On nous cache tout, on nous dit rien …

Publié par le 17 Déc, 2019 dans Blog | 0 commentaire

On nous cache tout, on nous dit rien …

En recherchant un titre à un article en préparation, les paroles d’une célèbre chanson de Jacques Dutronc, se sont imposées à mois :

« On nous cache tout, on nous dit rien.
Plus on apprend, plus on ne sait rien.
On nous informe vraiment sur rien. »

Il s’agissait d’un fait divers que Le Figaro nous relatait sous le titre suivant :

Paris : une automobiliste poignarde deux jeunes filles sur la voie publique

Une violente altercation a éclaté lundi après-midi entre une automobiliste et deux jeunes filles, dans le 8e arrondissement. L’une des deux victimes a été grièvement blessée.

Une scène d’une « violence rare et soudaine », se désole une source policière. Lundi, en début d’après-midi, une automobiliste a poignardé deux jeunes filles après un différend sur la voie publique à Paris. Le drame a eu lieu au 10, rue du Colisée, près des Champs-Élysées, dans le 8e arrondissement.

Recherchant des précisions sur ce fait divers, je me suis aperçu que tous les sites d’infos que je consultais reprenaient le vocable « automobiliste » sans plus de précision.

Interpellé par le fait que l’agresseur était inhabituellement une femme, et l’esprit mal tourné comme tout « facho et réac de droite », je me suis demandé ce que cachait ce mutisme généralisé. Tout en ayant une petite idée …

J’ai dû plonger dans les pages successives de résultats de Google pour obtenir au fur et à mesure quelques détails …

C’est dans un article de CNews que j’ai commencé à apprendre que :

Cette automobiliste, âgée de 41 ans était connu défavorablement des services de police.

Refrain connu !

En poursuivant mes recherches, j’ai appris sur le site Ladepeche.fr que :

Cette femme avait été contrôlée positive à l’opium …

Ça se précisait donc !

Il m’a fallu atteindre, sur la quatrième page de résultats de Google, que :

La jeune femme s’appelait … Fathia R. …

Moi je dis ça, je dis rien !

Si cette femme s’était prénommée Claudine ou Anne-Marie et, pire, si elle avait fréquentée de près ou de loin quelqu’un d’extrême droite, la presse n’aurait eu aucun scrupule à dévoiler son prénom et même son patronyme, mais quand on se prénomme Fathia, on est protégé …

Je sais, cet article est tendancieux et politiquement incorrect.

Mais il ne fait que répondre à une presse qui filtre, au mépris de ses lecteurs, l’info au travers du filtre du vivrensemble  et du padamalgam.

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