Quand les politiques corrompent la Science

Publié par le 15 Sep, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Quand les politiques corrompent la Science

La crise du covid n’a pas fait que des victimes dans les populations vaccinées avec un produit expérimental.

La Science en sort également très abimée.

Le pouvoir politique s’est servi des scientifiques – s’est même caché derrière eux – pour justifier auprès du peuple, la mise en place de mesures liberticides.

On se rappelle du fameux Conseil scientifique du professeur Jean-François Delfraissy derrière lequel Macron se retranchait régulièrement pour décider des confinements inutiles et du pass vaccinal.

Mais c’est carrément de corruption dont se sont rendus coupables certains scientifiques qui ont couvert les agissements des politiques en accompagnant le récit dominant.

Le pire a été probablement atteint par le Journal scientifique « de renom » The Lancet, quand il avait publié une étude bidon prétendant que l’hydroxychloroquine avait tué 10 000 patients alors que cette molécule avait été prescrite des milliards de fois, notamment en Afrique.

Sur la foi de cette étude, Agnès Buzyn, ministre de la santé, avait immédiatement interdit l’utilisation de cette molécule, et avait maintenu sa décision quand l’étude avait été rétractée après dénonciation par des scientifiques.

En France, aucune analyse critique de la gestion du covid n’a été et ne sera diligentée ! Macron a tout verrouillé en classant certains dossiers en secret défense !

Ici, la presse demeure complice du pouvoir et se sera déshonorée dans cette affaire.

Il en est autrement aux Etats-Unis.

Depuis l’élection de Donald Trump, les Etats-Unis ont retrouvé leur sens de l’éthique et du respect de la démocratie. Des commissions d’enquête, des vraies, ont été mandatées pour faire la lumière sur la vaccination covid mais aussi sur tous les vaccins.

Voici un article de France-Soir qui relate les travaux de ces commissions. Il est très long mais se devait de figurer in extenso dans ce blog compte tenu de son importance.

Vaccins, science et bronca politique : une audition explosive
au Sénat américain met à nu la fracture sur la santé publique

Résumé :

Une audition tendue du Sénat américain a opposé sénateurs, experts et avocats autour de la sécurité des vaccins, de la transparence des institutions sanitaires et d’une étude controversée du Henry Ford Health System comparant enfants vaccinés et non vaccinés.

Aaron Siri et le Dr Toby Rogers ont dénoncé une « corruption de la science », des biais dans les études vaccinales et un manque de transparence, tandis que le Dr Jake Scott a défendu la robustesse des preuves scientifiques et l’efficacité des vaccins. Les débats ont porté sur l’autisme, les maladies chroniques, la pandémie de COVID-19 et la liberté d’expression, révélant une fracture politique profonde.

Malgré les divergences, tous s’accordent sur la nécessité d’examiner les données avec rigueur pour restaurer la confiance.

À Washington, une audition du Sous‑comité permanent d’enquête (PSI) du Sénat a viré au bras de fer frontal sur la « corruption de la science », la sécurité vaccinale et l’intégrité des institutions sanitaires. Pendant près de trois heures, sénateurs et témoins se sont opposés autour d’une étude inédite et non publiée issue du Henry Ford Health System, de la sécurité des vaccins pédiatriques, de la pandémie de COVID‑19, et d’accusations de menaces visant des scientifiques.

Au centre de cette séance : trois témoins au profil contrasté — Aaron Siri, avocat spécialisé dans les litiges sanitaires ; le Dr Toby Rogers, docteur en économie politique ; et le Dr Jake Scott, infectiologue et enseignant clinicien à Stanford —, ainsi qu’un fil rouge :

jusqu’où la politique doit‑elle aller pour arbitrer une controverse scientifique, et à quelles conditions ?

Un climat tendu dès l’ouverture

Le ton est donné dès l’introduction. “Ce n’est pas de la science. C’est du fanatisme”, a asséné d’emblée le sénateur démocrate Richard Blumenthal, dénonçant ce qu’il a appelé « la corruption de la science par l’administration Trump ». Il accuse l’administration de « réduire les scientifiques au silence », « de paralyser nos infrastructures de santé publique » et de « diaboliser les vaccins ». Il fustige également le « secrétaire Kennedy » (une référence à Robert F. Kennedy Jr., cité à de multiples reprises par les intervenants) et réclame la mise à l’écart de Robert Malone, nouvellement nommé au comité consultatif sur l’immunisation (ACIP), pour des publications perçues comme des incitations à la violence.

