
Les rats quitte le navire !
Les rats de la Macronie quittent un navire qui fait eau de toute part, un navire dont le capitaine n’est plus respecté par personne, excepté par lui-même !
Nous vivons le crépuscule de la Macronie avec ses derniers soutiens qui recherchent vainement la doctrine du macronisme qui n’existe pas car elle n’a jamais existé !
Voir Edouard Philippe, le premier à avoir trahi son camp, pour aller à la soupe macronienne, être le premier à cracher dans cette soupe et à se prévaloir de valeurs totalement contraires à celles du macronisme qu’il a servies, le disqualifie pour briguer la moindre voix de la droite !
Non, Edouard, nous n’oublierons pas ta gestion autoritaire, liberticide et mortifère de la crise du covid ! Tes décrets remplaçant les soins dans les Ehpads par le mortel Rivotril ! Tes 80 Km/h sur les routes désertes et rectilignes des Landes mais surtout ta trahison !
Et que dire du petit soldat Attal, qui brasse de l’air pour tenter de survivre au naufrage de la Macronie ? Car on a beau chercher. A part l’interdiction de l’abaya, qu’il tente de rejouer avec l’interdiction du voile avant 15 ans, on ne trouve rien à mettre au crédit de ce politicien ambitieux et prêt à tout pour continuer à exister.
Pour le peuple de droite, Gabriel Attal restera celui qui a fait élire les antisémites de la France insoumise pour faire barrage au Rassemblement national !
Voici un article de Causeur qui décrit l’agitation de ces deux hommes sans conviction :
Édouard Philippe, Gabriel Attal : l’effet Retailleau
Édouard Philippe se pose désormais en critique virulent de ce macronisme qu’il a pourtant longtemps incarné avec zèle. Il tente aujourd’hui de faire oublier sa responsabilité dans l’inaction qu’il dénonce. Gabriel Attal, quant à lui, s’illustre avec la mesure symbolique de l’interdiction du voile avant quinze ans, qui relève davantage de la posture politique et du coup d’éclat que d’autre chose.
Ils ont fait leur chemin de Damas. Tout soudain, la révélation leur est venue, la lumière a jailli. De moutons bêlants du macronisme les voilà métamorphosés en contempteurs du régime, en pourfendeurs de ce qu’ils ont accompagné et servi avec zèle, servilité toutes ces années, sans oublier ce surplus d’arrogance, de suffisance qui aura été la marque des dignitaires de l’engeance en place depuis 2017.
Premiers sinistres
Ils font l’un et l’autre le procès de l’inaction de l’État, de l’impuissance publique dont ils ont été, cependant, parmi les tout principaux agents, ayant occupé tous deux les fonctions de Premier ministre. Premiers sinistres, comme disait Coluche.
Leur réquisitoire ne manque pas de sel. Selon eux, rien de ce qu’il fallait faire pour éviter à la France de se retrouver dans l’état déplorable qu’on lui connaît, et aux Français un tel désarroi, n’a été entrepris, ni même énoncé. « Le pouvoir ne s’est pas emparé des problèmes que nous avions sous les yeux, immigration incontrôlée, insécurité galopante, endettement phénoménal… », dit en substance Gabriel Attal. Nous sommes victimes, sur ces sujets et d’autres encore, de nos mensonges, surenchérit Edouard Philippe dans son pamphlet précisément intitulé Le prix de nos mensonges (Alors que « mes » mensonges en titre aurait eu le mérite d’induire une édifiante humilité. Mais l’humilité, chez les disciples du très raide et très pontifiant Alain Juppé, ne figure pas au nombre des vertus de forte pratique.)
Un peu de décence !
Bref, de voir MM. Philippe et Attal instruire avec férocité le procès des gouvernements Philippe et Attal serait fort divertissant si ce n’était si pathétique. Et diablement culotté, car, tout comme pour l’humilité, on ne peut guère dire que la plus élémentaire décence les étouffe.
