On n’est jamais trahi que par les siens !

Publié par le 13 Août, 2020 dans Blog | 0 commentaire

On n’est jamais trahi que par les siens !

L’Occident n’est-il pas en plein suicide collectif ?

On peut légitimement se poser la question quand on voit l’énergie que mettent certains Blancs  à s’autoflageller.

La repentance fait rage dans les milieux progressistes qui, au fond, souhaitent la chute de la civilisation occidentale et sa dissolution dans un village mondial sans racines.

L’Observatoire du journalisme, dont je relaye désormais régulièrement les articles, a analysé un texte d’Eric Le Boucher paru dans le magazine l’Opinion :

Quand Éric Le Boucher fait sienne la pensée décoloniale

 

Eric le boucher, dans sa chronique du 3 mai 2020 à l’opinion, « média quotidien, libéral, européen et pro-business », a fustigé ces « vieux blancs malades », victimes principales du coronavirus, pour lesquels toute l’économie mondiale aurait été arrêtée. retour sur une tribune oscillant entre racialisme anti blanc, obsession pour l’économie, schizophrénie et culpabilisation, qui a aussi fait réagir, de causeur à lci.

“le monde s’arrête pour sauver les vieux blancs déjà malades”

C’est la grande thèse de Le Boucher, “la pandémie tue les vieux déjà malades et blancs” et on a confiné une grande partie de la population mondiale, arrêté l’économie, avant tout pour les sauver.

Pendant ce temps-là, “dans les pays émergents, des millions de jeunes qui, mieux éduqués, commençaient à voir enfin s’ouvrir les portes du travail, vont les voir se refermer brutalement, sans aucune des aides sociales que donnent les pays riches”.

En résumé, “le monde a totalement arrêté l’économie pour sauver des vieux blancs déjà malades”, au détriment évident de tous les autres peuples non européens.

Non, vous ne lisez pas AJ+ (alias Al Jazeera) mais bien L’Opinion, dans lequel Éric Le Boucher, “vieux mâle blanc” lui-même mais fondamentalement pro-immigration, fait sienne les théories “décoloniales” de Rokhaya Diallo et consorts sur le “privilège blanc”. Outre la propension à se culpabiliser soi-même de l’auteur, ce dernier fait abstraction des personnes sans pathologies, assez jeunes, mortes du coronavirus, ou même, des afro-américains très fortement touchés par la pandémie.

“On n’en fait pas autant pour le paludisme

Souhaitant soutenir sa thèse : si on s’inquiète du coronavirus, c’est seulement parce qu’il touche essentiellement des blancs, Le Boucher part dans une sombre comparaison avec le paludisme.

Le paludisme tue 700 000 personnes par an qui ont la caractéristique d’être en très grande majorité jeunes et noirs. Le paludisme a des effets terribles pour les pays concernés mais, ailleurs dans le monde, très peu y prêtent attention. Le coronavirus a fait moins de la moitié de décès que le paludisme mais tous les habitants du monde ont eu ou verront leur vie personnelle fortement dégradée.”

En plus de son obsession raciale avec l’évocation des “noirs”, on se demande si Le Boucher sait que le paludisme ne se transmet pas d’homme à homme, contrairement au covid-19, et que par conséquent, la question d’un confinement pour le combattre n’aurait aucun sens. Même certains théoriciens du complot n’auraient pas osé…

L’ineptie des populistes”

Après avoir finalement remis en cause le confinement et le sacrifice de l’économie, le journaliste ne veut surtout pas être assimilé aux “deux seuls dirigeants “coronasceptiques”, Bolsonaro et Trump”, même s’il leur a finalement donné raison. Légèrement schizophrène, il écrit :

Les populistes ont surtout démontré dans cette crise leur ineptie et leur ignorance pour la science et les « experts » qui sont, comme toujours, au service de l’élite. Donald Trump aura été à la hauteur de bout en bout depuis ses déclarations sur le « virus étranger » jusqu’à l’absorption d’eau de Javel.” Une simple reprise des attaques de la presse américaine libérale libertaire de la gestion de la crise sanitaire par Donald Trump.

En résumé, taper sur le confinement et ses effets économiques pour démontrer un supposé privilège blanc, oui, mais prendre le risque de dire comme Bolsonaro et Trump, non.

“Qu’est-ce qu’il dit de notre civilisation ?

Finalement, Le Boucher conclut en s’interrogeant sur “Qu’est-ce qu’il [“notre sauvetage des vieux blancs de 84 ans” (âge médian des victimes)] dit de notre civilisation ?”. Selon lui, il manifeste les “avantages des fameux baby-boomers”. On voit mal ce qu’ils viennent faire là car les plus âgés de cette génération auront 74 ans cette année. Réflexe de l’homme culpabilisé, après s’en être pris à son propre peuple ? Le Boucher (né en 1950), veut-il s’en prendre à sa propre génération ? Ou encore à lui-même ?

Nos lecteurs de 2015 se souviendront peut-être d’un article du 25 octobre de cette année où le même Le Boucher prônait « l’immigration, chance de nos économies », une manière d’éliminer les blancs plus douce que le coronavirus, mais qui sait plus efficace.

L’Observatoire du journalisme.

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