On vous jure que jamais la GPA ne sera autorisée …
… mais la République en marche la prépare déjà !

Publié par le 22 Juil, 2019 dans Blog | 0 commentaire

On vous jure que jamais la GPA ne sera autorisée … … mais la République en marche la prépare déjà !

Les réformes sociétales avancent toujours masquées.

Elles avancent pas à pas. Mais chaque pas est présenté comme le dernier qui n’en entrainera jamais d’autres … Et à chaque nouvelle majorité de gauche, la marche « en avant » vers le progressisme triomphant reprend !

Voici un article tiré du dernier bulletin d’André Noël qui nous apprend, quoiqu’on le dénie farouchement, que la GPA est déjà dans les tiroirs de la République en marche :

C’est une évidence, la PMA prépare et annonce la GPA (grossesse pour autrui.) Nous ne croyons pas un seul instant les démentis gouvernementaux. Et cela pour deux raisons qui sont liées.

  • La première est que sur ces questions dites « sociétales », les gouvernements successifs nous ont toujours menti. Elisabeth Guigou, alors garde des Sceaux, assurait que non seulement le Pacs n’était pas un premier pas vers le « mariage gay » mais qu’au contraire, il devait l’empêcher en légalisant l’union de personnes du même sexe, rendant ainsi le « mariage » inutile. On connaît, hélas ! la suite… Même chose pour le « mariage pour tous » qui ne devait pas impliquer l’adoption par des « couples » homosexuels. Il s’agissait par ses promesses mensongères de désarmer les objections des opposants, dans le pays et au Parlement, afin que le texte soit voté.
  • La seconde raison tient au fait que, dès que l’on considère qu’on ne doit pas distinguer le « couple » homosexuel de l’union d’un homme et d’une femme tout le reste s’ensuit : puisque c’est la même chose les droits doivent être identiques. Si donc des lesbiennes peuvent avoir un enfant grâce à la PMA – aux frais des assujettis à la Sécurité sociale – l’égalité implique que les homosexuels masculins puissent avoir des enfants aussi et, pour eux, le seul moyen artificiel, c’est la GPA.

Il y a une troisième raison, plus récente, celle-là, fondée sur les amendements déposés par les partisans de la GPA à l’avant-projet de loi. C’est ainsi que le député LREM Jean-Louis Touraine a demandé que le « deuxième parent » dans une

PMA ne passe pas par l’adoption pour être légalement parent mais qu’il soit reconnu par l’état civil au même titre que le parent biologique et en même temps.

Cette fiction légale serait une étape vers la GPA qui considérerait comme parents des homosexuels ayant rémunéré une femme – généralement pauvre – pour qu’elle porte un enfant qu’elle devra contractuellement abandonner aussitôt né.

Ce député, avec d’autres de l’aile gauche de la majorité, propose qu’à la faveur de la loi bioéthique qui prévoit la PMA on ouvre une réflexion sur une « GPA éthique ». Il est évident que pour eux ouvrir la discussion ce n’est pas pour conclure qu’il ne faut pas de loi légalisant la GPA. Il s’agit de préparer la voie à ce nouveau viol de la loi naturelle accompagné de la marchandisation de l’utérus de la femme. Mounir Mahjoubi, ancien secrétaire d’Etat et homosexuel assumé, désormais député LREM de Paris, a déclaré : « Mon objectif est d’annoncer dans la loi (bioéthique) qu’il faudra débattre de la GPA. »

Pour l’instant, l’opinion n’est pas mûre, il faut donc l’acclimater et formater encore les esprits des plus jeunes avec l’aide de quelques séries télévisées « bien » écrites par exemple. C’est ce qu’explique Fabien Joly, porte-parole de l’Association des familles homoparentales (ADFH) à propos de la GPA : « Au fil des années, il y a une acceptation de plus en plus évidente à cette pratique à condition que ce soit par voie éthique. » Ceux qui, à LREM, préparent la population comme leurs collègues à l’acceptation de la GPA ne sont que la pointe avancée de la majorité, globalement acquise.

Ils ont l’appui de ministres et d’anciens ministres et non des moindres, tels Benjamin Griveaux, François de Rugy, Nathalie Loiseau, etc. qui se sont prononcés pour la GPA mais « à titre personnel » à condition qu’elle soit « éthique » et « encadrée. » A titre personnel ? Cela n’a pas de sens pour un ministre. C’est aussi à titre personnel que Rugy a invité ses amis à se goinfrer aux frais de la République.

Ils ont dit cela du temps où ils étaient membres du gouvernement ; s’ils s’étaient déclarés opposés à la PMA, fût-ce « à titre personnel », ils auraient été victimes de la chasse aux sorcières du lobby gay et expulsés du gouvernement. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat « chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes », se déclare, sans grande conviction « assez opposée à ce qui peut conduire à une forme de marchandisation du corps des femmes. C’est quelque chose qui me gêne profondément, c’est pourquoi je suis plutôt opposée à la GPA. » Elle est « plutôt » contre mais prête à changer d’avis : « Néanmoins, j’ai entendu un certain nombre de témoignages. C’est une question sur laquelle il faut beaucoup écouter les scientifiques, les experts, et surtout les personnes qui sont les premières concernées », a-t-elle conclu sur le sujet, insistant sur le fait qu’elle restait « à l’écoute ». Et à l’écoute de ceux qui y sont favorables, bien entendu…

Quant à l’alibi du caractère « éthique » et « encadré » de la GPA, laissons la parole, pour une fois, à des féministes qui sont cohérentes avec elles-mêmes, en l’occurrence à Ana-Luana Stoieca Deram qui préside le Collectif pour le respect de la personne (Corp) :

« La GPA relève de la vente d’enfants et on n’encadre pas la vente d’enfants.
Rien ne rendra jamais cette pratique éthique.
»

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