La rhétorique a des conséquences. La désinformation a des conséquences,

martèle‑t‑il.

Ron Johnson, le président républicain du sous‑comité, annonce l’ordre du jour : une plongée « dans les détails », promettant de « sortir ce dossier de l’ombre » avec l’inscription à l’ordre du jour d’une étude non publiée attribuée au Henry Ford Health System, comparant la santé d’enfants vaccinés et non vaccinés sur près de seize ans, et dont les résultats — tels que présentés par les témoins favorables à sa diffusion — bousculent les consensus établis.

L’étude « cachée » du Henry Ford : révélations et controverses

Point focal de la séance, une étude rétrospective que l’Informed Consent Action Network (ICAN) et l’avocat Aaron Siri affirment avoir obtenu en 2020. Aaron Siri porte l’essentiel de la démonstration dans son témoignage : l’équipe du Dr Marcus Zervos, infectiologue au Henry Ford Health System, a conduit une cohorte rétrospective sur 18 468 enfants nés entre 2000 et 2016, comparant ceux n’ayant reçu aucun vaccin à ceux partiellement ou totalement vaccinés.

Selon M. Siri, les résultats auraient mis en évidence, chez les enfants vaccinés :

  • 4,29 fois plus d’asthme,
  • 5,96 fois plus de maladies auto-immune,
  • 5,53 fois plus de troubles neurodéveloppementaux,

avec des hausses notables de retards de développement et de troubles du langage. « Après 10 ans, 17 % des enfants non vaccinés souffraient d’un problème chronique, contre 57 % des enfants vaccinés », a-t-il dit, affirmant que l’équipe Henry Ford « ne l’a pas publiée par peur de perdre son emploi ».

« Si ça avait montré que les vaccinés étaient en meilleure santé, cela aurait été publié immédiatement », a déclaré M. Siri, y voyant « l’incarnation même de la corruption de la science ».

Le Dr Jake Scott, médecin spécialiste des maladies infectieuses à Stanford, a frontalement contesté la robustesse du manuscrit : « Fondamentalement défectueux dans sa conception », a-t-il jugé, pointant un « biais de détection classique » : « les enfants vaccinés avaient deux fois plus de temps de suivi et bien plus de visites de soins. Quand le diagnostic nécessite des consultations, ceux qui voient davantage le médecin ont inévitablement davantage de conditions enregistrées ». Il a aussi relevé « zéro cas de TDAH parmi des milliers d’enfants non vaccinés — statistiquement très improbable », et noté que l’étude « ne trouvait aucun lien avec l’autisme (RR ajusté 0,62), un résultat nul ignoré dans la présentation ».

L’infectiologue a replacé le débat dans « l’ensemble des preuves » évaluées : « 1 088 essais contrôlés randomisés répertoriés, 10,5 millions de participants ; 661 avec placebos biologiquement inertes ; et des méta-analyses portant sur des millions d’enfants n’ont trouvé aucun lien systématique entre vaccins et autisme ». « Les vaccins ont sauvé 154 millions de vies dans le monde en 50 ans », a-t-il ajouté, citant les estimations globales.

La riposte de Siri : « Ils n’ont pas lu l’analyse de sensibilité ». Rebond immédiat d’Aaron Siri : « Les auteurs ont précisément testé ce biais de détection ». Selon lui, l’équipe Henry Ford a mené plusieurs analyses de sensibilité : comparer la fréquence des recours aux soins dans chaque cohorte, exclure les enfants sans soins (pour retirer les plus ‘sains’ non vaccinés), restreindre aux enfants suivis au moins cinq ans dans le système — « et le ratio de risque augmentait, pas l’inverse ». Il a précisé que les chercheurs avaient aussi utilisé « le cancer » comme contrôle négatif, « sans signal ».

« Je plaide des dossiers d’études quotidiennement ; celle-ci est l’une des mieux conçues que j’ai vues en vaccinologie », a-t-il soutenu, tout en concédant qu’ »aucune étude n’est parfaite ».

 « Quand on ne veut pas voir, on ne cherche pas » explique un scientifique qui a vu l’ensemble de l’audition en écoutant les réponses de Jake.

Vaccins pédiatriques : l’immense champ des preuves … ou leur absence ?

Au‑delà de l’étude Henry Ford, l’audition rebondit sur un terrain plus vaste : celui des essais cliniques historiques et comment est établie la sécurité du calendrier vaccinal de l’enfant ? Le Dr Scott a détaillé son projet de base de données « exhaustive » de 1 088 essais randomisés vaccinaux publiés depuis 1941 : « 671 utilisent des placebos inertes (solution saline, eau, tampon), dont 503 sur des antigènes routiniers pédiatriques ; les 16 antigènes recommandés chez l’enfant ont été testés contre placebo ».

