Profs de gauche : décidément indécrottables !

Publié par le 7 Nov, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Profs de gauche : décidément indécrottables !

Dans beaucoup d’établissements scolaires, les violences verbales et parfois physiques sont devenues quotidiennes.

Une professeur, dont le sang-froid et aussi la passivité ont été remarqués de tous, a été menacée par une arme à feu, dans sa classe. Même si l’arme s’est avérée factice, l’acte n’en est pas moins grave et témoigne du sentiment d’impunité qui règne dans l’Education nationale.

Les professeurs sont les premières victimes de cette dégradation des moeurs à l’école. Ils exercent parfois leur droit de retrait et réclament la restauration de l’Etat de droit dans l’Education nationale.

Les syndicats d’enseignants, les plus politisés qui soient, trépignent sur place en réclamant des moyens … des moyens … des moyens !

Mais quand on ose nommer un ancien chef d’escadron de gendarmerie au poste de proviseur adjoint dans un lycée réputé difficile, les professeurs se mettent en grève !

 

Un article de RT France relate cette « révolte » ô combien révélatrice de la mentalité archaïque de certains professeurs :

Professeurs et personnels du lycée Utrillo à Stains, accablé par la violence de bandes extérieures à l’établissement en début d’année, se sont mobilisés le 5 novembre contre le recrutement d’un ancien gendarme pour épauler le proviseur.

La moitié des enseignants et personnels du lycée Maurice-Utrillo à Stains (Seine-Saint-Denis) a fait grève le 5 novembre pour protester contre l’arrivée d’un ancien gendarme au poste de proviseur-adjoint chargé des questions de sécurité.

La violence dans l’établissement était devenue quotidienne et extrême, à tel point que les professeurs avaient occupé le bureau du proviseur en avril dernier, effrayés par les violences commises début 2018 par des bandes rivales du quartier sur certains de leurs élèves. Le ministère de l’Education nationale avait décidé la création de ce poste pour répondre à ces troubles. Mais les professeurs n’imaginaient pas pour autant qu’un gendarme allait rejoindre leurs équipes.

Les slogans martelés par les grévistes sont éloquents et dignes de mai 68 :

« Police partout, Etat nulle part ! »

« Non à l’ infiltration d’une force armée dans notre lycée ! »

Quant au motif de grève invoqué par les grévistes, il laisse rêveur :

Nous, membres de la communauté éducative, considérons qu’un personnel recruté pour ses compétences sécuritaires […] n’a pas sa place dans un milieu scolaire. Nous réclamons que les moyens qui ont été alloués à la création de ce poste soient utilisés pour recruter des personnels éducatifs et sociaux.

Le maire de Stains, Azzedine Taibi, s’est également élevé contre cette décision. « Je trouve ça assez surprenant de demander à un ancien gendarme de faire le job de l’Education nationale dans un lycée », a-t-il déclaré au chroniqueur Taha Bouafs.

SUD Education a renchéri :

« On ne comprend pas pourquoi l’expérience professionnelle de ce Monsieur peut nous aider à l’intérieur de l’établissement, alors que les violences ont lieu à l’extérieur et que l’on manque de policiers dans le département », a dénoncé Raphaël Bremondy, professeur d’histoire-géographie dans le lycée et affilié au syndicat SUD Education.

Le rectorat a tenté de justifier cette nomination :

« La violence a lieu en dehors du lycée mais a un impact à l’intérieur, pour lutter contre ça il faut des solutions partenariales », argue le rectorat. « Ce parcours d’ancien gendarme lui permet d’être un interlocuteur pertinent pour dialoguer des questions de sécurité avec les autres acteurs du territoire, comme la police ou la justice », a-t-il ajouté. Ce nouveau proviseur-adjoint aura également compétence sur d’autres établissements du département.

Cette nomination, décidée en juin 2018, intervient alors que le gouvernement a dévoilé fin octobre certaines mesures de son plan d’action contre les violences à l’école, affirmant ne pas exclure de faire entrer les forces de l’ordre au sein des établissements scolaires lors de « moments de tension ».

Les violences survenues en début d’année au lycée seraient le fait de règlements de compte entre bandes rivales. Le 12 mars, un lycéen avait été agressé à coups de marteau sur le parvis de l’établissement. Des surveillants ont assuré avoir vu des machettes dans les armes utilisées par les agresseurs.

Qu’en conclure ?

Il ne s’agit que du proviseur adjoint qui resterait sous l’autorité du proviseur « normal » ! Quand on voit où en sont encore certains professeurs, on reste pantois.

Indécrottables … C’est bien le mot qui convient !

Cela me conforte dans l’idée, contrairement à ce que Macron et ses médias prétendent, que le clivage droite-gauche est bien toujours une réalité chez certains …

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