratoire qui la menace dangereusement.

Pour en revenir au conflit ukrainien, à l’inverse de la propagande anti-Poutine déversée par les grands médias, je m’efforce de faire la part des choses et des responsabilités des différentes parties prenantes : Russie, Ukraine, Etats-Unis, OTAN et Europe.

Pour ce faire, je garde en tête un certain nombre de faits incontournables que les médias refusent de prendre en compte :

• Dans les années 2000, Vladimir Poutine avait tendu la main à l’Occident allant même jusqu’à proposer que la Russie entre dans l’Otan. Ce qui avait été refusé avec mépris par les Etats-Unis,
• En 2014, le président ukrainien Viktor Ianoukovytch, jugé trop proche de la Russie, est chassé du pouvoir par la révolution de Maïdan, largement organisée par la CIA,
• De 2014 à 2022, en violation totale des accords de Minsk, garantis par l’Allemagne et la France, l’Ukraine interdit aux populations russophones de l’est de parler leur langue, et après menace de sécession, bombarde le Donbas (avec 15 0000 morts).
• Le 24 février 2022, craignant une nouvelle offensive contre le Donbas, l’armée russe envahit l’Ukraine.
• En avril 2024, des négociations entre l’Ukraine et la Russie aboutissent à un protocole d’accord incluant un cessez-le-feu. Boris Johnson est dépêché auprès de Zelinsky pour le dissuader de signer cet accord. La guerre continue !

Vladimir Poutine prétend qu’il pratique une guerre défensive en Ukraine en pointant l’avancement constant de l’OTAN vers les frontières russes. En insistant sur le fait qu’après le démantèlement du Pacte de Varsovie, l’OTAN n’avait plus de raison d’être !

On ne peut pas totalement lui donner tort quand on voit, sur une carte d’Europe se matérialiser la progression de l’Otan :

Quid de l’Europe dans le conflit ukrainien ?

La guerre d’Ukraine oppose deux peuples slaves qui n’appartiennent pas à l’Union européenne et qui avaient, par ailleurs, une longue histoire commune et distincte de celle de l’Europe occidentale.

L’Europe n’était donc pas impliquée dans le conflit mais l’argument répété sans cesse par Macron et von der Leyen pour justifier l’entrée de l’Europe dans le conflit, c’est que … Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas là !

Poutine serait une menace existentielle pour l’Europe !

De nombreux spécialistes de la géopolitique contestent cette vision :

Voici, par exemple, une intervention d’Emmanuel Todd :

@liberta8_1205 #actu #info #tv5 #todd #guerre ♬ son original – Liberta8_1205

Alors que la paix semble désormais de profiler sous les actions de Donald Trump, Macron se démarque totalement en traitant Poutine de prédateur et d’ogre à nos portes !

C’est irresponsable !

Pour terminer, voici une analyse proposé par Stéphane Poli dans ce tweet :

Bon à savoir : les médias occidentaux font le maximum pour noyer le poisson et faire oublier les faits essentiels suivants :

– l’Ukraine ne faisant pas partie de l’UE, de l’OTAN, l’interventionnisme acharné et belliciste de ces entités dans la gestion de cette crise est profondément anormal et malsain,

– le rôle prédominants des États-Unis dans ce conflit constitue un terrible aveu d’échec et de soumission de la part des nations européennes,

– l’OTAN n’a jamais été menacée ou attaquée en Ukraine,

– l’OTAN, entièrement sous contrôle des États-Unis, telle la mafia, impose des dépenses d’armement immenses aux pays européens qui sont ensuite forcé d’acheter des armes étasuniennes,

– la présence de Ursula Von der Leyen autour de la table est une violation du droit puisque le rôle qu’elle s’octroie n’entre pas dans ses fonctions de présidente de la Commission européenne,

– de nombreux pays de l’UE, non présents, sont, de fait, considérés comme des pays et des peuples subalternes ce qui est profondément méprisant et anti-démocratique,

– la prise en main des affaires européennes directement par la machine politique, diplomatique et militaire étasunienne pourra légitimement permettre à la Russie de demander, dans un futur proche, à la Chine d’intervenir dans les négociations et la gestion de ce conflit dans une sorte de principe de réciprocité ce qui sera un risque supplémentaire et un échec supplémentaire pour les pays européens devenus des pays et des peuples néocolonisés.

Je ne peux bien évidemment pas être exhaustif ici mais j’ajoute un dernier point capital et totalement oculté dans les médias :

– L’UE et les États-Unis représentent environ 800 millions de personnes sur une planète qui compte plus de 8,2 milliards d’habitants.

Cela signifie que les réunions de Washington ne représentent pas l’opinion ou la volonté du monde mais les combines nauséabondes d’intérêts menées par des puissances financières intéressées par les profits pouvant être générés sur le dos des peuples européens.

Aujourd’hui, quand les médias parlent et gesticulent, lorsqu’ils occupent le terrain et sont partout présents, c’est presque toujours que la vérité est ailleurs.

Stéphane Poli.