L’ICAN et Aaron Siri ont démonté ce point dans le détail : « Sur ces 661, 567 n’ont rien à voir avec des vaccins infantiles injectables de routine du calendrier CDC (beaucoup portaient sur VIH ou vaccins expérimentaux). Parmi les 94 restants, 70 n’étaient pas des essais chez enfants en bonne santé. Sur les 24 encore recensés, 21 ne concernaient pas de vaccins homologués ou utilisés comme contrôles pour une AMM aux États-Unis ». Ils citent l’exemple des essais Gardasil utilisant des comparateurs adjuvants à l’aluminium plutôt que du sérum physiologique, ou une « injection de néomycine » pour la varicelle.

Conclusion de Siri :

Il reste trois essais pertinents ; et même là, les ‘placebos’ n’étaient pas inertes au sens strict (néomycine injectée ; adjuvants aluminiques ; « placebo » contenant des excipients). Aucun vaccin infantile de routine n’a été autorisé sur la base d’un essai contrôlé par un placebo parfaitement inerte répondant aux trois critères : contrôle inerte, durée suffisante, puissance statistique.

Siri, cite même une vérification de CNN qui avait — à un moment — « donné raison » à Robert F. Kennedy Jr. sur ce point avant des ajustements méthodologiques ultérieurs.

Le Dr Scott a répliqué que la catégorisation détaillée des types de contrôles (biologiquement inertes, adjuvants seuls, comparateurs actifs) est en cours d’analyse et sera publiée, défendant l’idée qu’il existe « des décennies d’essais, dans de multiples pays, accessibles publiquement et vérifiables. »

Autisme, « épidémie » et causalité : deux narratifs difficilement réconciliables

En 1970, moins d’un enfant sur 10 000 ; aujourd’hui, un sur 31 : +32 158 % en 52 ans. Ce n’est pas la génétique,

a martelé le Dr Toby Rogers, père d’un enfant autiste, affirmant que :

les substances toxiques, pour l’essentiel des vaccins, et une douzaine d’autres expositions, causent l’essentiel du fardeau de maladies chroniques chez l’enfant.

Il a invoqué des travaux qu’il qualifie de « supprimés », reliant autisme et vaccination (hépatite B à la naissance, interactions avec césarienne ou non-allaitement), et dénoncé une « capture épistémique » des connaissances par l’industrie pharmaceutique :

Les grandes firmes contrôlent ce qui est étudié, comment, et ce qui ‘compte’ comme preuve.

Face à lui, le Dr Scott a opposé la littérature dominante :

  • Étude danoise suivant 1,2 million d’enfants 24 ans : aucun lien ;
  • méta-analyses cumulant 2,5 millions d’enfants : aucun lien ;
  • études fratries : aucun lien ;
  • suppression du thimérosal sans inversion de la tendance.

Quand des équipes indépendantes, sur des décennies, convergent, l’ensemble est convaincant. »

Covid-19 : efficacité vaccinale, mortalité, systèmes de surveillance et traitements précoces

L’audition a ravivé les lignes de fracture nées de la pandémie. Le sénateur Johnson s’est attaqué aux estimations « modélisées » de vies sauvées : « Le Commonwealth Fund parle de 3,2 millions de vies sauvées en 2021-2022 ; extrapolé aux décès toutes causes du CDC, il faudrait croire que, sans vaccins, nous aurions perdu plus de 5 millions de personnes en 2021. Est-ce plausible ? » « Oui », a répondu le Dr Scott, rappelant « la chute dramatique de la mortalité » observée dans ses hôpitaux « entre décembre 2020 et mi-2021 ». Il a aussi cité une analyse récente co-signée par John Ioannidis estimant « 2,5 millions de décès évités ».

Les opposants ont mis en garde contre « des évaluations biaisées » : Aaron Siri a dénoncé le remdesivir (« changement de critères en cours d’essai »), puis l’opacité de V-safe, le système de suivi post-commercialisation du CDC : « Il a fallu deux procès fédéraux et presque deux ans pour obtenir des données agrégées anonymisées, montrant que 7,7 % des inscrits ont eu besoin de soins médicaux attribués au vaccin ; si c’était un sur 13, on aurait dû y regarder de plus près. V-safe n’a pas coché ‘douleurs thoraciques’ alors que la myocardite était un événement d’intérêt listé ». Et Rogers explique que l’efficacité vaccinale COVID « décroît jusqu’à devenir négative au-delà de six mois » selon des données du CDC présentées en comité, parlant d’un « débat ouvert » sur le bilan net, et attribue la décrue pandémique à la « moindre virulence » d’Omicron.

