Danièle Obono en esclave, ça ne passe pas !
mais Christine Kelly en servante, c’est OK !

Publié par le 12 Sep, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Danièle Obono en esclave, ça ne passe pas ! mais Christine Kelly en servante, c’est OK !

Le deux poids, deux mesures, moulte fois dénoncé dans ce blog, vient de se concrétiser à nouveau, avec un exemple de cette caractéristique très répandue à gauche.

Il y a à peine quelques jours, une grande partie de la presse et toute la bien-pensance se sont mobilisées pour soutenir l’indigéniste Danièle Obono, héros d’une fiction qui la renvoyait en Afrique du temps de l’esclavage perpétré par les Arabes.

Et aujourd’hui, voila qu’un journaliste militant de gauche se permet de traiter Christine Kelly de « servante de Zemmour » sans que les mêmes ne lèvent le petit doigt.

En résumé, d’un côté, nous avons une ultra gauchiste mise en scène dans une fiction et de l’autre une journaliste reconnue pour son professionnalisme traitée dans la réalité de servante !

La gauche ne défend que les siens et adapte, à chaque fois, ses règles de morale ! Christine Kelly, désormais classée à droite par les ennemis de Zemmour, mérite toutes les insultes mais l’indigéniste et raciste anti-blancs, Danièle Obono est défendue jusqu’à l’indécence !

Martin Pimentel, dans cet article de Causeur, analyse ce cas typique de sectarisme de la gauche :

Histoire juive

Zemmour se complaît dans l’identité séfarade ? Première nouvelle !

Sur le site “Arrêts sur image”, le dernier billet de Daniel Schneidermann nous plonge dans un abîme de perplexité. À gauche, d’aucuns estiment que la journaliste Christine Kelly n’est qu’une boniche qui passe les plats à un odieux mâle blanc hétérosexuel et juif.

Mais où diable Daniel Schneidermann voulait-il en venir, en écrivant sa chronique titrée “Zemmour et sa servante”, hier ? 

Estime-t-il qu’il y a trop de juifs dans les médias ?1 Reproche-t-il à Eric Zemmour de se victimiser en tant que séfarade ?2 Ou déplore-t-il la présence de Christine Kelly sur CNews aux côtés de l’intellectuel préféré de la droite ? Les trois, peut-être. 

Voilà les questions qui me passent par la tête lorsqu’Elisabeth Lévy – Lévy, qu’est-ce qu’on disait… – porte à ma connaissance le curieux texte du facétieux journaliste de Libération.

L’Oscar de la chronique fielleuse est attribué à…

Ce qui est certain, c’est que pour s’en prendre à Zemmour, tous les moyens sont bons. 

Cette fois c’est Christine Kelly qui en fait les frais. Entre autres douceurs, notre confrère la traite donc de “servante”. Mais aussi de “quota” et d’”alibi” ! La grande classe. “Femme de couleur”, elle aurait assisté à “sa propre humiliation” lors d’un débat sur les Oscars.

Zemmour, on s’en doute, déplorait que l’académie cède aux minorités, chose qu’expliquait très bien Stéphane Germain hier sur Causeur. Schneidermann, de son côté, trouve formidable qu’Hollywood compte désormais le nombre de Noirs ou d’homos dans la distribution des futurs chefs-d’œuvre, avant de leur décerner une récompense.

Indignation à géométrie variable

Tous les petits copains de Schneidermann sont tombés comme lui à bras raccourcis sur la fiction de Valeurs actuelles présentant la députée Obono en esclave. Il est cocasse de constater qu’imaginer Kelly en servante “docile et “muette” à la botte du méchant Zemmour ne leur pose pas de problème.

II n’y a pas trois jours sur France inter, entre deux rires gênants, le brave Maxence Lambrecq mettait en garde toute cette vigilante patrouille : “la droite conservatrice et identitaire mène un combat culturel et médiatique.” Zemmour demeure l’homme à abattre. Son émission quotidienne, décriée par toute la bonne presse, a été renouvelée pour une seconde année. Toutefois Eric Zemmour ne rassemble “que” 400 000 personnes sur CNews, c’est dix fois moins qu’un JT3, se rassure-t-on. Et le tirage de Télérama demeure cinq fois supérieur à celui de Valeurs actuelles, ajoute Lambrecq. Ouf, sauvés !

Avec son papier racialiste, Schneidermann monte au front de façon assez grotesque. Il nous décrit le patron de Cnews et inventeur des Autolib’ Vincent Bolloré comme “pervers et cynique”. Il démontre surtout qu’il est, lui, benêt et prévisible. 

Alors que le procès de l’Hypercacher va débuter, en sous-entendant que Zemmour et les juifs séfarades pourraient se complaire dans une position de victimes, il se fourvoie totalement. Et en empruntant l’idée assez crasse du nègre de maison, en vue à gauche chez les décoloniaux (ou à minima en flirtant avec ce concept dans le titre de son article), Schneidermann démontre que le racisme se porte décidément très bien.

Dans son bord politique et pas celui de Zemmour, ne lui deplaise. 

Martin Pimentel pour Causeur.

[1] Schneidermann écrit: Quelqu’un va-t-il lui faire valoir -à Zemmour NDLR- que les Juifs français, en France, au début du XXIe siècle, ne sont pas précisément ce qu’on pourrait appeler une catégorie dominée, souffrant de sa sous-représentation à l’écran ? Non.

[2] Cette importante nouvelle – les quotas à Hollywood NDLR –, donc, ne pouvait échapper à Zemmour, dans sa déploration quotidienne. Sans surprise, il est terrifié. Mais pour une fois, pas en tant que mâle blanc. En tant que représentant d’une minorité – entendez juif séfarade.

[3] Note du blogueur : oser comparer l’audience d’un talk show politique avec celle d’un JT montre la vacuité des arguments servis par Schneidermann !

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