Le cas de M. Philippe est particulièrement intéressant. Il se dit en colère. L’est-il à propos de sa bonne ville du Havre qui brille aujourd’hui au firmament des méga-poubelles du narco-trafic ? Non, pas vraiment. D’ailleurs, que fait-il pour endiguer la submersion mortifère, que propose-t-il ? Peu de chose, à vrai dire. Rien. Non, il regarde ailleurs, plus loin, plus haut. Élysée 2027. Arrivé sur le porte-bagage d’ Antoine Rufenacht à la mairie du Havre, sur celui d’Emmanuel Macron, au gouvernement de la France, il n’a plus désormais qu’un rêve en tête, un but suprême : prendre enfin lui-même le guidon. C’est sa ligne bleue des Vosges.
Mais voilà que se dresse sur son chemin un obstacle. Un obstacle que sa suffisance, son arrogance ne lui ont pas permis de voir venir : Bruno Retailleau. Le Vendéen et sénateur Retailleau avec son parler vrai, son diagnostic sans complaisance, ses préconisations courageuses, décapantes. Et de surcroît son franc succès à l’élection pour la présidence LR. Un plébiscite, disent ceux qui s’y connaissent. Alors il fallait bouger, se remuer, feindre être homme d’action, de conviction, de détermination, et donc enfourcher le cheval commode de l’indignation, fourbir en quelques semaines le brûlot, le pamphlet qui marquera les médias à défaut des esprits. Brandir sa colère. La colère molle d’une tête molle, dans la grande tradition des gouvernants de ces quatre ou cinq dernières décennies qui ont conduit le pays là où il est. Selon le magazine Le Point, l’auteur, aurait donné avec cette ire de papier « un spectaculaire coup d’accélérateur à sa campagne présidentielle ». Et « pris de vitesse ses concurrents, nombreux sur la ligne de départ ».
À voir. Le chemin est encore long et la colère toujours éphémère. C’est sa nature même. Elle passe. Ses effets aussi. Il restera donc à l’ambitieux à beaucoup pédaler et pédaler encore. Pour un homme de porte-bagage ce n’est sans doute pas l’exercice le plus évident.
Attal : l’idée lumineuse
De son côté, Gabriel Attal ne pouvait rester sans rien faire. Il lui fallait bien montrer que, lui aussi, prenait à bras le corps les problèmes de la France. Parmi ceux-là : l’entrisme islamique. Interdiction du port du voile dans l’espace public avant quinze ans, voilà sa grande idée. On voit d’emblée combien il serait facile de faire respecter cet interdit, de contrôler l’âge des porteuses, d’établir un barème de sanctions – récidive, non-récidive, etc… – et surtout de les faire appliquer. Avant quinze ans ? M. Attal considérerait-il qu’après cet âge le port du voile dans l’espace commun ne pose plus aucun problème ? Il conviendrait alors qu’il s’exprime sur ce point. Et si telle est son opinion, qu’il nous explique au passage en quoi ce qui ne poserait aucun problème après cette butée en poserait avant. Qu’importe ces questions de simple bon sens pour le susnommé ! l’essentiel n’est-il pas de gesticuler ?
Cela aura au moins eu le mérite de donner à Mme Panot, M. Ruffin et M. Caron – tous trois plus ou moins LFI – l’occasion de s’illustrer une fois encore dans le grotesque. Leur grande trouvaille : mettre sur le même plan le port du voile des fillettes et le baptême chrétien des enfants « à un âge où ils ne sont pas capables de consentir », dixit Mme Panot.
Comparaison inepte, bien évidemment. Le baptême chrétien, lui, ne s’impose pas qu’aux filles, mais également aux petits garçons. Il ne différencie pas, il ne stigmatise pas un sexe en particulier. De plus, il ne s’accompagne d’aucun signe ostensible, visible dans la sphère publique. Enfin, le baptisé fait exactement ce qu’il veut ensuite – c’est sa liberté de conscience – du sacrement reçu. Cela sans que quiconque, sauf à pénétrer son cœur et son esprit, n’ait à en connaître. La liberté la plus grande, la liberté individuelle y est donc attachée. Tout le contraire du voile, manifestation d’inféodation, de soumission à une règle de conduite arbitrairement imposée par le masculinisme du dogme religieux de référence. Aussi attend-on dans la fièvre la réaction des féministes pures et dures…
Dominique Labarrière pour Causeur.




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