« Nos systèmes fonctionnent, » a insisté le Dr Scott, citant le retrait rapide de RotaShield (invagination), le signal Johnson & Johnson (3 cas de thrombose pour un million) et l’alerte très précoce sur la myocardite : « Signal détecté, quantifié, communiqué en quelques semaines ». Sur VAERS, il a rappelé que « la corrélation temporelle ne vaut pas causalité » et que le sous-signalement comme la surdéclaration sont des biais connus qui nécessitent des analyses indépendantes.

Autre terrain : les traitements précoces. Johnson questionne Scott sur l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, signalant la rétractation de l’étude Surgisphere (The Lancet) en 2020. Scott répond s’être aligné sur « les meilleures preuves » pour privilégier remdesivir, dexaméthasone et anticorps monoclonaux selon critères, tout en reconnaissant la complexité des données et la « difficulté de trancher » pour « mort du COVID » vs « mort avec COVID » plus tard dans la pandémie. Tout cela sans mentionner des éléments probants sur l’efficacité des traitements précoces comme l’étude des 30 423 patients soignés à l’IHU Méditerranée.

Institutions et transparence : FOIA, VSD et V‑safe

Sur la transparence, Siri affirme avoir dû « poursuivre la FDA » pour obtenir les rapports d’essais cliniques et « le CDC » pour extraire les données V‑safe (suivi post‑vaccination COVID par smartphone) montrant, selon lui, que « 7,7 % » des participants « ont eu besoin de soins médicaux » après vaccination. Il critique la conception même du système, qui « coche » surtout des symptômes de réactogénicité « normaux pendant sept jours » sans intégrer des items comme « douleur thoracique » pouvant signaler une myocardite.

Il pointe aussi le système Vaccine Safety Datalink (VSD), initialement accessible au CDC puis « externalisé » à une association « hors FOIA », alléguant un « biais de sélection » dans les études acceptées par l’agence. Scott réplique en substance : anonymisation, cadre éthique et multiplicités de systèmes imbriqués rendent l’équation « complexe », mais « il n’y a pas de grand complot mondial de milliers de scientifiques ».

Cependant, il reste un grand nombre de questions du sénateur Johnson auxquelles le Dr Scott semblait embarrassé ou en difficulté pour répondre sur les vaccins à ARN messager notamment sur les points techniques et de sécurité : la nature d’un ARNm « modifié » pour durer plus longtemps, la biodistribution des nanoparticules lipidiques au-delà du site d’injection (en citant une étude de biodistribution chez le rat obtenue par FOIA au Japon), la possibilité de franchir la barrière hémato‑encéphalique ou placentaire, la production de protéine Spike dans divers tissus et son lien potentiel avec la myocardite, ainsi que des allégations de “contamination” par de l’ADN résiduel dans certains lots. Des questions importantes auxquelles Scott donna des réponses générales sans éléments critiques.

Le passé et les chiffres : DTP, rougeole et extrapolations

Autre friction, les « vies sauvées » par les vaccins. Siri qualifie l’estimation de l’OMS (154 millions mondialement en 50 ans) d’« étude publicitaire » reposant sur des « hypothèses non bornées ». Il soutient que la baisse de la mortalité rougeole aux États‑Unis et au Royaume‑Uni était déjà « de 99 % avant les vaccins » grâce à l’assainissement, la nutrition et les antibiotiques, et cite des travaux controversés sur le DTP suggérant une « mortalité totale plus élevée » chez les vaccinés. Johnson extrapole des écarts entre l’estimation du CDC (1,1 million de vies sauvées aux États‑Unis sur 30 ans) et celle de l’OMS pour souligner les incertitudes des modèles.

Scott, lui, rappelle la réalité épidémiologique :

Nous vivons la pire épidémie de rougeole depuis des décennies : 1 431 cas et trois décès en 2025. Aucun enfant ne devrait mourir de la rougeole. Les vaccins réduisent les flambées, protègent les immunodéprimés, et sauvent des vies.

Liberté d’expression, violence et « civilité »

L’audition déraille par moments vers l’invective, quand le sénateur démocrate lit des messages de Toby Rogers (« Nuremberg 2 », « l’industrie pharmaceutique doit rendre des comptes ») et accuse : « Vous appelez à des exécutions ? » Rogers rejette l’interprétation et plaide pour des « procédures de vérité et de responsabilité ».

