Pour nous vendre l’Europe, ils nous avaient dit …

Publié par le 19 Oct, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Pour nous vendre l’Europe, ils nous avaient dit …

Ils nous avaient dit :

L’Europe, ce sera la paix. Et on a eu la guerre dans les Balkans et maintenant l’Europe nous entraine dans une guerre avec la Russie qui ne nous concerne pas !

L’Europe, ce sera la sécurité. Et nous découvrons une Europe ouvrant toutes grandes les portes à l’immigration et à l’insécurité qui en découle !

– L’Europe, ce sera la liberté. Mais l’Europe ne cesse de légiférer pour réduire la liberté d’expression comme avec le Digital Services Act,

L’Europe, ce sera la puissance grâce à l’union de tous les pays face aux géants économiques que sont les Etats-Unis et la Chine. Mais l’Union européenne signe à tour de bras des accords commerciaux (Mercosur) et acceptent sans rechigner les droits de douane américains qui tuent l’économie et surtout l’industrie européenne,

Voici un article de The Epoch Times qui illustre de façon inquiétante ce dernier point :

« Le plus grand suicide de l’histoire » : le Sénat alerte sur la disparition possible de l’industrie automobile française

C’est un rapport qui résonne comme un signal d’alarme. Publié le 15 octobre, le document du Sénat intitulé

Contre un crash programmé : dix-huit mesures d’urgence pour l’industrie automobile française

dresse un constat alarmant : la filière automobile tricolore, qui fait vivre plus de 800.000 personnes, se trouve au bord du gouffre.

Les sénateurs parlent de « crise profonde et durable » et mettent en garde contre un risque de « disparition » d’un secteur autrefois symbolique du savoir-faire industriel français. Pour certains, ce virage forcé vers le tout électrique pourrait représenter « le plus grand suicide de l’histoire » de l’industrie nationale.

Lointains sont les temps où Peugeot, Renault ou Citroën incarnaient la puissance manufacturière française. Désormais, le déclin s’accélère : ventes en chute libre, délocalisations massives, concurrence étrangère féroce et politiques européennes jugées inadaptées.

Face à cette spirale négative, les sénateurs appellent à un sursaut collectif, et surtout à une révision en profondeur du calendrier de transition énergétique imposé par Bruxelles. Selon Alain Cadec, rapporteur de la mission sénatoriale, « on va vers un crash si rien n’est fait ».

Une « crise profonde et durable »

Le rapport du Sénat, fruit d’une mission transpartisane menée depuis décembre 2024, évoque sans détour une « crise profonde et durable » traversant l’ensemble de la filière automobile.

En vingt ans, la France a vu sa part dans la production automobile européenne chuter de douze points, tandis que les ventes de véhicules particuliers ont reculé de 20 % depuis la crise sanitaire, selon les données compilées par la commission des affaires économiques.

Dans certaines régions, comme les Hauts-de-France ou la Bourgogne-Franche-Comté, les fermetures d’usines se multiplient, laissant des bassins entiers en désolation industrielle.

Dominique Estrosi Sassone, présidente de la commission, évoque une filière « colonne vertébrale de l’industrie française » en passe de s’effondrer :

Nous risquons de reproduire le scénario tragique de la sidérurgie. Si rien n’est fait, la France deviendra une simple consommatrice de véhicules étrangers.

Du côté des chiffres, le constat est tout aussi préoccupant : 350.000 emplois directs chez les constructeurs et 450.000 chez les équipementiers et sous-traitants sont désormais menacés.

Le « tout électrique », symbole d’un virage mal maîtrisé

Au cœur de la controverse figure la stratégie européenne du « tout électrique » à l’horizon 2035. Les sénateurs dénoncent un calendrier irréaliste, déconnecté des réalités industrielles et sociales.

Interdire les ventes de voitures thermiques à partir de 2035 est suicidaire. L’Europe se tire une balle dans le pied,

alerte la sénatrice Annick Jacquemet, co-rapporteure du rapport.

Le document pointe la dépendance croissante vis-à-vis de la Chine, qui fournit batteries et composants essentiels des véhicules électriques à des coûts imbattables, créant ainsi une asymétrie commerciale majeure.

Face à ce constat, le Sénat plaide pour « sortir du tout électrique » et diversifier la stratégie énergétique nationale. L’hybride, le bioéthanol ou encore l’hydrogène sont cités comme relais de croissance possibles. Le rapport appelle également à « flécher les aides publiques vers la production de petits véhicules abordables » pour relancer la demande intérieure, selon Public Sénat.

Un plaidoyer pour la souveraineté industrielle

Pour les auteurs du rapport, cette crise dépasse la simple question de la transition écologique :

elle touche au cœur de la souveraineté industrielle du pays.

L’industrie automobile représente encore près de 13 % de la valeur ajoutée manufacturière française et alimente des milliers de PME dans tout le territoire. Pourtant, « deux décennies de délocalisations » ont fragilisé l’ensemble de la chaîne de valeur, selon les sénateurs.

Si la France abandonne sa filière automobile, c’est toute son indépendance économique qui s’effondre,

a insisté Rémi Cardon, co-rapporteur socialiste du texte.

Le Sénat avance dix-huit propositions pour redresser la barre. Parmi elles :

  • instaurer des mécanismes de protection commerciale temporaire,
  • accélérer les investissements dans la recherche sur les moteurs hybrides,
  • soutenir une politique ferme de relocalisation des chaînes d’assemblage.

Le rapport recommande aussi un « plan de sauvegarde de l’emploi industriel » à destination des régions les plus touchées.

L’exécutif appelé à réagir

Si le rapport sénatorial n’a pas de valeur contraignante, ses conclusions pourraient peser lourd dans le débat européen. D’autant que la fameuse « clause de revoyure » de la Commission européenne sur l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 doit être discutée d’ici la fin de l’année. Les sénateurs français espèrent ainsi rallier d’autres pays, notamment l’Allemagne et l’Italie, pour réviser la trajectoire décidée à Bruxelles.

Le sénateur Alain Cadec a résumé la position de la chambre haute :

Je pense que ça va passer. Il y aura une majorité au Conseil européen. Après, il faudra que ça passe au Parlement.

En conclusion, le Sénat appelle à une prise de conscience nationale. Les mots les plus durs sont peut-être ceux du titre même de sa communication : un avertissement contre « le plus grand suicide de l’histoire », si la France, au nom de la transition écologique, devait tourner définitivement la page de son industrie automobile.

Gaspard Lienard pour The Epoch Times.

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