Terrorisme : pour une peine de perpétuité réelle

Publié par le 22 Juin, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Terrorisme : pour une peine de perpétuité réelle

Avec la gauche c’est toujours la même histoire !

Elle nous promet une belle carotte pour nous faire accepter un bon coup de bâton. Mais la carotte ne vient jamais !

Les exemples ne manquent pas :

– Quand on a institué le RMI (Revenu minimum d’insertion), le « I » promettait une insertion des bénéficiaires dans le monde du travail … qui ne s’est jamais concrétisée !

– Quand Elisabeth Guigou nous a imposé le PACS, elle promettait qu’il n’y aurait jamais de mariage pour les couples homosexuels …

– Quand François Mitterrand et Robert Badinter ont aboli la peine de mort, ils promettaient un châtiment de substitution avec une peine avec perpétuité réelle. Elle n’a jamais existé !

Voici sur ce sujet, un article extrait du bulletin d’André Noël n°2567 paru le 11 juin 2018 :

450 terroristes islamistes bientôt en liberté !
Le gouvernement impuissant

On ne dira jamais assez quelle erreur grave fut l’abolition de la peine de mort sous Mitterrand, Robert Badinter en étant l’instigateur. Nous ne sommes ni sanguinaires, ni fanatiques, nous sommes pleinement conscients de la gravité qu’il y a à mettre fin à la vie d’un homme quel qu’il soit ; cette peine ne doit être appliquée qu’à des cas limités, ainsi que l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Le terrorisme est de ceux-là. Ceux qui tuent délibérément des innocents, pour quelque motif que ce soit, doivent être éliminés afin d’empêcher la récidive. On peut disserter à l’envi sur le caractère dissuasif ou non du châtiment suprême, on ne saurait contester qu’il empêche définitivement le criminel de recommencer. Dès lors, dissuasive ou non, la sentence capitale accomplit sa mission fondamentale. Pour ce qui de son caractère dissuasif, il est bien évident que la justice n’a à connaître que ceux qu’elle n’a pas dissuadés ; ceux qui se sont arrêtés avant de commettre l’irréparable, redoutant la guillotine, resteront inconnus par définition.

Badinter connaissait la vertu éliminatoire de la peine capitale ; c’était-là un des arguments de ceux qui s’opposaient à son abolition. C’est pourquoi, il a promis – qui s’en souvient ? – un châtiment de substitution : la condamnation à une perpétuité réelle. Laquelle ne fut jamais appliquée ; si la perpétuité existe formellement dans le code pénal, elle n’est jamais effective. On a argué que la perpétuité serait alors une condamnation à mort, mais lente, qu’elle était donc inhumaine, qu’elle relevait d’une torture proscrite par la déclaration des droits de l’homme.

Cette introduction à notre propos est nécessaire pour constater que les conséquences du renoncement à la peine de mort se font sentir aujourd’hui face au terrorisme islamique, tout comme l’absence de perpétuité réelle.

D’ici à 2019, 450 terroristes ou leurs complices seront libérés, dont 50 à la fin de cette année. Le procureur de Paris François Molins, a déclaré :

« On court un risque majeur qui est celui de voir sortir de prison, à l’issue de leur peine, des gens qui ne seront pas du tout repentis, qui risquent même d’être encore plus endurcis compte tenu de leur séjour en prison. »

Une question se pose : que faire alors ? Qu’en faire ? Si la peine de mort était encore en vigueur, nombre d’entre eux auraient rejoint « Allah » et ses 70 vierges ; et si la perpétuité réelle lui avait été substituée d’autres moisiraient entre quatre murs jusqu’à la fin de leurs jours et tous n’auraient jamais plus eu l’occasion de semer la terreur dans les rues de nos villes. N’aurait été libéré après la fin de leur peine que le menu fretin de complices de seconde zone qui auraient été surveillés.

Pour ceux qui vont sortir ayant accompli leur peine, ou étant libérés par anticipation pour « bonne conduite », ce qui est prévu, est dérisoire. Au passage, on notera que les libérations anticipées sont « de droit » sauf mauvaise conduite en prison ; les terroristes et leurs complices sont traités comme des détenus de droit commun. Mais parmi ces derniers, quelques-uns, sont entrés en détention incroyants ou chrétiens, en ressortent non seulement musulmans mais radicalisés et ce ne sont pas les moins dangereux. Les islamistes continuent leur prosélytisme à l’intérieur de l’univers carcéral.

Quant à ceux qui étaient déjà radicalisés, les caïds djihadistes les surveillent et continuent de les endoctriner avec d’autant plus d’efficacité que les salafistes djihadistes font aussi dans le social en donnant aux musulmans désargentés, qui ne reçoivent pas de visite, de quoi « cantiner », c’est-à-dire acheter ce que l’administration pénitentiaire ne leur procure pas d’office.

Il n’y a aucun moyen objectif de savoir si certains sont revenus à de meilleurs sentiments en ayant renoncé à persévérer dans leurs criminelles activités. Il y a ceux qui se sont réellement amendés et les autres qui le prétendent alors qu’ils ne font qu’user d’un droit que leur reconnaît la charia, à savoir la taqiyya (ou takia) qui autorise le musulman à mentir aux mécréants pour éviter le « persécution ».

N’a-t-on pas appris aussi que deux détenus radicalisés préparaient un attentat depuis leur cellule de prison à Fresnes ?

Qu’est-il prévu ? Pour les détenus étrangers, l’expulsion vers leur pays d’origine, ce qui est bien le moins ! A condition que ces pays acceptent leur retour ! Or, l’Algérie a déjà informé les autorités françaises qu’elle n’acceptera pas chez elle Djamel Beghal quand il sortira de prison. Cet homme est celui qui a formé Chérif Kouachi, un des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo. En mont, le service de renseignement pénitentiaire est censé repérer ceux qui, radicalisés, présentent des signes accentués de radicalisation. Rappelons, au passage, que Christiane Taubira s’était opposé à la création du service de renseignement pénitentiaire

Pour les autres ? Une fois libérés, ces détenus font l’objet d’une « évaluation » par les groupes d’évaluation départementale (GED), qui recensent dans tous les départements les personnes potentiellement radicalisées et tentent de déterminer leur niveau de dangerosité. Et après ? Afin de « garantir l’effectivité du suivi sur le long cours », une unité de coordination va voir le jour au sein de l’UCLAT (Unité centrale de coordination de la lutte antiterroriste.) « Elle a pour mission de veiller, dans la durée, à la bonne prise en compte de ces individus par un service chef de file », précise-t-on place Beauvau. Cette cellule sera effective … bientôt.

Rien de rassurant ni d’efficace, d’autant que les effectifs pour contrôler ces individus, qui ne suffisent déjà pas pour surveiller les fichés S qui ont commis la plupart des attentats récents, n’augmenteront pas.

Face à cette menace, le gouvernement est impuissant.

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