Plus grave, le cas du Dr Robert Malone : Blumenthal a demandé le renvoi de Robert Malone du comité ACIP, évoquant des publications sur X perçues comme menaçantes, dans le sillage d’une fusillade mortelle au siège du CDC à Atlanta. « La violence et les discours violents ne doivent pas être tolérés », a-t-il dit, demandant que ses lettres au HHS soient versées au dossier.

« On ne doit pas confondre le scepticisme avec la violence », a répondu Aaron Siri, tandis que le Dr Scott appelait au calme : « Je n’apprécie pas l’intimidation. Il y a eu un degré alarmant de menaces contre les médecins et les responsables de santé publique. Pouvons-nous convenir, quelles que soient nos convictions, de ne pas envoyer de foules contre des scientifiques ou médecins ? »

Sur l’épisode des masques pédiatriques, le sénateur Moreno a interpellé le Dr Scott sur d’anciens tweets pro-masques pour les 2 ans — « J’ai changé d’avis », a concédé le clinicien — plaidant pour « davantage d’humilité » a posteriori.

La question politique : qui tient la plume de la science ?

Au fil des heures, l’audition a cristallisé deux récits incompatibles. Johnson, a donné la parole à des voix contestant la qualité des preuves historiques et prônant davantage d’études comparatives « vaccinés vs non vaccinés », au nom d’une « science libérée des dogmes ». « Un cartel Covid » et des « agences capturées » étoufferaient toute étude déviante : « Depuis 1986, aucun rapport biennal du HHS au Congrès pour ‘rendre les vaccins plus sûrs’ ; le groupe de travail dissous en 1998 ; des bases comme VSD soustraites au FOIA », a déclaré Aaron Siri.

Les démocrates, avec Blumenthal, ont défendu l’architecture de la santé publique : « un corpus massif, public et vérifiable » qui conforte la confiance vaccinale et l’on doit « mieux investiguer » sans « s’émietter dans la radicalisation ».

La vérité, ce jour-là, tient peut-être dans une poignée de phrases que chacun a prononcées contre son camp.

« Rien n’est sûr à 100 % », a dit le Dr Scott, récusant le slogan « sûrs et efficaces » au profit de « nuances ». « L’étude Henry Ford n’est ni parfaite ni nécessairement déterminante », a reconnu Aaron Siri, avant d’ajouter : « Elle dit assez pour exiger qu’on s’y penche sérieusement. »

Enfin, au-delà des bibliographies affrontées, un échange humain a percé la carapace. Le sénateur Johnson :

Que dites-vous aux parents qui, après des vaccins, voient leur enfant convulser, régresser, ne plus prononcer un mot ? On leur dit trop souvent qu’ils inventent.

Le Dr Scott :

Je ne balaye pas leurs inquiétudes. Je compatis sincèrement. Je chercherai tout ce que je peux sur ce cas. Nous devons trouver la cause sous-jacente.

Ce consensus minimal — écouter sans disqualifier — a clos l’audition. Quoi qu’il arrive, l’audition du PSI aura servi d’accélérateur. Elle oblige désormais la science — et ses institutions — à faire ce qu’elles promettent. À savoir, affronter les hypothèses concurrentes à la lumière des données complètes, reproductibles, et transparentes – et moins de slogans. En attendant, l’étude Henry Ford, désormais publique, aux marges du dossier, appelle sa mise à l’épreuve par des revues, des réanalyses et des réplications indépendantes. 

S’il y a un fait sur lequel tous se sont accordés, c’est celui-ci : « Il faut regarder ». Car au bout du compte, la confiance se gagne à la seule force des preuves. Et des preuves, tout le monde dit en vouloir plus.

À quand en France ? En guise de débat, une mission sur la désinformation a été mise en place avec trois personnes (Molimard, Costagliola, Maisonneuve) aux positions conformes aux politiques sanitaires, alors qu’elles ont fait beaucoup d’erreurs dans leurs prises de positions scientifiques. Cette mission s’éloigne donc d’un véritable débat scientifique demandé par les citoyens afin de restaurer la confiance.

Le vent de changement qui souffle aux États-Unis, n’a pas encore traversé l’Atlantique.

Note : l’audition s’est même conclue par une offre de Johnson à Robert Malone — présent dans la salle — de venir répondre, sous serment ; une conclusion avortée par les contraintes de procédure, qui augure de suites.

France-Soir.

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