Si ça s’appelle pas « cracher dans la soupe » …

Publié par le 19 Avr, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Si ça s’appelle pas « cracher dans la soupe » …

« Il faut bien que jeunesse se passe …  »

C’était le titre d’un article posté hier qui « chambrait » les étudiants en grève dans les universités  qui, tout en dénonçant le système réclamaient quand même que ce dernier leur donne la note de 10 à leurs partiels non passés!

« L’université n’est pas votre maman » leur disait Raphaël Enthoven dans sa conclusion !

C’est Jean D’Ormesson qui avait écrit justement :

« A vingt ans, si on n’a pas le coeur à gauche, on n’a pas de coeur.
A quarante ans, si on a toujours le coeur à gauche, on n’a pas de tête ! 
 »

Si l’on peut jeter un regard attendri et compréhensif sur la masse des étudiants des universités, on a un peu plus de mal à comprendre le blocage de Sciences Po Paris !

La sociologie des étudiants de cette vénérable institution semble légèrement décalée par rapport à la teneur de leur discours.

Il est amusant de constater que c’est dans, L’Humanité, journal très peu lu dans les milieux d’où viennent ces étudiants, que l’on trouve un article relayant le blocage de Sciences Po. L’Humanité a même poussé la complaisance jusqu’à publié in extenso le communiqué des étudiants bloqueurs.

Je ne vous inflige pas la lecture de ce tract long, laborieux et pas du tout structuré qui laisse penser qu’à Sciences Po aussi, le niveau de français a baissé ! Pour les plus passionnés d’entre vous,  la copie de ce tract est consultable ici.

On trouve pêle-mêle dans ce tract un inventaire à la Prévert !

En introduction, arrive de façon incongrue une défense des appariteurs et personnels de sécurité de l’école ! Avant même se connaître les raisons du blocage, le collectif exige la non-comptabilisation des absences pour cause de manifestation ! Plus loin, il demande que soient payés les professeurs vacataires empêchés de donner leur cours !

Arrive ensuite, une proposition pour le moins ambigüe : alors que les grévistes dénoncent les élites formées par l’école, ils demandent que le directeur de l’école fasse « jouer ses réseaux » sous-entendus politiques pour que le gouvernement retire les textes de lois controversés ! Bel exemple de comportement démocratique …

La justification de l’action est plus que laborieuse et reprend la dialectique usée jusqu’à la corde de l’extrême gauche, comme par exemple :

Nous occupons Sciences Po car nous ne voulons plus écouter la litanie de vos théories dominantes, qui ne laissent aucun espace aux savoirs critiques et passent au rouleau compresseur la possibilité d’inventer un autre savoir pour un autre monde.

Nous occupons Sciences Po contre leurs contrôles et leurs caméras, et avec notre désir de faire de notre école un lieu de rencontre et d’émancipation ; contre leur néo-management, nous affirmons l’entraide, la solidarité, l’autogestion et la lutte concrète et efficace contre toutes les formes d’oppression. 

La conclusion est en forme d’argument-massue :

Nous occupons Sciences Po parce que Macron en est sorti, et que nous ne voulons pas finir comme lui.

Ils peuvent être rassurés ! Aucun d’entre-eux n’a de chance
d’avoir une progression aussi fulgurante qu’Emmanuel Macron !

L’avocat Gilles-William Goldnadel, se référant à l’article paru dans l’Humanité, leur prédit, dans un tweet, une fin de carrière plus modeste :

Merci de tweeter cet article :





 

 

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